mardi 31 octobre 2006

Mon premier (et dernier ?) Halloween

J’avoue, je n’étais pas vraiment pour avant, pas vraiment contre, mais pas vraiment pour non plus. Mais cette année, allez savoir pourquoi, j’ai eu envie de me prêter au jeu. Rassurez-vous, je n’ai pas sorti mon attirail de sorcière ni concocté de soupe à la bave de crapaud pour effrayer mes petits voisins. J’ai juste décidé de me tenir prête au cas où quelques enfants du quartier viendraient à la pêche aux sucreries dans mon immeuble.

C’est ainsi qu’en ce 31 octobre 2006, je me suis préparée consciencieusement à ma première soirée Halloween de ma vie de trentenaire…

12 h : séance débriefing avec ma kiné. Elle a des enfants, moi pas. Elle sait ce qu’aiment manger les p’tites crapules, moi pas. Et elle pense aux détails qui n’en sont pas, comme par exemple, acheter des choses emballées pour éviter que le fond du sac de bonbons se transforme en haut-lieu de l’échange de microbes entre les bonbons collants et les p’tites mains qui ont traîné on n’sait où.
13h : je commence à élaborer mon plan. En résumé, il me faut un brin de déco et un sac de bonbons. C’est pas compliqué Halloween finalement. Non, je dis ça parce qu'il y a des gens qui s'en font tout un foin d'Halloween alors qu'en fait, faut pas !
Pause-déjeuner : repas vite-fait, coups de fil pas vite-fait des copines qui appellent du boulot (c'est pas bien les copines !!! mais ça fait toujours très plaisir de vous entendre), coup d'oeil à la boîte aux lettres, la boîte mail, on verra quand ça marchera, un p'tit thé pour se réchauffer et c'est parti pour les préparatifs.

15 h : au risque de me déplacer la dernière vertèbre que j’ai encore en place, j’entreprends de décrocher la superbe guirlande lumineuse orange et beige qui orne la moins superbe tringle à rideaux sans rideaux du salon. (et là, je me rends compte en écrivant cette phrase qui paraît innocente comme ça, que j’ai donné l’adresse de mon blog à ma kiné et qu’elle risque de me lire… Aïe la bourde !!! je vais me faire engueuler moi, après je dis que j'ai mal au dos...) Euh, en fait, j’appelle mon gentil voisin du 2ème pour qu’il décroche ma guirlande parce que j'ai trop mal au dos pour le faire moi-même et je lui demande de la fixer dans l’entrée. (Voilà, c’est mieux comme ça.)

15h12 : la guirlande accrochée dans l’entrée (par les petits bras musclés du voisin, pas par moi, promis), je prends le soin de rassembler toutes les bougies disséminées dans l’appartement pour les rapatrier vers l’entrée.

15h30 : à la recherche d’un récipient dans lequel mettre mes futurs bonbons, je tombe sur un petit sac en toile qui fera bien l’affaire (c'est écrit quoi sur le sac ? Val ? Valrho ? Valrhona ! comme c'est étrange !).

15h34 : qu’elle heure est-il ? 15h34 ! mince, j’ai pas encore les bonbons ! mais au fait, ça commence à quelle heure Halloween ?

16h : je fais un saut au supermarché pour acheter 2 – 3 cochonneries qui plaisent aux enfants mais pas seulement.

17h : je vaque à mes occupations

18 h : je vaque toujours, j’attends que la nuit tombe car il me semble que c’est quand la nuit tombe que commence cette fameuse fête (je me trompe ? faut pas m’en vouloir, y avait pas l’option Halloween quand j’allais à l’école alors je me forme sur le tas)

18h30 : extinction des feux et allumage des bougies et de la guirlande. Oh c’est joli, je devrais faire ça plus souvent, c’est pas pratique pour bouquiner, mais c’est joli…





19h 20 : Bon, ils se magnent les gones, j’ai la dalle, je casserai bien une croûte moi !

19h58 : DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !
C’est bon, j’ai entendu ! enlève ton doigt tout collant de la sonnette sinon, j’ouvre pas !.

Re-DRIIIIIIIIIIIIING.
Bon, j’ouvre quand même. Mes premiers visiteurs ont l’air plutôt blasés avec leurs sacs plastique presque déjà plein à craquer… ça me passerait presque l'envie de fêter Halloween des p'tits gars blasés comme ça...
Au fait, j’ai peut-être pas tout compris, mais il me semblait qu’Halloween, c’était une fête déguisée. Ah ! la casquette orange c’est ton déguisement ?! remarque, c’est vrai, la couleur orange, ça fait très Halloween. Moi-même, j’ai bien mis une guirlande orange, des bougeoirs orange et tu sais quoi, je vais même manger de la soupe orange tout à l’heure…

Mes deux p'tits gars blasés pas déguisés piochent des p'tits paquets de Dragitruc dans mon sac. Ça leur plaît ? ça leur plaît pas ? nous ne le saurons sans doute jamais…
Un p’tit merci, un p’tit Au revoir et c’est déjà fini ! C’est donc ça Halloween ?!!! j’suis déçue, mais attendons de voir la suite.

20h03 : Toc toc toc. Des friandises ou des bêtises !
Ceux-là ont fait des efforts. Ils sont 7, tous déguisés et de bonne humeur. En plus, ils connaissent leur texte ! Par contre, ils ont l’air d’avoir de bien grandes paluches pour leur taille, vu la vitesse à laquelle ils vident le sac !
Un moyen Merci (sauf de mini-vampire qui s’écrie « Ouais, du chocolat ! » au moment où il attrape une barre Ki-der qui, soit dit en passant, n’est pas vraiment du chocolat, mais je veux pas lui faire de peine en cassant le mythe un soir d’Halloween, ce serait cruel de la part de l’adulte chocovore que je suis).
Un moyen Au revoir et ils s’empressent d’aller sonner en face. (Moi je sais qu’il y a du monde en face, mais qu’on ne leur ouvrira pas, mais je me garde bien de leur dire)

20h20 : DRIIIIIIIIIIIIIIIIIING !
Cette fois-ci, derrière la porte, trois jeunes filles pas déguisées. Tant pis, j’ouvre quand même.
Bonsoir. Est-ce qu’on pourrait avoir des bonbons pour Halloween ?
Et le s’il-vous-plaît, tu l’as avalé en route ?! ça va pour ce soir parce que je suis de bon poil
Un p’tit Merci, à peine Au revoir.
Le niveau du sac a fortement baissé… En aurais-je assez pour les suivants. Mais y aura-t-il des suivants ????

20h41 :Rapide coup d'oeil à ma montre. Là, je crois que c’est terminé, je vais pouvoir aller manger autre chose que des bonbons (c’est qu’en attendant ces p’tites têtes blondes, j’ai pioché 2 – 3 cochonneries dans le sac avec mes grandes paluches – grandes paluches qui sont d’une taille tout à fait normale pour ma taille à moi).

20h54 : DRIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIING !
Tiens, des retardataires ?! Ils ont de la chance, ma soupe n'est pas encore chaude.
Bonsoir, je suis pompier, je passe pour les calendriers. Il est sympa votre décor !

Moi qui m’attendais à voir une mini-sorcière ou un Dracula, je tombe sur un charmant monsieur en uniforme (entre nous, j’adooooore les uniformes de pompiers - sauf dans certaines circonstances, genre quand y en a plusieurs autour de vous dans un camion tout rouge qui roule très vite vers l'hôpital - mais c'est pas un peu tôt pour les calendriers ?). Du coup, me voilà toute déstabilisée…
Euh bonsoir, oui, le décor ?! c’est pour Halloween (je précise des fois qu’il serait le seul homme de la planète à être passé à côté de l’événement). Oh, vous savez j’ai fait avec les moyens du bord… (tu t’égares !) Euh, oui, le calendrier !
Un grand Merci, un grand Au revoir, je l’aurais bien retenu plus longtemps celui-là, mais il n’avait pas l’air d’aimer les bonbons…

21h01 : patatras ! la guirlande se fait la malle. Il était tant que ça se termine.

Bon, je vais enfin la manger cette soupe et si d’autres bambins ou d'autres pompiers débarquent, je leur dirai que c’est pas une heure pour sonner chez les gens. Non mais ! Z’avaient qu’à être plus souriants, plus déguisés, plus enthousiastes et… plus nombreux ! qu’est-ce que je fais avec les bonbons qui me restent sur les bras maintenant ?! je les mange ? Pas le choix, faut pas gâcher !

jeudi 19 octobre 2006

Verrines à la grenade

Le croquant du biscuit, le fondant du mascarpone, les graines de grenade gorgées de soleil qui explosent dans la bouche, la douceur de la cannelle et de la badiane... Vous en prendrez bien un p'tit verre ?!



Petits verres épicés à l’orange et à la grenade
Pour 4 verres
250 g de mascarpone
25 g de beurre
20 g de sucre + 1 c. à s. rase
50 g de farine
20 cl de jus d’orange
2 petites grenades
2 c. à s. de zestes d’orange confits
1 bâton de cannelle (env. 5 cm)
2 étoiles de badiane + 12 graines extraites des branches d’autres étoiles


Versez le jus d’orange dans une casserole, ajoutez le bâton de cannelle, les 2 étoiles de badiane et 1 c. à s. rase de sucre.
Faites réduire le jus d’orange à petits bouillons 15 minutes. Arrêtez le feu et laissez infuser les épices 10 minutes supplémentaires. Retirez les épices du jus d’orange.
Ajoutez le mascarpone au jus d’orange et fouettez jusqu’à obtenir un mélange homogène. Coupez les zestes d’orange confits en petits morceaux et ajoutez-les au mélange. Réservez au frais.
Réduisez les graines de badiane en poudre au mortier ou dans un petit hâchoir.
Dans une terrine, mélangez du bout des doigts le beurre, le sucre, la farine et les graines de badiane en poudre. Emiettez cette pâte en couche fine dans un plat allant au four. Faites dorer 1 à 2 minutes sous le grill du four porte entre-ouverte, en surveillant que le mélange ne fonce pas trop.
Epluchez les grenades pour en prélever les graines. Répartissez les graines au fond des verres (gardez-en quelques unes pour la déco).
Versez par-dessus le mélange au mascarpone et saupoudrez de biscuit doré encore tiède et de quelques graines de grenade.

lundi 16 octobre 2006

La poire : suite...

Comme je vous le disais l'autre jour, j'aime les poires et je vous le prouve !
Aujourd'hui, je vous propose une petite confiture imaginée et réalisée en moins de 30 minutes. En effet, il était urgent d'agir car les stocks de mes 2 dernières confitures de poire étaient arrivés à épuisement depuis belle lurette. Et un p'tit déj' sans poire n'est pas un vrai p'tit déj' ! non, quand même je n'en suis pas encore là, surtout que quand je n'ai pas de confiture de poire, j'ai toujours autre chose sous la main... de la gelée de coing faite avec ma copine Sabine par exemple, ou encore une petite confiture d'abricot aux pralines, voire un restant de confiture de pêche de vigne à la cannelle et à la fleur d'oranger (la recette arrive, pas de panique !)...



Pour une fois, j'ai choisi de mixer ma confiture mais j'aime bien avec les morceaux aussi. A vous de voir.

Confiture de poire à la lavande
1 kg de poires (poids des poires épluchées)
700 g de sucre
1 c. à c. de fleurs de lavande séchées pour une confiture légèrement parfumée
si comme moi, vous aimez quand c'est fort en lavande, vous pouvez aller jusqu'à 1 c. à s.


Dans une grande casserole ou une bassine à confiture, versez les poires en morceaux, le sucre et la lavande. Mettez sur feu vif. A partir de l'ébullition, baissez le feu de manière à avoir des petits bouillons sans que ça déborde. Comptez 15 minutes de cuisson en surveillant et en mélangeant de temps en temps.
Mixez ou pas avant de mettre en pot. Retournez les pots quelques minutes. Laissez refroidir.

mercredi 11 octobre 2006

La poire à toutes les sauces...

Je ne sais pas vous, mais moi, j'aime l'automne ! J'aime l'automne parce que c'est la pleine saison de certaines poires et que j'aime les poires. Ce n'est pas plus compliqué que ça. Je pourrais vous faire la même démonstration avec les châtaignes, les figues, les châtaignes, les coings, les châtaignes, les cucurbitacées, les châtaignes et un tas d'autres choses. Mais aujourd'hui, j'avais envie de parler poires, alors on va laisser le reste de côté.
Mes poires préférées, je les ai mangées il y a bien longtemps et je crains de ne plus jamais croiser leur chemin... Chaque automne, quand j'étais gamine, je guettais le retour de la vieille dame au tablier sur le marché de mon quartier. Cette vieille dame toute petite et toute discrète ne vendait que des poires, des poires d'une seule variété. Alors on ne la voyait qu'à l'automne avec ses toutes petites poires toutes rouges, toutes juteuses, sucrées et fondantes.
Les années ont passé, les déménagements m'ont emmenée loin du marché, du coup, je n'ai plus jamais mangé les poires de la vieille dame. Oh, j'ai bien entendu continué à manger des poires, mais jamais je n'en ai mangé d'aussi bonnes.

Cet été, j'ai fait la connaissance d'un monsieur qui cherchait à se débarrasser de quelques bouquins pour faire de la place chez lui. Comme j'aime rendre service et que j'ai de la place chez moi, je me suis dit que j'allais lui donner un petit coup de pouce. C'est comme ça qu'un petit livre sur les poires a changé de propriétaire et de région en 24 heures chrono. Et depuis hier soir, il a élu domicile sur ma table de chevet à côté d'autres de ses petits camarades.


La Poire, Anne Hudson, éditions du Chêne

Dans cet ouvrage, on croise les miss Williams, Conférence, Passe-Crassane, Comice ou Conférence qu'on connaît bien. Mais au détour de recettes salées ou sucrées, on fait connaissance avec l'Angélys, la Concorde ou encore la Louise-Bonne d'Avranches . Le livre est illustré de superbes photos qui donnent faim. C'est une très belle source d'inspiration pour les mordus de la poire comme moi ! La preuve en image :



Saint Jacques poêlées aux poires et au romarin
Plat pour 1 personne ou entrée pour 2
4 à 6 noix de Saint Jacques (avec ou sans corail, c'est vous qui voyez)
1 poire fondante et juteuse (Williams, Beurré Hardy ou Comice par exemple)
le jus d'un demi citron
1/3 de c. à c. de macis moulu
les feuilles d'une petite branche de romarin frais
1 grosse poignée de roquette
1 c. à s. de pignons de pin
1 c. à s. de raisins secs
1 trait de vin blanc doux (il me restait un peu de Mas Amiel Vintage 2002 que mes dernières invitées n'avaient pas terminé. Et comme je ne bois pas, je le mets dans la cuisine... J'entends d'ici certains s'offusquer !!! j'y peux rien moi si mes invités ne finissent pas les bouteilles)
huile d'olive
fleur de sel, poivre noir


Epluchez et coupez la poire en lamelles.
Dans un saladier, mélangez le jus de citron, 2 c. à s. d'huile d'olive, le macis, les feuilles de romarin finement hachées et les raisins secs. Ajoutez les lamelles de poire et les Saint Jacques et enrobez-les bien de marinade. Réservez 2 h au frais.
Faites dorer les pignons à sec dans une poêle bien chaude (quelques dizaines de secondes suffisent). Réservez.
Disposez la roquette sur les assiettes.
Faites revenir quelques minutes à la poêle sur feu moyen, les Saint Jacques et les poires. Répartissez dans les assiettes.
Déglacer la poêle avec la marinade et un trait de vin blanc. Nappez les Saint Jacques de cette sauce, salez, poivrez et parsemez de pignons avant de servir.

jeudi 5 octobre 2006

Dessert fiévreux

Quand on est malade, qu'on n'a plus de forces, qu'on peut pas sortir, qu'on a l'air d'un lapin albinos avec les yeux (et le nez) qui pleurent dès qu'on passe plus de 5 minutes 30 devant son écran d'ordinateur ou qu'on s'endort après les 10 premières lignes d'un super roman palpitant, soit, on abandonne tout et on pique un somme, soit, on en a marre de piquer 3 sommes par jour depuis 6 jours.
Dans ce cas précis, il arrive que dans un dernier élan de bonne volonté, on arrive à se traîner jusqu'au salon et qu'on s'avachisse dans le canapé avec un magazine. Puisque le roman, ça ne marche pas, le magazine, peut-être... Bah non ! C'est alors que la télécommande de la télé se rappelle à vous et vous supplie d'appuyer sur le premier bouton qui passera sous vos petits doigts frigorifiés.
Ce qui arrive ensuite, c'est généralement une petite séance de zapping dans l'espoir de trouver un truc intello mais pas trop (on a le cerveau ramollo quand même, faut se ménager). La séance de zapping se solde souvent par le triste constat qu'il y a beaucoup trop de co--e-ies à la télé quand on est malade (pas seulement quand on est malade, ah bon ?). Et pourtant, on était prête à mettre à profit la dernière once de clarté d'esprit qu'il nous restait avec nos 39 de fièvre.
Allez, un dernier essai à rebrousse-poil, des fois qu'on ait loupé quelque chose, après on éteint. M6, non, la 5ème, les maternelles, ah non ! on a déjà mal au crâne si c'est pour entendre parler de marmots ! (euh, je précise pour les copines qui ont des marmots : certains de mes propos sont à prendre sur le ton de la plaisanterie. hein Alex ?!) Canal, on passe, la 3, demain peut-être là, on n'a pas envie, la 2 ? Ah, sauvée !
Dans certains cas, il arrive que la séance de rattrapage de zapping nous sorte du pétrin. Il arrive qu'on tombe sur la séquence cuisine d'une émission (alors qu'à l'aller, ils en étaient à la séquence jardinage alors on n'avait pas prêté attention puisqu'on n'a pas de jardin). Si on a encore plus de chance, il arrive que dans cette séquence cuisine, ça parle d'épices ! Mais à ce moment-là, pas de bol, on est trop bien calée au fond du canapé sous le plaid en laine de renne, on a la flemme de se relever pour aller chercher un papier et un crayon pour noter les trucs intéressants. Donc on décide d'utiliser la dernière once pré-citée pour essayer de retenir quelques détails de la recette qu'on fera quand on sera guérie ou du moins, quand on sera moins malade.

Voilà en gros ce que j'ai vécu la semaine dernière à l'aube de mon angine carabinée et une bonne partie de cette semaine. C'est lors d'une nième séance de zapping à rebrousse-poil que je suis tombée nez à nez avec Guy Martin qui donnait une recette de tomates aux épices. Et comme aujourd'hui, je suis moins malade, j'ai décidé de reproduire cette recette en rassemblant mes souvenirs un peu embrumés de la semaine dernière.
Guy, si vous passez par-là, je vous fais confiance pour nous donner votre recette originale dans les commentaires ci-dessous !



Compotée de tomates aux épices presque de Guy Martin
Pour 2 personnes (ou 1 qui en mangera 2 fois, comme d'hab')
env. 100 g de tomates cerises
env. 100 g de petites tomates jaunes
2 c. à s. de miel d'acacia
1/2 gousse de vanille
2 gousses de cardamome
le jus d'un demi pamplemousse rose
3 dattes Medjoul
1/2 c. à c. de graines de coriandre

Coupez les tomates en deux. Faites-les revenir 1 à 2 minutes dans une poêle bien chaude et sans matière grasse. Retirer les tomates de la poêle et réservez.
Versez le jus de pamplemousse et le miel dans la poêle. Ajoutez les gousses de cardamome et les graines de coriandre écrasées au mortier, les grains de vanille avec la demie gousse fendue en deux. Ajoutez les dattes coupées en petits morceaux. Faites réduire le jus aux 3/4 avant de remettre les tomates dans la poêle.
Mélangez pour bien enrober les tomates du jus de cuisson. Servez immédiatement.

mardi 3 octobre 2006

Crumble d'automne

L'équipe poire - châtaigne - Tonka a déjà fait ses preuves ici-même. Puisqu'on ne change pas une équipe qui gagne, voici un crumble aux saveurs d'automne. Pour l'occasion, mam'zelle noisette s'est jointe au tiercé gagnant.



Et puis, quand Une souris dans le potage rime avec la tête dans le cirage...
Pour ceux qui voudraient entendre ma douce voix de bloggueuse enrhumée, vous pouvez écouter (et voir, mais moi, vous ne me verrez pas) l'émission C'est mieux le matin d'hier sur France 3 Rhône-Alpes Auvergne. Vous noterez au passage que j'ai complètement oublié de mentionner les éditions Tana ! Je ne sais pas si c'est la fièvre de cheval que je me traîne depuis 3 jours ou bien les beaux yeux du charmant Alexandre qui m'ont fait perdre mes moyens... Bref, pour l'auto-promo, on repassera ! (pour info, la séquence cuisine se trouve en toute fin d'émission)

Bon, je vous donne la recette du jour et je file sous la couette avec ma tisane.

Crumble de poires à la châtaigne
Pour 4 - 5 personnes
30 g de farine de blé
25 g de farine de châtaigne
20 g de sucre en poudre
20 g de sucre roux
20 g de poudre de noisette
20 g de poudre d'amande
4 c. à s. d'huile de noisette
4 poires juteuses
100 g de crème de marron pas trop sucrée
1/2 c. à c. de fève de Tonka râpée


Préchauffez le four à 180°C.
Epluchez et coupez les poires en morceaux. Répartissez-les dans un plat allant au four. Ajoutez la crème de marron, la fève de Tonka et mélangez.
Mélangez les farines, les sucres, les poudres d'amande et de noisette et l'huile. Emiettez cette pâte du bout des doigts et parsemez-en les poires.
Enfournez pour 30 minutes environ (jusqu'à ce que le crumble soit doré).

lundi 2 octobre 2006

Une souris, 2 souris, 3 souris...

... 15 souris et un potage !
Si vous faites partie des inconditionnels de la blogosphère culinaire et que vous suivez tout en temps réel, vous avez certainement déjà entendu parlé de ce livre de cuisine un peu particulier qui va bientôt faire son entrée chez les libraires (le 5 octobre exactement). Tout a commencé dans la tête de Véro qui en a parlé à Gloria, Anne et Clea. Toutes les 4 en ont parlé à quelques autres et voilà comment s'est constitué la petite troupe dont j'ai l'honneur de faire partie.



Comme Raphaële Vidaling, la directrice de la collection mon grain de sel aux éditions Tana, a conçu un super blog pour l'occasion, je vous laisse découvrir plus en détails ce qui se cache derrière cette jolie couverture.
Sachez juste que vous y verrez nos trombines, que vous y lirez nos portraits et que vous y trouverez des recettes inédites créées pour l'occasion.
Alors n'attendez plus, réservez-en un exemplaire dès maintenant ! ou deux, ou trois... ou quinze ! et piquez une tête dans le potage avec nous !