vendredi 28 septembre 2007

Adieu les salades légères d'été !

Place à l'automne et aux plats roboratifs qui donnent des forces pour affronter la rentrée (un peu tardive pour certaines), le froid et l'humidité...
Aujourd'hui, un petit poulet avec un peu de miel d'arbousier pour l'amertume, quelques raisins pour adoucir et du safran pour parfumer, ça vous tente ? Accompagnez de semoule et de quelques légumes et le tour est joué.



Poulet au miel d'arbousier et au safran
Pour 2 personnes
2 cuisses de poulet
1 oignon
1 c. à s. de miel d'arbousier
12-15 filaments de safran
2 c. à s. de raisins secs blonds
1 c. à s. de pignons de pin
5-6 grains de poivre (aujourd'hui, du poivre rouge du Kerala)
1 feuille de laurier
30 cl de bouillon de volaille
huile d'olive
sel


Emincez l'oignon.
Faites chauffer un peu d'huile dans une cocotte. Faites-y dorer les cuisses de poulet. Retirez les cuisses et faites fondre l'oignon dans la cocotte.
Mouillez avec le bouillon et ajoutez le laurier, les raisins, le safran, 2 pincées de sel et les cuisses de poulet.
Couvrez et laissez mijoter 25 minutes.
Faites dorer les pignons à sec dans une poêle.
Découvrez le poulet, délayez le miel dans la sauce et laissez quelques minutes sur le feu pour que la sauce réduise de moitié environ.
Ajoutez les pignons, un tour de moulin de poivre, mélangez et servez aussitôt.

vendredi 21 septembre 2007

Dernièrement chez épices et compagnie...

Autant vous le dire tout de suite, en ce moment chez épices et compagnie, on se la coule douce... On a bien fait quelques confitures pour ne pas perdre la main, une petite tarte à la mangue (et encore, on n'a même pas fait la pâte) et du riz avec plein de bonnes choses dedans. En bref, on ne se foule pas, on s'en tient au minimum syndical... C'est pas pour autant qu'on glandouille, non, non, non ! On profite tout simplement des derniers jours de vacances (il était temps !) avant le coup de feu de la rentrée tant attendue. On se divertit, on s'amuse, on se balade, on passe du temps avec Stieg Larsson, beaucoup de temps, on cherche de quelle couleur on va repeindre les murs, on se cultive (à défaut de cultiver tout court parce que la main verte, on n'a toujours pas compris ce que cela voulait dire...), on va au cinéma et aux journées du patrimoine pour visiter l'opéra... Chez épices et compagnie, on appelle cela le farniente intelligent et on aime ça !


Opéra de Nice


Comme en ce moment on n'est pas loin de l'Italie, on va au marché en Italie et on y croise de drôles de petites bêtes au détour d'une allée.



Il semblerait qu'ils aient deviné ce qui va leur arriver dans un avenir proche...
Guidés par leur instinct de survie, quelques uns sont prêts à faire le grand plongeon
du haut de leur cagette au risque de se briser la coquille dans l'ultime espoir
d'échapper aux vilains humains qui projettent de faire d'eux leur repas.



A part l'Italie, il y a aussi de chouettes choses à faire dans le coin. Le week-end dernier par exemple, je n'ai pu résister à l'appel de la gastronomie française...
C'est comme ça que je me suis retrouvée aux Etoiles de Mougins.
Evénement qui se passe dans le très joli village de... Mougins. Tenez, voici une petite photo pour vous donner une idée du cadre... On y achèterait bien une maison de campagne si on en avait les moyens...



La liste des chefs présents aux étoiles de Mougins est longue, très longue... Le programme est fourni, très fourni : des démonstrations, des conférences, des signatures, des stands de produits du terroir... De quoi occuper une bonne journée. L'entrée n'est pas donnée, mais on y va quand même... L'entrée payée, voilà qu'on nous enfile (quasi de force) un bracelet en plastique jaune (pas du tout assorti à ma tenue, ça ne va pas du tout ça...). Affublée de ce signe distinctif bizarre, peu confortable et qui me met mal à l'aise, je m'élance dans les ruelles de Mougins en me disant qu'après tout ce n'est pas dramatique, que tout le monde porte le même truc à son poignet, certes je m'en passerais bien, mais comme apparemment, je n'ai pas le choix, je vais faire avec. Avec un peu de chance, je l'oublierai dans 5 minutes toute impressionnée que je serai par le premier chef étoilé ou non que je croiserai...



12h10 : Hélène et sa petite famille sont au rendez-vous. Il étaient à l'heure eux !

Deuxième rendez-vous qu'on ne veut pas manquer : Keisuke Matsushima, un jeune chef japonais qui sévit à Nice. Garçon sympathique et souriant, même pas agacé par le feu La Cornue pas assez puissant pour chauffer sa grande marmite d'huile. Il nous prépare un millefeuille de boeuf au wasabi avec des tempuras de légumes, tout ça dans la joie et la bonne humeur. La dégustation tombe à pic, ça gargouille dur. Le boeuf est un régal, il faut que je lui demande les coordonnées de son boucher ! La démonstration terminée, il est déjà 13h45 et on a un p'tit creux. Mais je ne veux pas risquer de louper une belle démonstration, alors je continue. Je mangerai plus tard. Hélène et le reste de la troupe sont affamés et s'en vont se restaurer.
Je les abandonne lâchement car les pâtissiers entrent en scène à 14h15 au stade des pianos... Je me dis que je me contenterai d'un petit-mini-riquiqui dessert de dégustation qui devrait normalement être proposé en fin de démo...
Christophe Michalak entre sur le terrain, suivi de près par Nicolas Boussin, à droite leurs co-équipiers s'attaquent à une pièce en chocolat ce qui me semble être de la folie vue la température qui règne sous le chapiteau. D'accord, on est bientôt en automne et la température devrait descendre, mais on est un peu dans le sud de la France quand même... à quoi ils pensent ?! je trouve ça suicidaire, mais j'admire le boulot...
Hormis le présentateur qui parle un peu trop souvent et un peu trop fort à mon goût, la démonstration est agréable. Je suis du mauvais côté pour voir les gestes techniques, tant pis. Les pâtissiers ne sont pas avares en explications, en petits conseils, ni en sourires charmeurs... et la mayonnaise prend bien, surtout avec les dames, tout le monde les veut dans l'appareil photo un fouet ou une maryse à la main !
Vient le moment tant attendu par mes papilles et surtout par mon estomac : la dégustation. Et là, c'est une véritable guéguerre qui commence dans le public. Ça joue du coude, ça râle, les plus polis lèvent le doigt comme à l'école. Moi, je suis au bord de l'épuisement et carrément en hypoglycémie (ça t'apprendra à croire que tu peux tenir sans déjeuner jusqu'à 15 h, mais bon, tu régleras tes comptes avec ta conscience une autre fois, là, il faut ménager tes forces puisque visiblement, tu n'auras pas le plaisir de goûter quoi que ce soit... )
J'ai bien tenté de m'approcher d'un piano à la fin pour voir s'il ne restait pas une miette dans une gamelle. Et bien, vous me croire ou pas, j'ai l'impression que quelqu'un était passé juste avant et avait léché les casseroles...
Du coup, je sors du chapiteau très déçue et très affamée, limite paniquée car je sais que ne pas manger peut provoquer chez moi des chutes et pas seulement de tension.
C'est-y pas un comble de crever la dalle dans un festival gastronomique... bon, d'accord, je l'ai un peu cherché mais quand même...
Heureusement, à moins de 100 mètres, j'aperçois le stand de Graine et ficelle. Je goûte une confiture de haricots verts surprenante mais délicieuse sur un petit bout de pain tellement réconfortant.. Aaaaah quelques calories, qu'est-ce que ça fait du bien ! Le bout de pain descend dans mon estomac toujours très vide et je me dis : avec ça, tu tiens au moins 15 minutes. Autrement dit, ma cocotte, t'as 15 minutes pour te trouver à manger avant de défaillir.

Ouf, voilà mon sauveur. Clément vient me chercher pour rejoindre la troupe au restaurant. Et là, je ne me gêne pour engloutir un fondant au chocolat direct sans passer par la case entrée, ni par la case plat ! (d'ailleurs, il valait mieux car le service était terminé depuis belle lurette).

Enfin, un instant de calme dans cette frénésie gastronomique et hypoglycémique. C'est alors que mes yeux se posent sur ce fichu bracelet jaune. Je ne vais quand même pas me trimballer avec toute la journée... Impossible à ouvrir, difficile à enlever car très étroit et sans avoir de grandes paluches, j'ai quand même une taille de main respectable. Aïe, ça fait mal... mais j'y arrive finalement. Délivrée de mon boulet, je reprends la visite avec mes acolytes cette fois.
Direction le laboratoire du goût pour voir Laurence Salomon. Et mince, trop tard, et pourtant la rumeur dit qu'elle a fait durer le plaisir et explosé le timing ! on a failli la voir...
On reste au laboratoire du goût pour assister à la démonstration suivante et à celle d'après qui nous fera embarquer pour le Liban avec deux femmes extraordinaires, pleines de générosité. Curieusement, c'est la première démonstration à laquelle j'arriverai à goûter à tout ! Nazira et Cynthia, vos lentilles et votre crème à la rose et à la fleur d'oranger ont été ce que mon estomac me réclamait depuis l'épuisement des réserves du petit-déjeuner ! MERCI ! Mes papilles me chargent également de vous dire qu'elles ont été enchantées !
Sous le charme de Nazira et Cynthia, le sourire aux lèvres, on s'apprête à partir mais on nous dit qu'il y a une dernière démo au stade des pianos, alors pourquoi pas.
C'est ainsi que l'on termine la journée en beauté avec Patrice Hardy et ses truffes (pas pu goûter), Jean-Marie Gautier et son foie gras aux carottes, à l'orange et au porto (une merveille) et Jean-Yves Leuranguer et son ingrédient mystère (pas pu goûter, mais cela ne m'a pas empêchée de trouver l'ingrédient mystère, et toc !).

Que vous dire de plus sur les étoiles de Mougins ? qu'on y croise des chefs à tous les coins de rue, des Thermomix à tous les coins de rue aussi et des pianos qui iraient bien dans ma cuisine, si, si, je vous assure ! que la journée a très bien terminé alors que mes premières impressions étaient mitigées, que les membres de Générations.C ont l'air bien sympathiques - petit coup de coeur pour la bonne humeur de Flora Mikula et d'Eric Guérin (mais si je vous dis que je n'ai pas pu goûter à leurs plats, ça vous étonne ?)...

Sinon, beaucoup moins agréable mais ça justifie également mon abandon temporaire de ce blog : voilà 2 jours que je me bats contre une colonie de blattes mystérieusement tombées du ciel ou plus exactement de la fenêtre de la voisine du 4ème étage. La voisine d'à-côté ayant eu la mauvaise idée de sortir la tête à ce moment là, j'ai accouru à sa rescousse et abattu sauvagement quelques dizaines de bestioles - les petites comme les grandes, pas de pitié pour les bébés de cette espèce, désolée- à grands coups de sandalettes (que j'ai désinfectées ensuite, moi qui suis anti-produits-qui-tuent-tout d'habitude... c'est dire à quel point j'ai été traumatisée).

Enfin, ces jours-ci, je m'applique à prendre le soleil et parfaire mon non-bronzage histoire d'avoir l'air moins malade et ne pas effrayer ma mamie quand j'irai la voir en rentrant de vacances d'été...

Je vous retrouverai dès que j'aurai quelque chose de bon à vous mettre sous la dent. Pour le moment, je dois organiser mon rapatriement à la maison et partir à la recherche de ma nouvelle tenue d'écolière...

vendredi 14 septembre 2007

Envie de lecture ?


Quelques liens vers quelques blogs et quelques sites,
pour s'en mettre plein les mirettes ou pleins les oreilles...

Quelques blogs lyonnais ou presque...
A turtle in a kitchen
Bliss in the kitchen
Chocolat et caetera
Cuisine et voyage
Cuisine plurielle
Cuisinière nomade
Gourmandises
Goûts et parfums
Khala et compagnie
I love bonbons, le blog de Violette et Berlingot
Le blog de la Cath
Les délices de Manon
Lolo l'écolo
Lucy's kitchen notebook
Ma cuisine rouge
Mes pieds dans le plat
Popote de Véro
Un tiroir ouvert le blog de mon collègue Raphaël
WooZ GooD


Au début, je lisais quelques blogs culinaires...

Au bain Marie !
Café créole
Cannelle et cacao
C'est moi qui l'ai fait !
Chez Requia
Chocolate and Zucchini (en anglais)
Clea cuisine
Ester's Kitchen
Il cavoletto di Bruxelles (en italien)
Je mijote
La cuisine de Mercotte
La cuisine du jardin
Le hamburger et le croissant
Les casseroles de Nawal
Les gamelles d’Emmanuèle
Mes pieds dans le plat ! , le blog de ma chère Léa
Pérégrinations gastronomiques de Patrick
Saveurs mexicaines
Tasca da Elvira
Tea time (en allemand ou turc)
101 Cookbooks (en anglais)


Et puis sont arrivés les p'tits nouveaux, puis d'autres,
et quelques dizaines d'autres encore...


Adèlices
A Foody Froggy in Paris
A la table de L
Amuses bouche
Assiettes gourmandes
Auntie Jo Funny little kitchen
Aux délices d'Hélène
Aux petits oignons
Avis aux gourmands
B comme bon
Beau à la louche
Bienmanger passe à table
Bio Gourmand
Blogochoc'
Chez Becky et Liz
Chez Cathytutu
Cocotte et biscotte
Cook up
Cuisine de la mer
Cuisine et compagnie
Cuisine et ceatera
Cuochi di carta
Dans la cuisine du grumeau
Délices etcaetera...
Delicious days
(en anglais, mais en direct de Munich !)
Des goûts et des couleurs
Desperate Hausfrau
Du chant plein les casseroles
Flagrant Délice
Follow me all the way
Food Beam
Frais !
French Bento
Gastronomades
Gérard Vives, cuisinier des épices
Gloubiblog
Gorgeous and Delicious
Gourmandises chroniques
Home Made With Love
Il en faut peu pour être heureux
Kafka na Praia (en portugais)
Kusmi cooks tea
La Belle au blé dormant
La cuisine des Poëtte
La marmite de Cathy
La tartine gourmande
L’assiette de Mimosa
Le blog gourmand
Le blog sur le plat
Le chou de Bruxelles
Le confit c'est pas gras
Le placard d'Elle
Le pétrin
Le sens du goût
Les agapes de Débo
Les bonheurs de Sophie
Les Miam miam d'Annabel
Les p'tites zidées
Lisson
Ma dolce vita
Mais pourquoi est-ce que je vous raconte ça…
Mais qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
Marmite d'un p'tit point
Miamourdises
Menus-propos
Mes petits plats
Mitaine écarlate
Mon petit blog de riz
Nanout cuisine
Papilles et pupilles
Passe-moi ta recette
Péché de gourmandise
Plus au sud
La popote et le tricot de Lolo
Sens du goût
Sommelier
Table à découvert
Thym citron
Tours et tartines
Verdurette
Wie Gott in Deutschland (en allemand)

Retrouvez les blogs culinaires qui ne figurent pas ici (parce que je n'ai plus
le temps de mettre à jour ma liste) sur Blog actu...

Les chefs aussi sont sur la toile...

Alain Passard
Chef Damien
Michel Bras
Christophe Felder
Pierre Gagnaire
Pierre Hermé
Pierre Marcolini
Les sardines filantes
Jamie Oliver
Olivier Roellinger
Laurence Salomon
Chef Simon
Gérard Vives

Quelques sites à dévorer sans modération...

A.F.Touch-cuisine
Aliments riches
Alimentation France
Cocooking
Cuisiner en ligne
iSaveurs
Choco-club
 Fédération française de cuisine amateur
Goosto
Les chocolats
Marmiton
Saveur
750 g.com

Parfois je sors de ma cuisine et je vais...

ravir mes yeux chez Anne Bernard,
lire les conseils du géant vert,
ou bien croquer une griotte,
faire mes courses pour la planète,
dire bonjour aux pandas,
me perdre en terre sauvage,
écouter ce cher Denis,
réviser mon allemand,
ou mon anglais,
rêver que Tricia Guild serait une bonne copine...

mardi 4 septembre 2007

Encore un cake aux figues ?!

Oui, mais cette fois, il est à la confiture de figue !
Il fallait bien trouver une solution pour venir à bout de la confiture de figue 2006 avant de goûter à la confiture de figue 2007 que m'a offerte Kashyle ! J'ai beau avoir un appétit d'ogresse au petit-déjeuner, mes tartines ont beau être extensibles, y a rien à faire... C'est que quand on a entamé la confiture de griotte et la gelée de groseille de mamie, qu'on a fait une razzia de pêche-sariette et de pêche-framboise chez les copains, qu'à la maison, il y a la gelée de vin d'Auntie Jo et la confiture poire-lavande de l'année dernière qui attendent, ça fait beaucoup... Si on veut s'en sortir, il faut trouver des subterfuges pour faire descendre les stocks sinon, on y est encore dans un an !
Ne vous méprenez pas, si j'ai l'air de me plaindre comme-ça, en fait, j'adore trouver des subterfuges et j'adore crouler sous les pots de confitures à longueur d'année !



Cake à la confiture de figues et à l'anis vert

Pour un cake
220 g de farine de blé
80 g de farine de châtaigne
1 sachet de levure
3 oeufs
10 cl de lait demi-écrémé
10 cl d'huile d'olive
100 g de sucre
5 c. à s. de confiture de figue
2 c. à c. de grains d'anis vert
100 g de raisins secs


Préchauffez le four à 180°C.
Beurrez et farinez un moule à cake.
Faites tremper les raisins secs dans un peu d'eau tiède.
Mélangez le lait, l'huile, le sucre et les oeufs battus.
Ajoutez les farines tamisées, l'anis et la levure. Mélangez bien et ajoutez la confiture de figue et les raisins égouttés.
Versez dans le moule et enfournez pour 45 minutes environ. Démoulez tiède.