Les crêpes étaient au lait de riz et à la farine de riz, dosage à la louche pour la pâte (10 oeufs, environ 500 g de farine de riz et le reste à vue de nez), mais elles étaient toutes parfaitement rectangulaires, d'épaisseur égale et fourrées de pâte à tartiner à l'amande et à l'orange de chez Perl'amande, ce qui n'était pas pour déplaire aux quelques participants du dernier atelier chez Satoriz...
vendredi 25 février 2011
dimanche 20 février 2011
Une parenthèse British dans la ville...
Le problème quand on est partie et revenue, quand on s'est imprégnée de pays pour lesquels on a développé une sincère affection (après un temps d'adaptation quand même, il s'agit de moi, ne l'oublions pas), l'ennui quand on aime que nos oreilles soient chatouillées par des langues étrangères, et qu'on n'a pas le courage, ou le portefeuille, ou je ne sais quoi, de partir seule en vacances pour renouer avec ses souvenirs et se nourrir de l'atmosphère des ces pays qui nous ont adoptée malgré eux... le problème, c'est qu'on ressent parfois la sensation de manque. C'est comme être en hypoglycémie, manquer de sucres lents mais crouler sous les sucres rapides.
Alors oui, il y a la BBC et la WDR que je balade dans mon ipod - objet moderne qui a changé ma vie, merci mon frère ! - lors de mes déplacements urbains.
Oui, il y a internet, les journaux en ligne, les blogs, les vidéos (mais vous connaissez les sautes d'humeur de mon ordinateur - à croire qu'il souhaite que je perde tout contact avec la langue de Goethe et que je n'aie plus le plaisir de côtoyer Jamie quand j'en ai envie).
Alors oui, il y a les amies allemandes, américaines, ici ou là-bas, il y a les coups de fil down under à l'ami rocker au coeur tendre, les textos en italien, en anglais ou en allemand, et en bonus les amies espagnoles qui peuvent me dire tout ce qu'elles veulent parce que je n'entends vraiment rien à leur langue pour le coup, mais ça me fait du bien quand même.
Il y a eu les cafés-langues où les gens sont souvent tous français, dommage pour ce que j'ai ! Non pas que je n'aime pas les français, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je préfère les français qui ont un meilleur accent et plus de vocabulaire que moi dans une langue de leur choix !
Il y a aussi ma bibliothèque avec Stefan, Günter, Peter et les autres.
Il y a mes amis Christian et Sophie et leurs goûters anglais du mois de janvier. Il y a les réunions franco-chilienne-argentine-néerlandaise-bulgare-américaine, joli mélange et pas qu'en mots (sans vouloir nous lancer des fleurs ;-) ).
Il y a l'institut Goethe, il y a le Comoedia et ses films en VO, il y a les photos, il y a les livres de cuisine rapporter de là-bas, il y a Cookies, muffins & Co de Pascale, il y a...
Avec tout ça, je devrais m'en sortir pour prolonger les voyages du passé et m'en créer de nouveaux, au moins imaginaires, en attendant de nouvelles escapades. Mais cet insatiable appétit d'ailleurs reste inassouvi et me tenaille parfois. Cela fait des semaines que cette route d'Ecosse me hante sans que je sois capable de la resituer sur la carte, je rêve sans cesse de ce salon de thé à Freemantle, du Trödel Café de Cologne avec Gudrun, de cette façade à Zonst, du bruit dans les arbres au pied de cette cascade... Un besoin viscéral de retrouver tout ça que je ne m'explique pas et tous les "sucres rapides" et autres placebo n'y font rien.
Alors oui, il y a la BBC et la WDR que je balade dans mon ipod - objet moderne qui a changé ma vie, merci mon frère ! - lors de mes déplacements urbains.
Oui, il y a internet, les journaux en ligne, les blogs, les vidéos (mais vous connaissez les sautes d'humeur de mon ordinateur - à croire qu'il souhaite que je perde tout contact avec la langue de Goethe et que je n'aie plus le plaisir de côtoyer Jamie quand j'en ai envie).
Alors oui, il y a les amies allemandes, américaines, ici ou là-bas, il y a les coups de fil down under à l'ami rocker au coeur tendre, les textos en italien, en anglais ou en allemand, et en bonus les amies espagnoles qui peuvent me dire tout ce qu'elles veulent parce que je n'entends vraiment rien à leur langue pour le coup, mais ça me fait du bien quand même.
Il y a eu les cafés-langues où les gens sont souvent tous français, dommage pour ce que j'ai ! Non pas que je n'aime pas les français, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, mais je préfère les français qui ont un meilleur accent et plus de vocabulaire que moi dans une langue de leur choix !
Il y a aussi ma bibliothèque avec Stefan, Günter, Peter et les autres.
Il y a mes amis Christian et Sophie et leurs goûters anglais du mois de janvier. Il y a les réunions franco-chilienne-argentine-néerlandaise-bulgare-américaine, joli mélange et pas qu'en mots (sans vouloir nous lancer des fleurs ;-) ).
Il y a l'institut Goethe, il y a le Comoedia et ses films en VO, il y a les photos, il y a les livres de cuisine rapporter de là-bas, il y a Cookies, muffins & Co de Pascale, il y a...
Avec tout ça, je devrais m'en sortir pour prolonger les voyages du passé et m'en créer de nouveaux, au moins imaginaires, en attendant de nouvelles escapades. Mais cet insatiable appétit d'ailleurs reste inassouvi et me tenaille parfois. Cela fait des semaines que cette route d'Ecosse me hante sans que je sois capable de la resituer sur la carte, je rêve sans cesse de ce salon de thé à Freemantle, du Trödel Café de Cologne avec Gudrun, de cette façade à Zonst, du bruit dans les arbres au pied de cette cascade... Un besoin viscéral de retrouver tout ça que je ne m'explique pas et tous les "sucres rapides" et autres placebo n'y font rien.
Mais depuis ce week-end, grâce à mon ami Christian (celui des goûters so british), j'ai trouvé le petit truc en plus qui m'aidera à recharger mes batteries (en sucres rapides, mais pas que), l'endroit où la langue anglaise est de mise, où les étagères sont remplies de quelques uns des produits dont j'avais la nostalgie.
Je ferai désormais mon petit tour du côté des Brotteaux quand le besoin s'en fera ressentir. Sûre que je trouverai maintes excuses pour y passer plus de temps qu'il n'en faut. J'aurai sans doute envie de lire et relire les étiquettes des multiples sauces, Marmitte et autres chilis, des lemon curds ou des marmelades. Je m'arrêterai un instant au rayon liquide même si ce n'est pas ma tasse de thé. Au passage, je lancerai un regard gourmand au saumon écossais et au stilton, sans manquer de lorgner les scones maison. Je parcourrai probablement à plusieurs reprises le rayon des crackers, shortbreads et cookies juste pour prolonger le plaisir d'écouter les gens d'ailleurs venus ici parler avec les gérants (un couple franco-britannique si j'en juge par l'accent du monsieur ;-) ). L'endroit est tout petit, mais c'est un condensé intéressant de là-bas, vous y trouverez peut-être vous aussi quelques bricoles pour combler un bout de nostalgie...
Je ferai désormais mon petit tour du côté des Brotteaux quand le besoin s'en fera ressentir. Sûre que je trouverai maintes excuses pour y passer plus de temps qu'il n'en faut. J'aurai sans doute envie de lire et relire les étiquettes des multiples sauces, Marmitte et autres chilis, des lemon curds ou des marmelades. Je m'arrêterai un instant au rayon liquide même si ce n'est pas ma tasse de thé. Au passage, je lancerai un regard gourmand au saumon écossais et au stilton, sans manquer de lorgner les scones maison. Je parcourrai probablement à plusieurs reprises le rayon des crackers, shortbreads et cookies juste pour prolonger le plaisir d'écouter les gens d'ailleurs venus ici parler avec les gérants (un couple franco-britannique si j'en juge par l'accent du monsieur ;-) ). L'endroit est tout petit, mais c'est un condensé intéressant de là-bas, vous y trouverez peut-être vous aussi quelques bricoles pour combler un bout de nostalgie...
LITTLE BRITAIN
12 boulevard des Brotteaux
69 006 Lyon
ouvert du lundi au samedi
de 10h à 19h
mercredi 16 février 2011
Dessert mousseux
Au programme d'un de mes derniers ateliers chez Satoriz, il y avait un dessert mousseux aux pommes, tout simple et léger.
En voici une adaptation, un peu plus relevée.
Dessert mousseux aux fruits
Pour 3 verrines
2 pommes *
2 poires
l'équivalent d'une noisette de gingembre frais
15 cl de jus d'orange
1 c. à c. d'agar agar
le blanc d'un oeuf extra frais (mais à température ambiante)
un peu de sirop d'agave en option, si vraiment vous trouvez que ça manque de sucre
Faire cuire les pommes et les poires sur feu doux et à couvert.
Délayer l'agar agar dans le jus d'orange et porter à ébullition. Aux premiers bouillons, prolonger la cuisson 30 secondes environ.
Verser le jus sur les fruits cuits.
Ajouter le gingembre râpé. Mixer. Goûter pour voir si c'est assez sucré à votre goût.
Commencer à monter le blanc en neige lorsque le mélange aux fruits est tiède.
Mélanger délicatement le blanc et les fruits.
Répartir dans des verrines et réserver environ une heure au frais pour que l'agar agar fige.
Servir accompagné de vos spéculoos préférés par exemple.
* Si vous n'avez pas de fruits frais, ou voulez gagner 5 minutes, utilisez 300 g de compote toute prête pour obtenir un résultat dans le même esprit.
En voici une adaptation, un peu plus relevée.
Dessert mousseux aux fruits
Pour 3 verrines
2 pommes *
2 poires
l'équivalent d'une noisette de gingembre frais
15 cl de jus d'orange
1 c. à c. d'agar agar
le blanc d'un oeuf extra frais (mais à température ambiante)
un peu de sirop d'agave en option, si vraiment vous trouvez que ça manque de sucre
Faire cuire les pommes et les poires sur feu doux et à couvert.
Délayer l'agar agar dans le jus d'orange et porter à ébullition. Aux premiers bouillons, prolonger la cuisson 30 secondes environ.
Verser le jus sur les fruits cuits.
Ajouter le gingembre râpé. Mixer. Goûter pour voir si c'est assez sucré à votre goût.
Commencer à monter le blanc en neige lorsque le mélange aux fruits est tiède.
Mélanger délicatement le blanc et les fruits.
Répartir dans des verrines et réserver environ une heure au frais pour que l'agar agar fige.
Servir accompagné de vos spéculoos préférés par exemple.
* Si vous n'avez pas de fruits frais, ou voulez gagner 5 minutes, utilisez 300 g de compote toute prête pour obtenir un résultat dans le même esprit.
dimanche 13 février 2011
Rendez-vous samedi prochain
Comme chaque mois, je vous invite à venir pâtisser bio au magasin Satoriz de Champagne au Mont d'or. L'atelier commence à 10h30 mais les lève-tard auront jusqu'à 12h30 pour nous rejoindre et prendre leur petit-déjeuner avec nous.
Au menu :
Tartelettes au chocolat
Financiers aux noisettes
Boisson onctueuse pamplemousse - banane
et petits flans d'avoine à l'huile de noix
Venez nombreux et l'estomac vide !
Au menu :
Tartelettes au chocolat
Financiers aux noisettes
Boisson onctueuse pamplemousse - banane
et petits flans d'avoine à l'huile de noix
Venez nombreux et l'estomac vide !
mardi 8 février 2011
Tarte du dimanche soir...
... et du lundi soir... et du mardi soir...
C'est parfois lassant de ne faire à manger que pour soi-même... enfin, à la maison, j'entends.
Tarte au fenouil
Pour la pâte : (adaptée de celle de Laurence Salomon dans son livre Fondre de plaisir)
150 g de farine T80
50 g de son d'avoine
1 c. à c. de sel
4 c. à s. d'huile d'olive
6 c. à s. d'eau environ
1 c. à s. de graines de fenouil
Pour la garniture :
500 g de fenouil
150 g de fromage de chèvre pas trop sec
25 cl de crème de riz
4 oeufs
sel
poivre blanc
1 orange non traitée
Préchauffer le four à 180°C.
Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Ajouter l'eau peu à peu jusqu'à obtenir une pâte facile à étaler et qui ne colle pas.
Étaler la pâte sur le plan de travail légèrement fariné et en garnir un moule chemisé de papier cuisson ou huilé.
Émincer les bulbes de fenouil. Les faire revenir dans un filet d'huile d'olive. Couvrir et laisser cuire quelques minutes à feu doux, jusqu'à ce que le fenouil soit tendre.
Battre les oeufs avec la crème de riz. Assaisonner.
Émietter le fromage de chèvre et l'incorporer à l'appareil.
Répartir le fenouil sur le fond de tarte et recouvrir de l'appareil.
Enfourner pour 35 à 40 minutes.
Au moment de servir, saupoudrer de zeste d'orange finement râpé.
C'est parfois lassant de ne faire à manger que pour soi-même... enfin, à la maison, j'entends.
Tarte au fenouil
Pour la pâte : (adaptée de celle de Laurence Salomon dans son livre Fondre de plaisir)
150 g de farine T80
50 g de son d'avoine
1 c. à c. de sel
4 c. à s. d'huile d'olive
6 c. à s. d'eau environ
1 c. à s. de graines de fenouil
Pour la garniture :
500 g de fenouil
150 g de fromage de chèvre pas trop sec
25 cl de crème de riz
4 oeufs
sel
poivre blanc
1 orange non traitée
Préchauffer le four à 180°C.
Préparer la pâte en mélangeant tous les ingrédients. Ajouter l'eau peu à peu jusqu'à obtenir une pâte facile à étaler et qui ne colle pas.
Étaler la pâte sur le plan de travail légèrement fariné et en garnir un moule chemisé de papier cuisson ou huilé.
Émincer les bulbes de fenouil. Les faire revenir dans un filet d'huile d'olive. Couvrir et laisser cuire quelques minutes à feu doux, jusqu'à ce que le fenouil soit tendre.
Battre les oeufs avec la crème de riz. Assaisonner.
Émietter le fromage de chèvre et l'incorporer à l'appareil.
Répartir le fenouil sur le fond de tarte et recouvrir de l'appareil.
Enfourner pour 35 à 40 minutes.
Au moment de servir, saupoudrer de zeste d'orange finement râpé.
dimanche 6 février 2011
Promenade graphique...
... au coeur des transports britanniques.
Allez-y, ça se termine bientôt.
Musée de l'imprimerie
13, rue de la poulaillerie
69002 Lyon
Allez-y, ça se termine bientôt.
Musée de l'imprimerie
13, rue de la poulaillerie
69002 Lyon
jeudi 3 février 2011
Pilons de poulet
Quelques canneberges, quelques pistaches, le jus d'oranges sanguines pour adoucir l'amertume des canneberges. Que dire de plus, à part qu'on peut les manger avec les doigts...
Pilons de poulet rouges et verts
4 pilons de poulet
2 oranges sanguines
1 gros oignon
1 c. à s. de canneberges
2 c. à s. de pistaches
huile d'olive
sel, poivre
Dans une cocotte, faire colorer les pilons de poulet dans un filet d'huile d'olive.
Emincer l'oignon et l'ajouter dans la cocotte, le faire revenir quelques instants.
Mouiller avec le jus des oranges.
Assaisonner.
Laisser mijoter 20 minutes à couvert.
Ajouter les canneberges et les pistaches. Poursuivre la cuisson 5 minutes.
Pilons de poulet rouges et verts
4 pilons de poulet
2 oranges sanguines
1 gros oignon
1 c. à s. de canneberges
2 c. à s. de pistaches
huile d'olive
sel, poivre
Dans une cocotte, faire colorer les pilons de poulet dans un filet d'huile d'olive.
Emincer l'oignon et l'ajouter dans la cocotte, le faire revenir quelques instants.
Mouiller avec le jus des oranges.
Assaisonner.
Laisser mijoter 20 minutes à couvert.
Ajouter les canneberges et les pistaches. Poursuivre la cuisson 5 minutes.
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