jeudi 30 novembre 2006

Soupe toujours !

C'est le moment ou jamais de faire des soupes. Et puis, on m'a dit un jour que ça faisait grandir... Alors comme je voudrais en avoir le coeur net, je mange des soupes à tout, et tous les jours. Visiblement, je n'ai pas encore pris un seul centimètre, mais je poursuis l'expérience, on ne sait jamais...



Soupe de carotte à la cardamome
375 g de carottes (épluchées)
100 g de pommes de terre (épluchées aussi)
1 citron vert
2 capsules de cardamome
1 c. à s. d'huile d'olive
1/2 c. à c. de sel
1 c. à s. de crème fraîche épaisse

Dans une cocotte, faites revenir quelques minutes dans l'huile les carottes et les pommes de terre coupées en morceaux. Couvrez avec de l'eau (environ 55 - 60 cl). Ajoutez le sel et les capsules de cardamome ouvertes.
Faites cuire 20 minutes à couvert sur feu moyen.
Ajoutez le jus de citron vert et la crème fraîche hors du feu. Mixez et servez aussitôt avec quelques zestes du citron vert en déco.

Vous aimeriez d'autres recettes de soupes qui réchauffent et qui font grandir ? Pas de problème, y a qu'à demander !
Soupe de lentilles et de carottes
Soupe de carottes au lait de coco
Velouté de poireau au munster
Soupe de feuilles

mardi 28 novembre 2006

PC en grève...

Mais qu'est-ce que je lui ai fait à cette satanée machine ???
Non, mais c'est vrai, je fais toujours gaffe à tapoter son clavier délicatement avec mes petits doigts adoucis au beurre de karité. Je nettoie son écran à une fréquence raisonnable, il a son bureau à lui, son petit tapis de souris douillet. Quand je mange ma soupe devant l'écran, je veille toujours à ne pas l'éclabousser et à ne pas faire tomber de miettes entre les touches. Non, vraiment, je pense être aux petits soins pour mon PC et s'il allait voir ailleurs, quelque chose me dit qu'il reviendrait en courant au bercail en mesurant la chance qu'il a d'être chez moi !
Mais pour le moment, il n'est pas allé voir ailleurs et n'a pas l'air de se rendre compte. Du coup, comment il me remercie ?!
En s'arrêtant brusquement sans prévenir après 1 minute de fonctionnement, ou 2, ou 3 mais plus rarement 4. Aujourd'hui, c'est la deuxième fois que je tente l'expérience et il semblerait que l'engin ait décidé de me faire une fleur et me permette d'écrire ces quelques lignes pour vous prévenir que je suis toujours aussi gourmande, je mange toujours autant de sucre, mais que je ne peux matériellement pas partager mes expériences culinaires avec vous...
Mais des âmes charitables (qui se trouvent être accros à mon blog) m'ont déjà proposé de me prêter leur bécanes (qui semblent être moins lunatiques que la mienne) afin que je puisse continuer à m'adonner à mon passe-temps favori... Je reviendrai donc bientôt avec mes petites recettes...
En attendant, je vous laisse, puisque mon PC adoré n'a pas encore coupé, je vais peut-être même pouvoir lire un ou deux mails ! l'espoir fait vivre !
A bientôt.

mercredi 22 novembre 2006

Vertitude attitude

Au marché, l'autre matin, j’ai acheté des radis, des blettes, des épinards, de la mâche (mais pas de châtaignes et pourtant il y en avait des tonnes !). Ça fait beaucoup de vert tout ça, un peu de rose, mais beaucoup de vert, et surtout beaucoup de feuilles... De quoi faire une belle soupe de feuilles toute verte.



Soupe de feuilles
Pour 4 grands bols
280 g de feuilles de blettes
150 g d’épinards
150 g de fanes de radis
100 g de mâche
1 gousse d’ail
1 échalote
1 grosse pomme de terre
1,5 tablettes de bouillon de poule
1 l d’eau
1 c. à s. d’huile d’olive


Lavez les feuilles.
Dans une grande cocotte (attention, les feuilles, ça fait du volume au début), faites suer dans l'huile l’ail et l’échalote émincés. Ajoutez la verdure et la pomme de terre coupée en morceaux. Faites revenir 1 à 2 minutes avant d’ajouter l’eau.
Laissez cuire à découvert 25 minutes. Mixez et servez aussitôt en décorant de quelques herbes fraîches dans les tons.

mardi 14 novembre 2006

Avant le dessert...

Avant le dessert, il y a désormais le pré-dessert pour faire basculer la fin de repas vers le sucré en douceur. Ainsi, le palais s'habitue, à son rythme, et se prépare pour le gros dessert qui suit ! C'est comme ça que j'envisage les pré-desserts moi ! pas vous ?
Et il y a un pré-dessert qui est revenu plusieurs fois sur ma table ces derniers mois, avant différents gros desserts, au cours de différents repas, avec différents invités.
C'est en quelque sorte le petit frère de la crème au citron des verrines Zéphir de Mercotte. Petite crème qui est aussi passée par chez moi, plusieurs fois, avant plusieurs gros desserts et pour plusieurs petits invités.



Petites verrines pamplemousse - framboise
Pré-dessert pour 4 ou dessert pour 2
1 oeuf (50 g)
30 g de cassonade
50 g de jus de pamplemousse rose
50 g de beurre
1 c. à s. d'écorces d'oranges confites + quelques unes pour la déco
150 g de framboises fraîches (ou surgelées, dégelées !)
quelques c. à c. de pâte à crumble (comme celle-ci par exemple, en multipliant les quantités par 2)


Fouettez l'oeuf, la cassonade et le jus de pamplemousse dans un bol, au-dessus d'un bain-marie. Veillez à ce que ça ne bouille pas. Quand le mélange est pris, retirez du feu et laissez refroidir un peu. Incorporez le beurre et mixez quelques minutes.
Ajoutez les écorces d'orange coupées en petits morceaux. Mélangez.
Répartissez les framboises au fond des verres. Versez la crème par-dessus, saupoudrez de crumble et déposez une petite écorce d'orange.
Réservez au frais plusieurs heures avant de servir.

dimanche 12 novembre 2006

Truite fumée et châtaigne

Et oui, toujours et encore de la châtaigne. Pensez-vous que j’aie besoin d’une cure de désintoxication ?
Aujourd’hui, je vous propose une tarte aux couleurs d’automne à servir avec une poêlée de cèpes fraîchement ramassés par vos soins par exemple !
Moi, je vais manger ma tarte non accompagnée parce que je ne vais jamais aux champignons, j’ai trop peur de me perdre.



Tarte à la truite fumée et à la châtaigne
Pour env. 6 personnes
150 g de farine
30 g de farine de châtaigne
90 g de beurre
175 g de truite fumée
220 g de purée de châtaigne nature
175 ml de crème fleurette
2 petites échalotes
3 oeufs
sel
poivre à queue
50 ml de vin blanc moelleux


Préchauffez le four à 200°C.
Dans une terrine, mélangez la farine, le beurre en morceaux et 1/2 c. à c. de sel. Ajoutez 20-25 ml d’eau et mélangez du bout des doigts sans trop travailler la pâte. Formez une boule. Abaissez la pâte sur le plan de travail fariné et garnissez-en un moule beurré d’environ 26 cm de diamètre. Piquez la pâte et recouvrez-la d’un papier cuisson avant de précuire 10 minutes.
Dans une terrine, écrasez la purée de châtaigne à la fourchette.
Fouettez les œufs, la crème, le vin blanc, 1/2 c. à c. de sel et 2-3 tours de moulin de poivre.
Incorporez peu à peu ce mélange à la purée de châtaigne en fouettant. Versez cette préparation sur le fond de tarte.
Disposez les filets de truite fumée sur la tarte.
Emincez les échalotes et parsemez-en la tarte.
Enfournez pour environ 25-30 minutes. Redonnez quelques tours de moulin de poivre à queue à la sortie du four et servez aussitôt.

vendredi 10 novembre 2006

Riz au Riz

Je traduis ce titre immédiatement pour ma chère Mercotte : " Fuyons, et vite !". Quant à vous, si vous aimez le riz sous toutes ses formes, même sucré, restez !!!
Les desserts que je vous propose aujourd'hui sont la douceur même, avec l'onctuosité en plus. Je suis fan du riz au lait depuis toujours, mais depuis peu, je suis également fan de lait de riz alors je me suis dit que peut-être, les deux ensemble, ça pourrait être pas mal.
Ma première version de riz au riz est 100 % riz. La seconde est spécialement conçue pour Anne de Cannelle et cacao puisque j'y ai ajouté... de la cannelle et du cacao (très bien, vous suivez) et quelques autres bricoles.


Riz au riz
Pour 1 personne
30 cl de lait de riz nature (en magasin bio)
30 g de riz rond
quelque chose pour sucrer si vous avez envie
(miel, sirop, vergeoise...)

Rincez le riz à l'eau froide.
Portez le lait de riz à ébullition.
Ajoutez-y le riz.
Laissez cuire à petits bouillons 20 minutes en remuant.
Sucrez ou pas.
Laissez tiédir ou refroidir avant de déguster.

Honnêtement, je trouve qu'il n'est pas indispensable de sucrer ce riz au riz. Parole de bloggueuse pur sucre. Mais... car il y a un Mais, et de taille... Je vous suggère quand même d'y ajouter un trait de sirop de violette (et oui, la violette mérite un Mais de taille !).

Et si vous êtes en rupture de sirop, je vous suggère d'aller refaire votre stock chez Hervé dans sa boutique Sirop T. Si comme moi, vous tombez sur cet endroit (pas par hasard, mais parce que vous aurez lu l'adresse ici, que vous l'aurez notée dans un coin de votre tête et que vous vous serez arrangés pour aller faire un tour à Nice, comme par hasard - un peu comme moi depuis que j'ai noté l'adresse dans le Régal du mois d'août...), je vous défie d'en ressortir les mains vides. Déjà parce que les produits sont originaux, variés, la plupart étant 100 % naturels et faits maison. Et puis la boutique est très jolie, sobre, soignée, comme j'aime. Et enfin Hervé est très sympathique et vous met l'eau à la bouche en vous donnant plein d'idées de recettes sucrées ou salées qui sortent de l'ordinaire. Vous trouverez toute sa gamme de produits et les recettes qui vont avec sur son site. Régalez-vous !




Oui, je sais, il y a 2 bouteilles sur la photo et je ne vous ai parlé que de sirop de violette (cela dit, pour sucrer le riz au riz, le sirop d'acacia, de rose, de pêche à la verveine, d'abricot au safran, ..., ça marche aussi !)
Je vous disais bien qu'on ne pouvait sortir de chez Hervé les mains vides. Et jusqu'à preuve du contraire, j'ai toujours 2 mains. Enfin, ce jour-là, pour être honnête, il semblerait que j'en avais plutôt 4 ! mais 2 bouteilles par main, ça tient ! et puis, le sirop de cèpes au vinaigre de Xérès et le sirop de calissons n'étaient pas pour moi !


Sirop T
4 rue de la Poissonnerie dans le Vieux Nice, près de la mer !
Ou encore :
25 rue James Close à Antibes, toujours près de la mer !


Pour terminer, passons au fameux riz au riz spécial Anne...




Riz au riz spécial Cannelle et cacao
Pour 2 personnes
60 cl de lait de riz nature
60 g de riz rond
10 g de beurre
1 jaune d'oeuf
20 g de sucre
1 c. à s. de cacao amer
1 c. à s. d'écorces d'orange confites
1 bâton de cannelle
1/2 c. à c. de gingembre en poudre


Rincez le riz à l'eau froide.
Portez le lait de riz à ébullition avec le sucre et la cannelle.
Ajoutez le riz et laissez cuire à petits bouillons 20 minutes en remuant.
Ajoutez le jaune d'oeuf en fouettant, puis le beurre et le cacao. Poursuivre la cuisson une minute.
Otez le bâton de cannelle, ajoutez le gingembre et les écorces d'orange coupées en petits morceaux. Mélangez bien.
Laissez tiédir ou refroidir avant de déguster.

samedi 4 novembre 2006

Une souris dans le buffet

Pas de panique ! Inutile d'appeler SOS dératisation, de monter sur la plus haute chaise de la cuisine et de vous égosiller en appelant à l'aide votre voisin de palier...
La souris, ce n'est que moi, et le buffet n'est autre que celui de Julie Andrieu.

Figurez-vous que la semaine dernière, j'ai reçu un mail très sympathique de la non moins sympathique Marianne, qui travaille avec Julie. Elle me demandait si je serais d'accord pour répondre à 2-3 questions dans l'émission Droit dans le buffet.
Le temps de jeter un p'tit coup d'oeil rapido à mon agenda surbooké... Voyons voir, dimanche 5 novembre de 11h à midi, je suis libre ? oui ! je SUIS libre ! J'ai donc accepté avec joie l'invitation de Marianne. Et le 5 novembre, ça tombe demain !


** comme c'est de la radio, vous n'aurez pas l'image **
** Imaginez-vous juste que la petite voix que vous entendrez vient de ce joli visage **

(désolée Julie, je colle votre photo et pas la mienne parce que vous, vous êtes connue et que moi, je suis timide ! la preuve : j'ai un blog !)

Une petite précision, si vous avez l'habitude de faire votre marché le dimanche matin, justement à l'heure de l'émission, partez tranquille ! Vous pourrez quand même entendre ma douce voix de bloggueuse et celle de Julie grâce au Podcast ! Rendez-vous sur le site d'Europe 1 et là, vous pourrez même ré-écouter les émissions précédentes.

Mais au fait, je ne vous ai pas raconté comment j'avais découvert le travail de Julie...
Il y a environ 2 ans, alors que j'étais encore en Allemagne loin des librairies et kiosques où trônent les livres et les magazines auxquels contribue la jolie gourmande, j'avais demandé à ma belle-soeur de m'enregistrer un film que j'avais loupé au ciné (je sais, rien à voir avec la cuisine, mais il m'arrive aussi de regarder des films vous savez...). Toujours prête à me rendre service, ma belle-soeurette fait illico un petit programme sur son magnéto et me donne la vidéo lors de ma visite suivante au pays picard. Je rentre chez moi, la cassette dans la valise et me prépare à une soirée douillette télé-chocolat. Et là, surprise... Il reste un petit bout d'une émission de cuisine au début de la cassette... Tiens, c'est bizarre, l'émission de cuisine se termine et c'en est une autre qui commence... Vraiment, y a un truc pas normal, il ne me semblait pas que le film passait sur Cuisine TV... Tiens, Julie Autour du monde, ça a l'air sympa, je vais regarder, le film attendra. Et c'est parti pour un petit tour en Asie ! Tiens, Eric Léautey ! Y a pas de doute, on est sur cuisine TV ! et le film dans tout ça ?!
Voilà comment j'ai fait connaissance avec l'émission de Julie. Inutile de vous dire que j'ai regardé toute la cassette, du début à la fin, avec même quelques arrêts sur image et retours en arrière pour mieux savourer (en plus, il paraît que le fameux film était un navet alors je n'ai eu aucun regret).
Ensuite, toujours d'Allemagne, j'ai écouté avec intérêt Droit dans le buffet le dimanche matin. C'est d'ailleurs comme ça que j'ai découvert les voix de certaines copines bloggueuses un peu loin de chez moi (Mercotte, je m'en souviens comme si c'était hier) voire carrément à l'autre bout du monde (Estelle, je pense à toi là !).
Voilà, voilà, vous savez tout. Alors, à demain ?

L'histoire de celle qui n'allait jamais au restaurant, enfin presque

Cet été, j'ai dû aller au moins 5 ou 6 fois au restaurant ce qui tient véritablement de l'exploit étant donné les longs mois pendant lesquels j'ai déserté ce genre de lieux publics cette année. Il faut dire que généralement, le resto, je rêve d'y aller tous les jours, j'aimerais goûter à toutes les cuisines, jouer aux espionnes dans les assiettes des grands, mais comme je rêve également en permanence de jouer les apprenties sorcières dans ma cuisine à moi, le dilemme est perpétuel. Et en général, comme ma cuisine à moi est moins loin que n'importe quel restaurant (bon, y a bien le boui-boui du quartier, mais c'est pas un resto ça, tout de même !), comme la perspective de devoir conduire ne serait-ce que 20 minutes jusqu'au centre ville (vous vous rendez compte, 20 minutes !) ne m'enchante pas des masses et que rien que de penser qu'il va falloir chercher une place de parking me file de l'urticaire... En général, si un ou deux de ces arguments infaillibles traversent mon esprit le jour où j'avais éventuellement émis l'hypothèse de peut-être sortir dîner, c'est fichu ! C'est ma cuisine qui l'emporte à coup sûr.
Mais il arrive parfois des miracles... Et c'est bien ce qui s'est produit cet été, à plusieurs reprises en plus. Et là, vous vous demandez qui a bien pu réussir l'exploit de me faire sortir après 20h de mes chaussons douillets (enfin, en été, c'était plutôt des tongues, mais comme j'écris ce récit avec quelques mois de retard, qu'à l'heure qu'il est, j'ai sorti les charentaises et le manteau d'hiver, je ne suis plus vraiment dans l'ambiance) ???
Alors qui donc ?!
Et bien... un beau et talentueux jeune homme pardi ! il fallait au moins ça pour que je sorte de ma tanière. Donc, ce beau et talentueux jeune homme, c'est qui ?!
Et bien, il s'agit d'Eric Planes, le jeune chef de l'August'Inn, à Perpignan.
Si je suis retournée si souvent à l'August'Inn, ce n'est pas un hasard. C'est que Monsieur cuisine les épices et les aromates tout en finesse, et moi, vous savez que ces petites choses, ça me fait craquer... Au menu de l'été, on pouvait par exemple choisir un carpaccio de magret de canard fumé au cumin, un suprême de poulet mariné en crème d'amande et sauge, du maquereau grillé aux herbes de garrigue... Côté desserts, on était tout aussi gâtés. Mon dernier chez Eric, c'était son parfait glacé aux saveurs de pain d'épices et fruits confits avec une réduction de Banyuls. Ça donne envie, n'est-ce pas ?

là, c'est une petite entrée toute bien présentée, mais c'est normal,
tout est soigné à l'August'Inn


Donc, cet été, au cours de quelques séjours répétés au pays des catalans, je suis allée goûter à la cuisine d'Eric, le midi, le soir, une fois, deux fois, trois fois, quatre fois... et j'ai même été jusqu'à passer une petite heure dans ses pattes dans sa petite cuisine afin de mitrailler ses petits plats prêts à entrer en salle.

Là, c'est une armée de curry de poisson prête à se jeter à l'eau...



L'August'inn
37-39 rue des Augustins
66000 PERIGNAN
tel : 04 68 35 11 29
Fermé le dimanche


Menu à 20 € le midi et à 25 € le soir.
Je vous conseille de réserver car il n'y a qu'une vingtaine de places (en revanche, je vous déconseille de dire à Eric ce que vous avez lu ici, ça le ferait rougir).

Enfin, culottée comme je sais être quand il s'agit de bouffe et de secrets de cuisine (le reste du temps, je suis plutôt du genre discrète, je vous rassure), tant que j'y étais, je me suis même permis de demander quelques conseils au chef. Et c'est grâce à mon sans-gêne sorti exprès pour l'occasion, que je peux vous livrer la recette d'aujourd'hui, avec la permission d'Eric évidemment. Je l'ai préparée pour mon papa qui est venu dîner hier soir et il a trouvé ça divin ! (ce papa, aussi gourmand que sa fille... ou bien, serait-ce l'inverse ?)


assiettes Luminarc

Tartare de cabillaud d'Eric Planes
entrée pour 2 personnes - à préparer la veille
150 g de filet de cabillaud
1 citron vert + quelques rondelles en déco
2 c. à s. de pastis
3 étoiles de badiane
1/2 gousse de vanille
sel de Maldon
poivre blanc


Vérifiez que vos filets n'ont vraiment plus d'arêtes. S'il en reste, appelez le poissonnier pour lui dire votre mécontentement (enfin, à mon avis, pour une ou deux, c'est pas la peine) ou bien armez-vous d'une pince à épiler pour enlever les dernières récalcitrantes.
Découpez les filets en petits morceaux (env. 1,5 cm de côté). Versez-les dans une terrine et ajoutez-y le jus de citron, un peu du zeste râpé, le pastis, la badiane, la demi gousse de vanille grattée, les petits grains de vanille et une pincée de sel. Mélangez.
Laissez mariner au frais jusqu'au lendemain en mélangeant de temps en temps.
Le lendemain, répartissez dans les assiettes, déposez une rondelle de citron, un tour de moulin de poivre blanc, une pincée de sel de Maldon et le tour est joué.