vendredi 28 octobre 2005

Chouette, des invités !

En plus, ils restent tout le week-end. Je vais donc avoir à ma disposition 3 cobayes supplémentaires pour de nouvelles expérimentations culinaires (enfin, sauf s’ils lisent mon blog cet après-midi, prennent peur et décident de ne pas venir au dernier moment, en trouvant une excuse du style, la météo annonce une tempête sur la Belgique et comme on doit traverser le pays… ou bien, on peut pas venir, on a une fuite d’eau dans la salle de bain et le plombier doit passer mais on sait pas quand…)

Comme à chaque fois qu’on a des invités, j’ai envie de faire des muffins. Je ne sais pas pourquoi, c’est comme ça !
Les muffins de ce week-end sont inspirés d’une recette allemande tirée du livre « Die besten Tassenkuchen & Schüttelkuchen » de Dr Oethker, livre en allemand, qui ne m’appartient pas, mais qui est en attente d’être livré à son heureuse propriétaire. Donc, en attendant, il me sert de livre de chevet ! J'ai légèrement allégé ces muffins : moins de sucre et moins de beurre, voilà que je commence à être comme Clea !





Muffins massepain – raisin
Pour 12 muffins
250 g de farine
3 c. à c. de levure
50 g de sucre
3 œufs
100 g de beurre
100 ml de lait
100 g de massepain (ou de pâte d’amande)
200 g de raisins de la couleur que vous voulez

Préchauffez le four à 200°C.
Faites fondre le beurre et laissez le tiédir.
Lavez les raisins, coupez-les en 2 et épépinez-les.
Mélangez la farine, la levure et le sucre. Ajoutez les œufs un à un. Mélangez bien. Ajoutez le beurre, puis le lait en mélangeant.
Coupez le massepain en petits dés. Ajoutez-le à la pâte.
Versez cette pâte dans des moules à muffins beurrés. Répartissez les raisins en les enfonçant légèrement dans la pâte.
Enfournez pour 25 minutes.
Démoulez tiède.

jeudi 27 octobre 2005

Mon carnet d'adresses parisien

Toutes ces adresses, et bien d'autres encore, figurent sur les blogs des bloggueuses parisiennes, mais une piqûre de rappel, ça ne peut pas faire de mal !





Pour les petits-creux :

Pâtisserie Sadaharu AOKI
35 rue de Vaugirard, 75 006 Paris
01 45 44 48 90 - fermé le dimanche

ou encore :
56 boulevard Port Royal, 75 005 Paris
01 45 35 36 80 - fermé le dimanche

et aussi à Lafayette Gourmet

Pierre Hermé
185 rue de Vaugirard, 75 015 Paris - 01 47 83 89 96

ou encore :
72 rue Bonaparte, 75 006 Paris

La Bague de Kenza
233 rue de la Convention, 75 015 Paris
(Les meilleures pâtisseries orientales que j'aie jamais mangées. Allez donc lire ce qu'en dit Ségolène)


Pour les envies d'Outre-Manche :

Rose Bakery
46 rue des Martyrs, 75 009 Paris - 01 42 82 12 80


Mes boutiques de souvenirs préférées :

La grande épicerie de Paris
38 rue de Sèvres, 75 007 Paris

Oliviers & Co.
90, rue Montorgueil, 75002 Paris - 01 44 82 62 28

Lafayette Gourmet
40 boulevard Haussmann, 75 009 Paris

G. Detou
58 rue Tiquetonne, 75 002 Paris
(voyez ce qu'en dit Clotilde)

Izrael
30 rue François Miron, 75 004 Paris
(épices et tout ce qu'il vous faut pour cuisiner original... je vous renvoie au billet de Pascale à ce sujet)

Goumanyat & son royaume
3 rue Dupuis, 75 004 Paris - 01 44 78 96 74 (fermé le lundi)
(épices, produits rares, livres de cuisine, beaux objets en provenance de pays lointains... c'est la lecture de deux très jolis billets - un de Pascale et un de Nawal - qui m'a donné envie d'aller à la conquête de ce royaume)

Pour les envies de thés :

Mariage Frères
30 rue du Bourg-Tribourg, 75 004 Paris

ou encore :
13 rue des Grands-Augustins, 75 006 Paris

et enfin :
260 Faubourg Saint-Honoré, 75 008 Paris

Thés Kusmi :
Maison Kousmichoff, 75 avenue Niel, 75 017 Paris


Pour un bon repas clôturé par un fondant au chocolat de rêve :

Restaurant l'homme tranquille
81 rue des Martyrs, 75 018 Paris - 01 42 54 56 28
(il s'y passe de temps en temps des soirées très agréables...)


Pour les chocolats et autres douceurs :

A l'Etoile d'Or
Chocolaterie, confiserie
30 rue Fontaine, 75 009 Paris - 01 48 74 59 55

La maison du chocolat
41 rue Paul Lescop, 92 000 Nanterre


Pour le matériel de cuisine :

Mora
13 rue Montmartre, 75 001 Paris - 01 45 08 19 24

La Bovida
36 rue Montmartre, 75 001 Paris

A. Simon
48-52 rue Montmartre, 75 002 Paris - 01 42 33 71 65

E. Dehillerin
18 rue Coquillière, 75 001 Paris

lundi 24 octobre 2005

Paris, c'est fini...

Deux jours et demi sur les chapeaux de roues !
Deux jours et demi de gourmandise, de retrouvailles, de rencontres, de bon temps !
Mais comme tout a une fin, me revoici à Cologne. Je suis rentrée de ce petit séjour parisien la tête pleine de souvenirs et la valise pleine de gourmandises...

En résumé, voici la procédure selon laquelle je me suis préparée à ce voyage !

Quelques jours avant le départ :
Envoyer des mails aux copines de blogs parisiennes pour annoncer mon arrivée à la capitale !
Dresser la liste des bonnes adresses distillées ici et là sur les blogs des gourmandes précitées.
Chercher sur un plan où ces endroits se trouvent et noter la station de métro la plus proche.
Organiser mon emploi du temps en fonction des disponibilités de celles qui acceptent de me rencontrer.
Faire ma valise (ça, au moins, c'est simple).

Le jour J :
Ne pas oublier de prendre mes billets de train (ça ne m'est encore jamais arrivé, mais on ne sait jamais).
Partir suffisamment à l'avance pour avoir le temps de feuilleter les magazines de cuisine à la gare.
Monter dans le bon train et dire bonjour à mon voisin de train (ce n'est pas parce qu'on est excitée d'aller à Paris qu'il faut oublier la politesse !)

Dans le train :
Bouquiner, me reposer, réviser mon planning et le plan du métro parisien.

A l'arrivée :
Acheter des tickets de métro puis prendre le bon métro.

Bon, normalement, si on a suivi toutes ces étapes dans l'ordre, on est dans les meilleures conditions pour passer un bon séjour.

Pour ma part, j'ai commencé ce séjour en beauté puisque j'avais rendez-vous avec Anne et Véronique dans un salon de thé peu ordinaire : chez Sadaharu Aoki, un pâtissier japonais dont les gâteaux sont de véritables oeuvres d'art. Plusieurs bloggueuses en parlent, photos à l'appui. Je vous conseille d'aller jeter un coup d'oeil. (mon appareil photo n'ayant pas fait partie du voyage, je ne suis pas en mesure d'illustrer mes propos)

Mais, reprenons le programme de mon périple parisien :
14h05 : arrivée gare du Nord
14h08 : je prends congé de mon charmant voisin de train, avec son mail en poche
14h12 : je m'engouffre dans le métropolitain
14h40 : je sors du tunnel et me dirige d'un pas décidé vers le lieu de rendez-vous (Sada, pour les initiés ou simplement Sadaharu Aoki pour les autres, donc pour moi !)
14h42 : tiens, c'est bizarre, les numéros sont croissants alors que je devrais aller dans le sens décroissant... Malgré tous les soins avec lesquels je me suis préparée, mon sens de l'orientation a quand même trouvé moyen de me jouer des tours...
14h43 : je rebrousse chemin pour enfin prendre la rue de Vaugirard dans le bon sens.
15h et des poussières : j'entre dans le salon de thé. Elles sont là, attablées et elles ont réussi à résister à la tentation en m'attendant ! Mais maintenant que je suis là, c'est parti pour une partie de gourmandise au sommet ! On s'est un peu lâchées, toutes contentes qu'on était de se rencontrer... 4 gâteaux y sont passés, accompagnés d'un bon thé.
Après un moment bien agréable, nous voilà parties en direction de chez Pierre Hermé, juste pour voir. Je me sens un peu perdue dans ce quartier de Paris que je ne connais pas, avec ma petite valise à roulettes au bout du bras, avec écrit en gros "TOURISTE" dessus ! Mais j'ai 2 guides qui sont ici chez elles. Je les suis, en toute confiance. Juste le temps de reconnaître le jardin du Luxembourg, de constater que Vincent Lindon est à peine plus doué que moi pour le vélo, et nous voilà arrivées chez notre idole à toutes. La vitrine du petit magasin ressemble à celle d'un joaillier. A l'intérieur, des bijoux à manger, et beaucoup de monde. Tant pis, ou plutôt tant mieux pour mon porte-monnaie qui profite ainsi d'un court répit avant de se voir délesté de quelques petits billets.
Après ce coup d'oeil rapide chez le roi de la pâtisserie, notre fine équipe se dirige vers la rue de Sèvres avec pour objectif de prendre le métro pour mes 2 copines et pour moi : la grande épicerie de Paris ! Et ce fût le début de la fin pour mon porte-monnaie...

La suite de mon séjour a été savamment orchestrée autour de cette passion dévorante et débordante qui fait l'objet de ce blog. J'ai fait la tournée des bonnes adresses, rencontré des gourmandes qu'on ne présente plus, bu encore un peu de thé et mangé encore quelques gâteaux avec certaines d'entre elles... de vraies vacances !

Comme d'habitude, j'ai voyagé léger, à l'aller. Au retour, ma valise contenait plein de bonnes choses (mais attention, je n'ai pas tout acheté, on m'a fait plein de cadeaux : Merci les filles !) :

Voici dans le désordre, quelques uns des souvenirs rapportés de Paris :
de la farine de châtaigne (à chaque fois que j'en demandais dans les boutiques colonaises, on me regardait avec de gros yeux...)
de la confiture de quetsches au vinaigre balsamique
des noix toutes fraîches du jardin de Danielle, la dame au potimarron
de la pâte d'olives noires et de la pâte de fenouil au safran d'Oliviers & Co
de la guimauve à la bergamote
du miel aux oranges confites
des épices, dont du Ras El Hanout
des pâtes de fruits
un entonnoir à confiture (fini les brûlures aux doigts et la cuisine toute collante pendant les séances "confitures-maison")
du thé Lapsang Souchong de chez Mariage Frères
un assortiment de thés Kusmi (dont un thé vert aromatisé à l'herbe de bison. Certains ont une herbe de bison dans leur bouteille de Vodka, moi, c'est dans ma boîte de thé !)
et quelques autres petites bricoles, mais je ne peux pas le dire, c'est pour offrir...

Pour les adresses, je publierai très vite mon petit carnet d'adresses parisien, des fois que vous prenne l'envie de faire du tourisme culinaire à votre tour !

mardi 18 octobre 2005

Plutôt deux fois qu'une !

Voilà ma seconde recette sur le thème des poivrons et du thon. Elle a régalé nos derniers invités, et figurez-vous que même notre amie végétarienne en a pris (en retirant les morceaux de thon, quand même) !



Flan de thon et de poivrons

Pour 8-10 personnes
300 g de thon
5 poivrons confits pelés
150 g de farine
2 c. à s. de levure
4 œufs
4 c. à s. d’huile d’olive
2 branches de romarin frais
1 grosse poignée de noisettes concassées
12,5 cl de lait
sel, poivre blanc
beurre

Préchauffez le four à 180°C.
Ouvrez les poivrons en 2, retirez les pépins et placez-les au four à 180°C jusqu'à ce que la peau brunissent. A la sortie du four, mettez-les dans un sac plastique quelques minutes avant de les peler.
Beurrez un moule à cake.
Coupez le thon en gros dés.
Mélangez la farine, la levure, les œufs (un à un). Ajoutez l’huile, le lait, une pincée de sel, un tour de moulin de poivre blanc.
Versez la pâte dans le moule. Enfoncez dedans les poivrons (en lanières, en dés, comme vous voulez) et le thon.
Enfournez pour 1h10 – 1h15.
Servez tiède ou froid.
Accord met-vin de Patrick : Côtes de Provence rosé La Courtade 2001

Blog Appétit : 5ème édition

Et voilà le jour J, celui que tous les bloggueurs gourmands attendent depuis des semaines ! Merci à Requia pour le choix des deux ingrédients. Et voilà, sans plus tarder ma recette.



Poivrons farcis au thon

Pour 3 gros poivrons
(je vous laisse choisir la couleur, vous aurez peut-être envie de l’assortir à la couleur de votre nappe !)
250 g de thon rouge
4 tomates confites
2 œufs
1 c. à c. de grains de cumin
3 c. à s. de riz cuit
50 g de feta
sel
poivre blanc de Malabar
huile d’olive

Préchauffez le four à 200°C.
Faites cuire le riz à l’eau.
Battez les œufs avec une pincée de sel, une de poivre et le cumin. Ajoutez la feta en dés et les tomates en morceaux. Ajoutez le thon coupé en dés. Coupez le sommet des poivrons, ôtez les pépins et la chair blanche. Gardez le chapeau.
Mélangez la farce avant de remplir les poivrons.
Placez les poivrons debout sans leur chapeau dans un plat allant au four légèrement huilé. Enfournez. Au bout de 15 minutes revêtez les poivrons de leurs chapeaux et prolongez la cuisson 35 minutes.

Accord met-vin de Patrick : Mercurey blanc Château de Chamirey "La Mission" 2001

Une fois le chapeau retiré, ils ressemblent à ça :


Blog Appétit !

dimanche 16 octobre 2005

Le potimarron de Danielle

Il y a quelques temps, je recevais un mail d'une toute nouvelle lectrice de ce blog qui me donnait une recette très sympa de riz au lait. Sa recette nécessitant quelques ingrédients que je n'ai pas encore réussi à réunir, je n'ai pas encore pu la tester, mais je ne désespère pas... (non, n'insistez pas, je ne vous donnerai pas cette recette avant d'en avoir profité moi- même ! Ahhh, l'égoïste !)
Puis juste avant mes vacances, je reçois un nouveau mail de Danielle qui me propose un troc virtuel : elle me fournit un ingrédient tout droit sorti de son jardin (j'ai remarqué que les gens qui avaient des jardins aimaient m'en faire profiter d'une manière ou d'une autre, ça me fait extrêmement plaisir... continuez !). En échange, j'imagine une recette pour utiliser ce bel ingrédient. Marché conclu !
J'ai filé au marché (enfin, avant, j'ai filé au Portugal, je suis revenue, puis j'ai filé au marché, pour être exacte) pour devenir l'heureuse propriétaire des petits frères du joli potimarron de Danielle et de quelques autres bricoles. Puis je me suis mise aux fourneaux.



Danielle, tu le reconnais ?




Potimarron au four et sa soupe de patates douces et carottes
Pour 4 personnes
en guise de soupières : 4 tout petits potimarrons ou un très grand
3 carottes (env. 325 g)
2 patates douces moyennes (env. 350 g chacune)
1 pomme
sel
cannelle
gingembre
muscade
crème fraîche épaisse
quelques graines de courge
Préchauffez le four à 180°C.
Lavez les potimarrons, coupez leur la tête pour obtenir un chapeau, à l'aide d'une cuillère, videz-les de leurs graines et de la pulpe.
Placez les chapeaux à plat et potimarrons debout dans un plat allant au four légèrement huilé et avec un peu d'eau au fond.
Enfournez-les jusqu'à ce qu'ils soient tendres et dorés (ça a pris 1h10 pour le mien, pour vous donner une idée). Attention, le chapeau cuit beaucoup plus vite (j'ai retiré le mien du four au bout de 30 minutes).
Epluchez les carottes, la pomme et les patates douces. Coupez-les en morceaux et faites-les cuire 10 minutes à la cocotte minute avec un demi litre d'eau et une pincée de sel.
Quand c'est cuit, ajoutez 2 c. à c. de cannelle, 1 de gingembre, 1 de muscade, 2 c. à s. de crème fraîche puis mixez le tout.
Remplissez les potimarrons cuits de cette soupe. Enfournez pour 20 minutes supplémentaires (si le chapeau est déjà bien doré, ne l'enfournez que quelques minutes à la fin).
Au moment de servir, vous pouvez ajouter quelques graines de courge sur la soupe.

Danielle, j'espère que cette recette est à ton goût... j'attends avec impatience un nouveau produit de ton jardin.

vendredi 14 octobre 2005

Humeur du jour : euphorie !

- 7 médailles pour la France aux championnats du monde d’escrime à Leipzig,
- le soleil brille sur Cologne,
- ma libraire préférée a adoré les souvenirs de vacances que je lui ai rapportés de Lisbonne,
- je bosse cet après-midi donc j’ai eu le temps de faire plein de choses ce matin,
- ah, et puis… la semaine prochaine, je vais à Paris !

A moi la vie parisienne pendant 2 jours.
Au programme : rencontres avec des bloggueuses gourmandes, visite à mon grand cousin et à sa belle épouse, papotage avec mes copines, soirée avec Clotilde et tous les amis de Chocolate&Zucchini (Ah ! la voilà la raison de cette escapade !), shopping gourmand, musées, flâneries… Je crains de ne pas avoir assez de temps ! on verra, en tout cas, j'ai la ferme intention d'en profiter au maximum...

Mais en attendant, encore quelques mots sur le Portugal et quelques images...

Quelques souvenirs gourmands qui seront dégustés avec nos voisins pendant la soirée photos-vidéo qu'on est en train d'organiser pour se replonger dans l'atmosphère magique de Lisbonne :




fromages (queijo de Azeitao DOP, conseillé par Elvira, j'imagine que DOP est l'équivalent d'AOC, queijo ovelha curado), pâte de piment doux (conseillée par Elvira !), porto vintage (encore conseillé par Elvira !!) et enfin, marmelada (pâte de coing) de Belém, cousine très proche des pasteis que je vous présentais hier puisqu'elle vient de la même boutique,
c'est prometteur...


Et quelques images prises par-ci par-là dans la belle capitale :










jeudi 13 octobre 2005

La ville de mes rêves...

Depuis quelques jours, j’en suis sûre, la ville de mes rêves est Lisbonne.
Par chance, Francis aussi est tombé sous le charme. Donc si on doit déménager prochainement, ce sera là-bas et nulle part ailleurs ! on ne parle pas le portugais ? ce n'est pas grave, le portugais, ça s’apprend. Quand on peut apprendre l’allemand, on peut apprendre le portugais.

Vous l’aurez compris, nos mini-vacances au Portugal se sont bien passées. On nous avait prévenus : « vous verrez, c’est une ville magnifique, il fait bon vivre à Lisbonne ».
Pendant ces quelques jours, on a arpenté les ruelles, escaladé les collines, flâné dans les jardins, on a parcouru la ville à pied, en tramway, en bus, en métro… on a humé les odeurs, on a écouté les gens, regardé les couleurs. Et évidemment, on a mangé !
Du poisson, de la morue bien sûr, mais aussi des sardines, de la seiche, du crabe…
Et puis des pâtisseries… les fameux pasteis de nata dont j’avais lu en salivant la recette qu’en donnait Elvira sur son blog, il y a quelques mois.


Les pasteis, ces petits flans aux oeufs et à la crème dans un petit fond de tarte croustillant, ont fait office de desserts, goûters et petit encas, à chaque moment où la faim se faisait sentir. Et avec les kilomètres que nous avons avalés, la faim se faisait ressentir souvent, croyez-moi ! Quand on en achète plusieurs, les pasteis sont emballés dans un joli petit carton qui les protège de tout, sauf des gourmands. Le vendeur prend soin de les empiler par paire. Ils se font face 2 par 2, de sorte que chaque petit pastel tienne tête à un de ses compatriotes et tourne le dos à un autre. Pour les accompagner, un petit sachet de sucre et un de cannelle moulue. Il ne manquait que la cannelle (mon épice préférée parmi toutes) pour obtenir la perfection !
Selon Elvira, les pasteis de Belém sont « les meilleurs de tout le Portugal, voire du monde entier », et j’ai vérifié (plusieurs fois) : de tout le Portugal, je ne sais pas, mais de Lisbonne, c’est sûr !


Un petit pastel sur les genoux d'une grande gourmande (devinez qui ?), quelques instants avant d’être copieusement saupoudré de cannelle et goulûment avalé en quelques bouchées.


Notre seul regret pendant ce séjour, c'est de n'avoir pas pu rencontrer quelques uns des bloggueurs gourmands installés au Portugal. On a dû se contenter d'une rapide entrevue avec Kofi Annan au musée Calouste Gulbenkian. En effet, comme le garde du corps de monsieur n'avait pas été prévenu de notre visite, nous avons dû laisser la place pour que Kofi puisse admirer les tableaux de Francesco Guardi en toute tranquillité. Faut dire que 2 allemands et 2 français à Lisbonne, qui font les clowns dans un musée et qui, au détour d'un tableau, tombent sur Kofi Annan, c'est pas très discret ! Ah, ils ne savent pas se tenir ces touristes...

Antiga Confeitaria de Belém
84-92 rue de Belém
1300-085 Lisboa


Une autre adresse gourmande conseillée par Elvira et que nous sommes allés tester :
Confeitaria Nacional
18B-18C Praça da Figueira
1100-241 Lisboa

vendredi 7 octobre 2005

Lisbonne, nous voilà !

Francis et moi partons quelques jours à Lisbonne faire le plein de soleil et de vitamines avant d'affronter les frimas de l'hiver. Au programme de ces mini-vacances : repos, visites culturelles, découverte de la gastronomie locale...
Je compte bien profiter de ce court séjour pour vérifier si nos amis bloggueurs installés au Portugal nous disent bien toute la vérité, rien que le vérité ! Afin d'en avoir le coeur net, et si leurs emplois du temps le permettent (Ouh, ça rime !), j'irai peut-être même jusqu'à rencontrer certains d'entre eux pour les soumettre à quelques questions entre 4 z'yeux. Parce que ça suffit de nous narguer à longueur d'année. Quand l'une ne se plaint pas des (soi-disant) tonnes de figues dont elle ne sait plus que faire, c'est un autre qui dit qu'il est envahi par les pastèques juteuses et sucrées à souhait. Et comme si ça ne suffisait pas, ils osent afficher sur leurs blogs la météo locale... Non, mais, ça ne va pas se passer comme ça. Alors Jean-Paul, Elvira et compagnie, tenez-vous prêts : j'arrive !
Je serai de retour sur ce blog dans une toute petite semaine... d'ici-là, n'hésitez pas à aller faire un tour chez tous nos amis bloggueurs gourmands, portez-vous bien... et cuisinez !

mercredi 5 octobre 2005

Après la gelée : la pâte

Et voilà, comme promis, une recette de pâte de coing. Mais avant de vous la livrer, je vous raconterai un petit bout de ma vie. Un blog, c'est aussi fait pour ça non !
Pour moi, la pâte de coing, c'est un souvenir d'enfance. Ma mamie en fait tous les automnes et en quantité. Elle sait qu'il y a des amateurs dans la famille (des pâtes-de-coing-addict, conditionnés depuis leur plus tendre enfance par leur tendre mamie). Quand j'étais petite, mais pas trop, quand octobre arrivait, je guettais le cognassier à l'entrée de la piscine où on allait tous les dimanches matins. Quand l'arbre croulait sous les fruits, c'était le signe que la saison avait commencé. Je savais alors que le dimanche après-midi où mamie nous dirait, avec des étincelles dans les yeux "j'ai fait de la pâte de coing..." n'allait pas tarder à arriver. Et le jour J, qu'est-ce qu'on était heureux ! je crois que tout le monde attendait ça, pas seulement moi. Evidemment, une fois que Mamie nous avait prévenus de ce qu'il y avait dans le placard, on connaissait la suite : " il faut la laisser sécher encore quelques jours." Mais on demandait quand même à la voir, juste pour voir. Alors on allait dans le salon - drôle d'endroit pour faire sécher de la pâte de coing ! mais dans la cuisine, il n'y avait plus de place car dans le buffet, il y avait déjà un gâteau ou une tarte en sursis jusqu'au goûter et des chocolats prêts à faire leur devoir de chocolats avec le thé ou la camomille - donc la pâte de coing était reléguée dans le salon pour couler des jours de séchage heureux. On ouvrait la porte du placard : "Oh, elle est belle ! Oh, elle a l'air bonne ! t'es sûre qu'elle est pas sèche ? ". Je ne sais quels arguments les plus gourmands que moi avançaient pour convaincre Mamie, mais à chaque fois, on arrivait quand même à avoir une petite lichette de la pâte pas encore assez sèche mais déjà tellement bonne. Et on repartait toujours avec une barquette en alu remplie de cette précieuse gourmandise " à laisser sécher quelques jours".

C'est le moment de faire une petite aparté...

Maintenant que quelques années ont passées, Mamie - je m'adresse à toi car je sais que tu me lis parfois, (et oui les amis, moi, j'ai une Mamie In qui surf sur le net ! et qui quand elle m'appelle me dit :" salut ma grande, tu sais, j'ai lu ton blog, qu'est-ce que c'est bien ! "), donc, chère Mamie, je dois te faire des aveux. Premièrement, on n'a jamais pu laisser sécher la pâte aussi longtemps que tu nous le conseillais (mais ça tu t'en doutais, et c'est pas ma faute, c'est Flo, il est trop gourmand, alors quand il en mangeait, j'en mangeais aussi pour l'accompagner). Deuxièmement, il nous est arrivé de faire quelques infidélités à ta pâte de coing et d'en acheter un peu sous le manteau (je m'explique... vous ne le saviez peut-être pas, mais la pâte de coing est un produit de contrebande... maintenant, vous êtes dans le secret, ouvrez l'oeil...). En effet, quand on allait faire les courses au supermarché, il nous arrivait de prendre de l'essence à la station d'à côté. Le pompiste, un gentil monsieur qui habitait la campagne, avait repéré, on ne sait comment, qu'il avait à faire à une famille de gourmands. Et l'automne venu, il nous proposait en douce quelques douceurs confectionnées avec les fruits de son jardin, dont de la pâte de coing. Au début, on s'est méfié (n'aurait-il pas coupé sa pâte avec un peu de gasoil pour éliminer quelques uns des clients qui l'enquiquinent à longueur de journées ???). Un jour, on s'est quand même laissés tenter, puis après on n'en redemandait ! Voilà, Mamie, c'est dit. J'espère que tu n'es pas fâchée ! Si ça peut te rassurer, on a toujours préféré la tienne de pâte de coing !

Cette année quand j'ai vu des coings arriver sur le marché, j'ai d'abord été surprise (à côté de la piscine où je vais désormais, il n'y a pas de cognassier pour me prévenir), puis j'ai repensé à tout ça et j'ai eu envie de faire la première pâte de coing de ma vie puisque je ne pourrai pas rentrer manger celle de ma Mamie, ni celle du pompiste.
Mais pendant la préparation, j'ai croisé les branches de romarin frais rapportées par les parents de Francis le week-end dernier. " La pâte de coing au romarin, ça pourrait être sympa... " Une infidélité de plus à Mamie, me voilà déjà en train de changer la recette qu'elle vient de me donner (à contrecoeur) au téléphone...
En tout cas, l'essai s'est transformé en succès : les parfums du romarin et ceux du coing se marient à merveilles...



Pâte de coing au romarin
pulpe des coings récupérée lors de la préparation de la gelée
sucre (environ les 2/3 du poids de pulpe, j'ai mis un peu moins)
romarin (1 grosse branche pour 700 g de pulpe)

Passez les coings au moulin à légumes ou au mixer.
Versez la pulpe dans une casserole et ajoutez le sucre.
Faites cuire à feu doux en remuant pendant 5-6 minutes. (attention, ça accroche, ça éclabousse et ça brûle...et oui, ça sent le vécu !)
Coupez finement les feuilles de romarin. Ajoutez-les aux coings et poursuivez la cuisson 5 minutes.
Etalez la pâte sur une plaque garnie de papier sulfurisé.
Laissez sécher 2-3 jours (en théorie) avant de découper la pâte comme il vous plaira : en carrés, losanges, emportes-pièces de toutes sortes... Certains aiment rouler les morceaux dans le sucre en poudre, moi non.
Conservez dans une boîte hermétique, dans un endroit frais.

mardi 4 octobre 2005

Les coings...

Ils ont fait leur entrée sur les marchés, alors profitons-en. Crus, ils sont velus, biscornus, amers et durs comme du bois. Cuits et accommodés d'un peu de sucre, ils dévoilent leurs arômes et régalent les gourmands en pâte de fruit, en gelée, en confiture... à vous de choisir comment vous les préférez. Moi, je les adore en gelée, alors ce sera le sujet du jour.



Un spécimen rapporté du marché et qui m'a fait penser à un manchot empereur...




Gelée de coing à la cardamome

coings
sucre
eau
gousses de cardamome
les proportions sont indiquées ci-dessous




Le petit truc vert en haut du pot, juste en-dessous du couvercle,
c'est une gousse de cardamome qui fait la planche.




Frottez les coings pour les débarrasser de leur duvet. Lavez-les puis séchez-les. Armez vous d'un bon couteau puis coupez les coings en morceaux sans les peler. Otez les parties abîmées. Retirez les coeurs et les pépins et mettez-les dans un torchon noué (choisissez un tissu aux mailles pas trop serrées).
Dans une casserole, mettez la chair des coings et le torchon. Versez de l'eau jusqu'à presque recouvrir les coings et faites cuire sans couvrir sur feu moyen pendant 35 à 40 minutes (les coings doivent être tendres).
Egouttez les coings et pressez bien le torchon avec les pépins dedans pour en extraire le maximum de pectines, d'arômes et de jus.
Dans le jus ainsi recueilli, mettez à infuser quelques gousses de cardamomes légèrement écrasées (j'en ai mis 4 pour 40 cl de liquide). Laissez refroidir.
Ajoutez le sucre (j'ai mis 300 g de sucre pour 45 cl de jus).
Portez à ébullition et comptez 12-13 minutes de cuisson après les premiers bouillons. Remuez de temps en temps. Pour savoir si votre gelée est assez cuite, faites le test de la goutte qui fige sur une assiette froide. Si elle ne fige pas, poursuivez la cuisson 2-3 minutes mais pas plus sinon le goût des coings risque d'être altéré.
Mettez en pot avec les gousses de cardamomes.


Pour vous donner une idée, j'avais 1 kg de coings non épluchés et j'ai obtenu 1 pot moyen de gelée. Le rendement n'est pas terrible, mais le goût... et puis, ce n'est qu'un avant-goût justement car avec la pulpe des coings, qu'est-ce qu'on fait ??? de la pâte de coing ! et ça aussi, c'est terrible ! le suite demain...

Posologie

Manque de tonus, coups de blues à répétition, grosse fatigue, irritabilité, difficultés à trouver le sommeil…
Pas de doutes, ce sont les symptômes d’un manque sérieux de magnésium dans votre alimentation.
Il ne faut surtout pas laisser traîner, car ça peut très rapidement dériver vers des pathologies bien pires encore…
Pas d’inquiétude, grâce aux récents progrès de la médecine, il existe aujourd’hui un remède miracle. Je vous préviens, c’est sans ordonnance et non remboursé par la Sécu, mais il faut savoir ce que vous voulez. C’est soit ça, soit vous ne guérirez pas.
Alors convaincus ? Vous allez tester ? La meilleure parade contre le stress, l’anxiété et tous les maux qui les accompagnent :

le CHOCOLAT




Posologie :
2 carrés de chocolat noir avec une tasse de thé vers 10h30 du matin
2 carrés après le déjeuner, avec un café ou un thé
1 carré avant le coucher, avec une infusion (verveine, tilleul, romarin…)


Pour retrouver une totale sérénité et chasser toutes les tensions qui vous tiraillent, suivez le traitement pendant au moins 15 jours (certains, comme moi, peuvent avoir besoin d’un traitement à vie).
Si les symptômes persistent, vous pouvez remplacer les carrés du matin par du chocolat aux amandes ou aux noisettes.
En cas d’effets secondaires (certains prétendent avoir eu des crises de foie et des maux de tête après une absorption de chocolat en grande quantité, évidemment, s’ils y vont à grands coups de ballotins 3 fois par semaine…), consultez votre médecin.

Si vous vous lassez du traitement et que vous êtes tentés d’abandonner, pourquoi ne pas varier les prises. Essayez donc d’ingérer la dose quotidienne sous forme de mousses, crèmes, fondants, tartes… vous verrez, vous tiendrez plus longtemps et vous vous donnerez ainsi toutes les chances d’arriver au but recherché : la Gourmandise, euh, non, la Guérison.