dimanche 31 juillet 2005

Vive les vacances !

Berlin, ses monuments, ses cafés, ses jardins, ses ours...
Dresde, ses monuments, ses cafés, ses jardins...
La forêt du Spree, la Suisse saxonne...
Voilà ce qui m'attend pour les prochaines semaines !
Bonnes vacances à ceux qui partent aussi, et bonne lecture à ceux qui restent et qui suivront l'actualité des blogs au jour le jour.

vendredi 29 juillet 2005

Mon p'tit canard

Hier, mon voisin m'a emmenée faire les courses dans une sorte de marché couvert. Lui devait acheter de la viande pour un barbecue et moi, il me fallait des moules et un avocat. L'endroit est un vrai paradis pour qui aime manger, donc pour moi, en l'occurrence ! Poissons, viandes, fromages, fruits et légumes frais... De nombreux restaurateurs de Cologne viennent s'approvisionner ici, c'est plutôt bon signe.
On a parcouru les différentes salles en long en large et en travers, deux fois chacune pour être sûrs de ne rien manquer. Mon avocat se sentant un peu seul, je lui ai acheté quelques camarades de panier : nectarines, courgettes. Arrivés au rayon viande - où soit dit en passant, je me suis gelée pendant que mon ami choisissait son rumstek - je tombe sur un panier rempli de magrets de canard... Aussitôt me voilà plongée dans mes souvenirs... Une amie et ancienne collègue de travail avec qui on parlait recettes une à deux fois par jour, avait pour habitude de préparer des magrets de canard aux pêches quand elle avait des invités. J'ai eu envie d'essayer, en souvenir du bon vieux temps... mais en apportant quelques modifications.
J'ai donc craqué pour un magret de canard. Un seul ? Bah oui, si vous aviez vu le morceau ! Je ne crains pas les canards, mais celui-là, je n'aurais pas aimé le croiser vivant.
Avant de quitter cet endroit magique, j'ai en plus trouvé les moules de mes rêves ! depuis que les produits de Blog Appétit 4 ont été annoncés, je ne pense pas qu'à ça, mais presque ! J'ai parcouru tout Cologne dans l'espoir d'en trouver. Et comme nous partons en vacances très très prochainement et ne rentrons qu'à la veille de l'événement de l'été, il fallait agir vite !


Mais pour le moment, revenons à mon petit canard...




Magret de canard aux nectarines et à la lavande
Pour 2 personnes
env. 400 g de magret de canard
2 nectarines
sel
1 c. à s. de miel
1 c. à c. de fleurs de lavande
Faites cuire votre magret à la poêle. Salez légèrement. Vous pouvez enlever la graisse qui s'en dégage au fur et à mesure, mais laissez-en quand même un peu !
Quand le magret est assez cuit à votre goût, sortez le pour le découper en tranches. Faites rôtir les nectarines dans la poêle pendant ce temps. Au bout de quelques minutes, ajoutez le miel puis la lavande.
Dressez les assiettes en arrosant les tranches de magret et les nectarines du jus de cuisson.
En garniture, vous pouvez servir du riz.

mercredi 27 juillet 2005

Le succès de la soirée

Hier soir, j'ai sorti mon arme secrète à l'heure du fromage : un Neufchâtel AOC que mon frère nous avait rapporté de France le week-end dernier. Je crois que grâce à lui, mon amie allemande voudra bien revenir. Ou bien serait-ce grâce au vin d'Alsace et au Bordeaux ??? les armes secrètes de Francis, parce que vous savez que le vin et moi.... Enfin, je dis ça, mais quand des spécialistes m'invitent à goûter à de bons crus, je ne refuse pas ! (les spécialistes en question se reconnaîtront).

Mais revenons-en à notre Neufchâtel. Quelques infos à ce sujet vous feraient plaisir, je le sens !
Ce fromage est originaire du pays de Bray, en Normandie. Il peut être carré, cylindrique, mais on le connaît surtout en forme de coeur.
Si vous passez en Normandie en été, automne ou hiver, vous trouverez du Neufchâtel au lait cru, sinon, vous devrez vous contenter d'un fromage pasteurisé.
Son Appellation d'Origine Contrôlée lui a été attribuée en 1977, mais ce fromage existe depuis bien plus longtemps (1035 à ce qu'il paraît).

Avant d'ouvrir le papier, lisons l'étiquette :
Neufchâtel fermier
Gaec Fouque
76 270 Massy
45% de MG min
poids 200 g
à conserver dans l'emballage d'origine entre 4 et 6 °C
Neufchâtel Appellation d'Origine Contrôlée




Et maintenant, à l'attaque :
croûte fleurie, pâte crémeuse et ferme à la fois, texture fondante, goût et odeur prononcés... tout ce qu'on aime chez un fromage !



Malheureusement, il n'en reste que des miettes, mais j'imagine bien ce Neufchâtel enveloppé dans un papier d'alu, envoyé au four bien chaud 15 minutes puis sauvagement attaqué au couteau ou même pire avec des mouillettes de pain de campagne grillé...

mardi 26 juillet 2005

Quelle tuile !

Ce soir une amie allemande vient dîner à la maison. Et comme j'aimerais qu’elle revienne, je vais faire de mon mieux pour que ça lui plaise !

Au menu :
des toasts de tapenade avec l'apéro,
une soupe de poivron et de chèvre améliorée grâce aux conseils des copines bloggueuses qui ont laissé leur grain de sel à ce sujet hier,
des papillotes du style de celles d’Elvira,
des fromages français, s’il-vous-plaît ! (là, je crois que je vais faire mouche, elle va adorer !)
et en dessert, un crumble abricot – nectarine et des tuiles à la lavande.

La recette des tuiles vient du magazine Avantages de juin ou de juillet, je ne sais plus parce que j’ai la fâcheuse habitude de découper ce qui m’intéresse dans les magazines puis de les jeter (dans la poubelle à papiers bien sûr !). Du coup, pas moyen de retrouver la date…



Voici la recette modifiée par mes soins (rien qu'un chouia) :

Pour env. 12 tuiles
1 blanc d'oeuf
50 g de sucre
25 g de farine
35 g de beurre ramolli
1 c. à s. de fleurs de lavande


Préchauffez le four à 210°C.
Fouettez ensemble le blanc d'oeuf et le sucre. Ajoutez la farine et le beurre. Mélangez jusqu'à obtenir un mélange lisse et homogène. Ajoutez la lavande. Mélangez encore un peu.
Sur la plaque du four recouverte d'une feuille de papier sulfurisé, déposez 4 fois 1 c. à s. de pâte. Etalez en faisant de petits disques assez fins sans qu'ils se touchent. Enfournez env. 4 minutes.
Quand le bord est doré, sortez du four, décollez les tuiles avec une spatule et déposez les sur un rouleau à pâtisserie (une bouteille de Bordeaux fera tout aussi bien l’affaire). Enfournez les tuiles suivantes pendant que les premières refroidissent.
Comme j'ai fait des essais : tuiles plus ou moins épaisses, plus ou moins longues, plus ou moins cuites, je n'en ai pas trouvé 2 qui se ressemblent ! et puis j'ai pu goûter avant tout le monde parce qu'au décollage certaines se sont malencontreusement déchirées... pas présentable du tout ! mais tellement bon !

lundi 25 juillet 2005

Soupe froide poivron - chèvre

Je croyais avoir déjà publié cette recette, mais non ! Alors voilà :
c'est une petite soupe froide aux poivrons, idéale en entrée et bien rafraîchissante pour la saison. Et ça ne vous aura pas échappé : les soupes froides sont à la mode, surtout si on les présente dans de jolis petits verres. Mais comme je n’ai pas de jolis petits verres, ce sera dans des tasses à café.



Pour 4 petites tasses
3 poivrons rouges
100 g de fromage de chèvre frais
1 pincée de sel


Pour peler plus facilement les poivrons, passez les sous le grill jusqu’à ce que leur peau brunisse. Sortez les du four, mettez les dans un saladier et recouvrez d’un film plastique. Quelques minutes plus tard, vous pouvez retirer la peau, sans trop vous brûler les doigts.
Mixez la chair des poivrons avec le fromage de chèvre et le sel. Versez la soupe dans les récipients individuels de votre choix et placez au frais une bonne heure. Au moment de servir, vous pouvez déposer une feuille de basilic dans chaque tasse.

mercredi 20 juillet 2005

Crumble ensoleillé

J'avais oublié ma lavande en Provence. (il faut toujours que j'oublie quelque chose, sinon, ce n'est pas vraiment moi !)
Heureusement, ce week-end, Céline m'a apporté de la lavande d'Amiens ! J'ai donc enfin pu essayer d'en utiliser dans ma cuisine. Evidemment, pour commencer, j'ai préparé un dessert. J'avais lu plusieurs recettes sur divers blogs, notamment celui de Sigrid, le petit chou de Bruxelles. Je m'en suis donc inspirée pour faire un petit crumble ensoleillé. Pour ne pas prendre de risques, j'ai voulu commencer en petite quantité. La cuisine aux fleurs, moi, je connais pas, alors prudence...
Finalement, quand c'est bien dosé, c'est surprenant pour le palais, mais très agréable. Hier soir, dîner improvisé, nous étions 5 à table, j'avais préparé un tout petit dessert, taille dégustation pour Francis et moi, on a donc dû partager. Chacun a plongé sa petite cuillère dans l'unique crumble et tout le monde a aimé. Si j'avais su...



Crumble aux deux abricots et à la lavande
Pour 1,5 personne ! N'hésitez pas à augmenter les proportions.
5 abricots
4 abricots secs
1/2 c. à c. de fleurs de lavande
3 c. à s. de farine
env. 20 g de beurre
1 c. à s. de sucre


Coupez les abricots frais et secs en morceaux. Disposez les dans un plat allant au four. Dans un autre plat, émiettez la pâte à crumble faite avec le beurre, la farine et le sucre.
Enfournez les deux plats à 180°C. Sortez les de temps en temps pour mélanger. Le crumble doit dorer (la cuisson a duré 20 min), les abricots doivent fondre (je les ai laissés 25 min).
Laissez tiédir les abricots avant d'y ajouter les fleurs de lavande.
Versez un lit d'abricot dans un verre et un nuage de crumble par dessus. Placez au réfrigérateur pour que ce soit bien frais au moment de servir.

mardi 19 juillet 2005

Petits pots de crème à l’anko

Encore une recette pour essayer de venir à bout de la pâte de haricot rouge que m’avait envoyée Clea ! Mais comme le paquet n’est pas encore vide, vous aurez encore droit à une recette aux influences japonaises très prochainement.
Pour l’heure, j’ai imaginé des petites crèmes spécialement conçue pour rafraîchir les gourmands du pays du Soleil levant qui sont harassés par l’humidité et la chaleur depuis fin juin.

Crèmes à l’anko

Pour 5 petits pots
150 g d’anko
120 g de sucre en poudre
10 cl de lait
1 c. à c. d’agar agar
200 g de crème liquide




Faites tiédir le lait et versez-y le sucre pour que celui-ci se dissolve. Ajoutez l’agar agar et laissez frémir 1 minute sur feu doux en fouettant.
Hors du feu, ajoutez l’anko puis la crème tout en fouettant.
Versez dans des pots, ramequins ou petits bols.
Laissez les crèmes refroidir puis placez au réfrigérateur 1h30.
Décollez les bords avec la pointe d’un couteau avant de démouler. (vous pouvez tout aussi bien les servir dans les pots si vous craignez le démoulage.)
Vous pouvez remplacer l’agar agar par la gélatine (4 feuilles devraient suffire) que vous ferez fondre dans le lait avant d’ajouter le sucre. Plutôt que de faire des pots individuels, vous pouvez aussi utiliser un moule à kouglof ou à bavarois.

jeudi 14 juillet 2005

Deux ingrédients et c'est tout !

Aujourd'hui, j'ai mis en scène un des souvenirs de vacances qui me narguait les narines depuis quelques jours...
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ???
La recette d'aujourd'hui s'en tient donc à deux ingrédients et c'est tout. J'ai nommé la pêche et le poivre long. Le plus difficile a été de réduire le poivre en poudre car Monsieur est un peu coriace. Mais j'ai fini par avoir sa peau !



Compotée de pêches jaunes au poivre long

Pour 2 personnes
3 pêches jaunes
2 pincées de poivre long fraîchement moulu

Epluchez et coupez les pêches. Mettez les à chauffer sur feu doux 15 minutes en veillant à ce qu'elles n'accrochent pas. Laissez les tiédir puis saupoudrez les de poivre. Mélangez. Servez tiède ou frais, seul ou accompagné d'une boule de glace vanille.

mercredi 13 juillet 2005

Je voyage toujours léger...

… du moins à l’aller. Au retour, c’est une autre histoire, surtout quand pendant mon séjour je rencontre des gens généreux qui me font des cadeaux !
Je suis donc rentrée lundi après-midi de mon séjour laborieux mais très agréable dans les Alpes de Haute Provence et j’avais dans ma valise tout plein de bonnes choses :



Quelques bons produits fabriqués chez mes amis Véronique et Louis-Marie. La place étant limitée dans mes bagages, j’ai dû faire un choix, je ne pouvais raisonnablement pas rapporter un échantillon de chacun de leurs produits. J’ai donc choisi un pot de confiture de pastèque épicée, une bouteille de leur apéritif à la sarriette, quelques pots de leur tapenade noire et de leur tapenade verte (entre les deux, mon coeur balance !) et bien entendu, une bouteille de leur huile d’olive vierge extra faite avec les olives Aglandau, variété cultivée dans la région. Elle a un goût très prononcé, on la dit « ardente » et c’est mérité !

Pendant mon séjour, j’ai pu mettre à profit mes talents de vendeuse sur le Marché aux Saveurs de Digne-les-bains ! Ambiance détendue, sympathique. Les différents exposants avaient des produits alléchants… Encore une fois, j'ai été raisonnable et je n'ai acheté que quelques pâtés à notre « voisin » d’en face. J’ai jeté mon dévolu sur des pâtés à la lavande, à la sarriette (la sarriette, c’est mon truc en ce moment !) et au serpolet. Pas encore testés, mais c’est prometteur.



Sinon, dans mes bagages, j’avais aussi des épices, évidemment : du poivre long d’Indonésie acheté à Forcalquier dans la boutique de Gérard Vives sur les conseils de Patrick. Et puis j’avais aussi du sel de Maldon, du balsamique blanc biologique, du poivre blanc et du poivre noir de Malabar, du poivre à queue d’Indonésie et du riz noir de Vénus (riz intégral très parfumé qui est cultivé dans la plaine du Pô).





Enfin, il y a ce qu’on rapporte et ce qu’on goûte sur place. De ce côté-là, j’ai été comblée aussi : tous les jours, bons légumes du potager très bien mis en scène par mon amie Véro, fromages de brebis, gelée de pétales de coquelicot (surprenant, un petit goût de betterave qui devrait bien se marier avec les fromages de brebis, à voir…), abricots gorgés de soleil fraîchement cueillis, pain maison, pâte de châtaigne (à tomber par terre !), caprons, câpres au sel (bien meilleures que celles au vinaigre mais moins faciles à trouver)...

Bilan de mon séjour dans le Sud très positif sur tous les plans ! J’ai juste oublié de cueillir un peu de lavande avant mon départ pour essayer quelques recettes repérées sur d’autres blogs. Tant pis !

Photo de famille des fromages de brebis testés et approuvés !

Au fond à droite, un fromage frais de brebis, devant, la tomme d’Arles (cousine du fameux Banon), au-dessus, un fromage sec de brebis et enfin à gauche, un fromage fait avec la même technique que le Reblochon, mais avec du lait de brebis. (désolée, j'ai oublié tous leurs petits noms ! faudra que j'y retourne). Ma préférence : le simili-reblochon, ou peut-être la tomme d'Arles…

Les bonnes adresses à retenir :

Je ne vous les présente plus !
Véronique et Louis-Marie Aveline
Le jas de Ricavy
04 210 Brunet

Gîte, chambre et table d'hôte, huile d’olive, tapenade, apéritifs, confitures… y a tout ce qu’il faut chez eux, la bonne humeur et le sens de l’accueil en plus.

Comme dirait Patrick, le pape des épices, c'est lui !
Gérard Vives
10 av. Saint Promasse
04 300 Forcalquier


Ets Richaud & Fils
Zone artisanale
04 210 VALENSOLE

Le paradis du pâté !

Toutes les infos sur l’histoire des fromages de brebis et les coordonnées des producteurs dans la région sont sur le site de l’association Brebis Lait Provence.
Les fromages qu’on a goûtés avaient été fabriqués par :
Brigitte Cordier
04160 CHATEAU-ARNOUX