Un matin presque comme les autres, j'enfile mon tablier et sors, sous la pluie en ce beau mois de mai, pour inscrire le menu du jour sur le grand tableau noir. Dans une position bien inconfortable pour mon dos et mon genou de vieille dame, j'écris en m'appliquant du mieux que je peux avec ma main qui me rappelle que le canal carpien me guette...
Souris d'agneau au romarin, Salade aux fromages de Savoie, ...
Pas le temps de terminer qu'un jeune homme en costume tout propre et bien repassé me dit :
" Bonjour, la rue Descartes s'il-vous-plaît ?"
La rue Descartes... J'ignore où elle se trouve et c'est donc ce que je m'apprête à répondre à ce monsieur.
Me voyant hésiter, il reprend : " Descartes, D - E - S ..."
Bon il est gentil, mais sans être incollable sur Descartes, je le connais quand même de nom, le René.
" C - A..."
" Oui, bah Descartes quoi, comme Descartes. Je ne sais pas où se trouve la rue Descartes. "
Même si je n'ai pas ouvert le Discours de la méthode depuis la Terminale, je sais comment s'écrit Descartes.
Un peu agacée, je me dis en plus qu'épeler un nom ne m'a jamais aidée à avoir le sens de l'orientation et que les noms des rues de ma ville natale me resteront sans doute étrangers jusqu'à ma fin. Alors ce monsieur et son joli costume se débrouilleront sans moi !
Susceptible, moi ?! Non. N'empêche qu'en rentrant, j'ai cherché la rue Descartes sur un plan et ne l'ai pas trouvée !
Souris d'agneau au romarin, Salade aux fromages de Savoie, ...
Pas le temps de terminer qu'un jeune homme en costume tout propre et bien repassé me dit :
" Bonjour, la rue Descartes s'il-vous-plaît ?"
La rue Descartes... J'ignore où elle se trouve et c'est donc ce que je m'apprête à répondre à ce monsieur.
Me voyant hésiter, il reprend : " Descartes, D - E - S ..."
Bon il est gentil, mais sans être incollable sur Descartes, je le connais quand même de nom, le René.
" C - A..."
" Oui, bah Descartes quoi, comme Descartes. Je ne sais pas où se trouve la rue Descartes. "
Même si je n'ai pas ouvert le Discours de la méthode depuis la Terminale, je sais comment s'écrit Descartes.
Un peu agacée, je me dis en plus qu'épeler un nom ne m'a jamais aidée à avoir le sens de l'orientation et que les noms des rues de ma ville natale me resteront sans doute étrangers jusqu'à ma fin. Alors ce monsieur et son joli costume se débrouilleront sans moi !
Susceptible, moi ?! Non. N'empêche qu'en rentrant, j'ai cherché la rue Descartes sur un plan et ne l'ai pas trouvée !
La recette du jour, sans aucun rapport avec René...
Le premier clafoutis de l'année
Pour un plat d'environ 22 x 28 cm
750 g de cerises lavées, équeutées
100 g de sucre
150 g de farine
1/2 fève de tonka
1 pincée de sel
4 oeufs
45 cl de lait d'amande
une noisette de beurre demi-sel
Saupoudrer les cerises avec une partie du sucre (environ 1/3).
Beurrer le plat à gratin.
Préchauffer le four à 180°C.
Mélanger la farine, le reste du sucre, le sel et la fève de tonka râpée.
Ajouter les oeufs un à un en mélangeant bien.
Ajouter le lait d'amande.
Répartir les cerises dans le plat.
Verser l'appareil et enfourner pour 35 minutes environ.
Si vous en avez envie, vous pouvez retrouver les clafoutis des années précédentes ici ou là...