lundi 24 mai 2010

Descartes D - E - S - C ...

Un matin presque comme les autres, j'enfile mon tablier et sors, sous la pluie en ce beau mois de mai, pour inscrire le menu du jour sur le grand tableau noir. Dans une position bien inconfortable pour mon dos et mon genou de vieille dame, j'écris en m'appliquant du mieux que je peux avec ma main qui me rappelle que le canal carpien me guette...
Souris d'agneau au romarin, Salade aux fromages de Savoie, ...

Pas le temps de terminer qu'un jeune homme en costume tout propre et bien repassé me dit :
" Bonjour, la rue Descartes s'il-vous-plaît ?"
La rue Descartes... J'ignore où elle se trouve et c'est donc ce que je m'apprête à répondre à ce monsieur.

Me voyant hésiter, il reprend : " Descartes, D - E - S ..."
Bon il est gentil, mais sans être incollable sur Descartes, je le connais quand même de nom, le René.
" C - A..."
" Oui, bah Descartes quoi, comme Descartes. Je ne sais pas où se trouve la rue Descartes. "
Même si je n'ai pas ouvert le Discours de la méthode depuis la Terminale, je sais comment s'écrit Descartes.

Un peu agacée, je me dis en plus qu'épeler un nom ne m'a jamais aidée à avoir le sens de l'orientation et que les noms des rues de ma ville natale me resteront sans doute étrangers jusqu'à ma fin. Alors ce monsieur et son joli costume se débrouilleront sans moi !
Susceptible, moi ?! Non. N'empêche qu'en rentrant, j'ai cherché la rue Descartes sur un plan et ne l'ai pas trouvée !




La recette du jour, sans aucun rapport avec René...

Le premier clafoutis de l'année
Pour un plat d'environ 22 x 28 cm
750 g de cerises lavées, équeutées
100 g de sucre
150 g de farine
1/2 fève de tonka
1 pincée de sel
4 oeufs
45 cl de lait d'amande
une noisette de beurre demi-sel

Saupoudrer les cerises avec une partie du sucre (environ 1/3).
Beurrer le plat à gratin.
Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger la farine, le reste du sucre, le sel et la fève de tonka râpée.
Ajouter les oeufs un à un en mélangeant bien.
Ajouter le lait d'amande.
Répartir les cerises dans le plat.
Verser l'appareil et enfourner pour 35 minutes environ.

Si vous en avez envie, vous pouvez retrouver les clafoutis des années précédentes ici ou ...

samedi 15 mai 2010

Rendez-vous avec mon banquier...

A priori, rien de particulier, juste un papier à signer, des petites mises à jour dans mon dossier...
En cinq minutes, ce fut fait. Mais nous avons joué les prolongations comme d'habitude, car mon banquier et moi, on a toujours un tas de choses à se raconter. Que voulez-vous, on m'a attribué un conseiller qui me met à l'aise, ne me vend pas tout ce qu'il pourrait me vendre et dont je n'aurais rien à faire, qui m'explique des trucs inexplicables... En somme, un banquier qui vous réconcilie avec sa profession. Avouez que ça vaut de l'or.
On n'avait pas augmenté votre autorisation de découvert ?
...
Sourires.
Bah non, vous n'êtes jamais à découvert.
Et non !
Re-sourires.
Vous avez assuré votre portable ?
Mon quoi ? Ah, ce truc avec des touches, que j'ai payé 1 € il y a une semaine, qui est quelque part chez moi (peut-être dans le four), qui s'allume tout vert quand quelqu'un pense à moi et dont la sonnerie me surprend à chaque fois...
Oui, voilà, ce truc !
Bah non, je ne l'ai pas assuré !
Et vous ne le ferez pas !
Bah non !
Re-re-sourires.

On discute encore un peu, il me refait un petit devis histoire de justifier cet entretien qui dure, on rediscute, cuisine cette fois... Et puis c'est là qu'il m'annonce la nouvelle : il part à la retraite, dans 15 jours !
Mais comment ça, vous êtes bien trop jeune pour ça ! 57 ans, pensez donc, vous êtes plus jeune que mon père qui n'est pourtant pas bien vieux et qui lui, travaille encore... Pour une fois que j'avais un gentil banquier. Non, vraiment, vous choisissez votre moment. Si vous saviez le mois d'avril que j'ai passé, et puis le mois de mai qui est glacial, il ne me manquait plus qu'une mauvaise nouvelle et c'est vous qui me l'annoncez.
Bon, je comprends, de toute façon votre décision est prise et puis finalement oui, vous n'êtes plus tout jeune... Vous avez raison, mais quand même. Ah, vous aurez un successeur ? Ah, il a 40 ans ? (il est marié ?!). Bon, je m'y ferai. Tant pis pour moi et tant mieux pour vous...
Derniers sourires.
Fin de l'entretien.
Mon dernier rendez-vous avec mon banquier préféré est terminé. Je repars déçue, presque triste. Même pas fait de halte devant la vitrine du pâtissier d'à-côté qui fait des gâteaux bleus.
Si on m'avait dit qu'un jour je regretterais un banquier, ça m'aurait fait rigoler...

Un petit gâteau pour me consoler et en attendant de voir à quoi ressemblera son successeur ;-)



Moelleux au chocolat qui console
(ne chercher pas de rapport entre les ingrédients et le banquier, il n'y en a pas)
Pour 6 - 8 parts
3 oeufs
90 g de sucre de canne non raffiné
100 g de farine T55
6 g de levure
15 g de cacao non sucré
50 g de poudre d'amandes
50 g de beurre
100 g de chocolat noir à pâtisserie
20 cl de crème d'avoine
40 g de petits flocons d'avoine

Préchauffer le four à 180°C.
Faire fondre le beurre et le chocolat au bain-marie. Réserver.
Fouetter les oeufs avec le sucre.
Ajouter la farine, le cacao, la levure et la poudre d'amandes.
Incorporer le beurre et le chocolat puis la crème d'avoine.
Ajouter les flocons d'avoine.
Verser dans un moule à manqué beurré (22 cm de diamètre environ).
Enfourner pour 25 à 30 minutes.
Démouler chaud et laisser refroidir sur une grille.
Avec une petite sauce au chocolat au lait et des pépites de granola, c'est encore plus consolateur...

dimanche 2 mai 2010

Une fois n'est pas coutume...

*** Le concours s'est terminé à 16h24 ***
ça n'aura pas pris longtemps !
Les gagnantes sont Lucie O., Ariane et Marion.
Et la réponse était... le ballet de cour.
Bonne fin de dimanche à tous.

***

D'ordinaire, ici, il n'y a rien à gagner, ni pour vous, ni pour moi, si ce n'est quelques échanges gourmands et quelques instants de détente. Mais aujourd'hui, faisons une exception. Je vous propose de gagner une boîte de macarons. Vous savez, ceux qui accompagnaient mes crèmes au chocolat blanc et à la réglisse il y a quelques temps.



Les macarons de Joyeuse étant vraiment un régal, ça vaut la peine de passer quelques instants à parcourir le site et à se creuser doucement les méninges en quête de la réponse extrêmement compliquée à la question que voici :

L'histoire des macarons de Joyeuse est liée à l'apparition d'un nouveau genre de spectacle alliant danse, poésie, chant et musique. Comment s'appelle celui-ci ?

Cherchez bien, et trouvez surtout !
Vous pouvez m'envoyer votre réponse par mail à l'adresse indiquée en haut à droite de ce blog.
Je préviendrai les trois premières personnes qui auront répondu juste et leur demanderai de m'envoyer leur coordonnées postales que je communiquerai à la maison Charaix.
Après, il leur suffira de surveiller leur boîte-aux-lettres.