lundi 26 février 2007

Tagliatelles de carottes à la marocaine

Une entrée parfumée pour 6 convives, ça vous dit ?

Il vous faudra :
1,2 kg de carottes
3 petites oranges
1 citron
2 c. à c. de cassonade
3 petites gousses d’ail
1 c. à c. de graines de coriandre
2 c. à c. de grains de cumin
1 c. à c. bombée de ras el hanout
1 petit bouquet de coriandre fraîche
huile d’olive
sel
poivre noir




Pressez les agrumes et zestez le citron.
Epluchez les carottes et coupez-les en lamelles à l’aide d’une mandoline ou d’un économe.
Dans une sauteuse, versez les jus d’agrumes, 3 c. à s. d'huile d'olive, le zeste du citron, la cassonade, l’ail finement haché, la coriandre et le cumin grossièrement concassés.
Ajoutez les carottes, mélangez et faites cuire à couvert 7 – 8 minutes (comptez quelques minutes de plus si vos tagliatelles sont épaisses ou si vous souhaitez des carottes fondantes plutôt que croquantes).
Ciselez les feuilles de coriandre.
Salez, poivrez les carottes et saupoudrez-les de ras el hanout.
Ajoutez la coriandre, mélangez. Rectifiez l'assaisonnement. Laissez refroidir et réservez au frais 1 à 2 heures avant de servir.

dimanche 25 février 2007

Carbonade Flamande douce amère

Avec cet hiver qui se déguise en printemps puis redevient hiver en moins de deux, c'est délicat de se lancer dans des plats roboratifs pour peu qu'on se décide le jour où il fait justement 18°C...
Comme ces jours-ci, la pluie tombe de temps en temps et le froid repointe le bout de son nez, au moins le soir, j'ai eu envie d'un vrai plat d'hiver. Une petite carbonade flamande, comme au bon vieux temps (pas si vieux que ça) où j'étais étudiante à Lille. Si tout à l'heure, je vous parlais de mon pain d'épices au miel d'arbousier, c'était justement en prévision de la petite carbonade que voilà...
Avant la recette, deux mots sur le fameux miel que vous avez peut-être zyeuté tout à l'heure ici-même et qui vous a peut-être intrigués autant que moi. Que puis-je vous dire du miel d'arbousier ? Qu'il y a quelques mois, j'ignorais encore son existence quand Jean-Claude, un charmant apiculteur, m'a présenté son miel fétiche en ces termes : " un miel atypique qui réveille les papilles ".
Il s'agit d'un miel sucré (jusque là, rien d'anormal) et amer à la fois. Les abeilles du sud de la France récoltent le nectar des fleurs d'arbousier (petite clochettes toutes blanches) qui donnera ce miel étonnant récolté vers le mois de novembre. S'il est assez peu connu en France, le miel d'arbousier a déjà été adopté il y a belle lurette par nos amis italiens et sardes.



Ma curiosité éveillée et mes papilles réveillées, j'ai humé et goûté ce fameux miel dès son arrivée chez moi. Surprenant ! Si vous êtes amateurs de saveurs amères, qu'à l'apéro, vous êtes Suze sinon rien, le miel d'arbousier est fait pour vous ! La description organoleptique nous dit : arôme faible d'acroléine, léger goût de matières organiques brûlées, très forte amertume due à l'arbustine. Voilà ce que je pouvais vous en dire !

Si vous avez envie de découvrir le miel d'arbousier, vous pouvez le commander auprès de Jean-Claude Lemonnier
jclemon2005@yahoo.fr
2 place du 11 novembre
30230 RODILHAN


Et si vous voulez en savoir plus sur l'arbousier en lui-même, rendez-vous ici, vous verrez pourquoi on l'appelle aussi "arbre à fraises".

Carbonade flamande douce amère
Pour 8 personnes
1,6 kg de boeuf (paleron, jumeau)
1,25 l de bière blonde
2 gros oignons
30 g de beurre
1 c. à s. de miel d'arbousier
1 feuille de laurier
1 petite branche de romarin
125 g de pain d'épices au miel d'arbousier
1/2 cube de bouillon de volaille déshydraté
1 c. à s. de moutarde à l'ancienne
2 c. à s. de vinaigre de vin rouge
sel, poivre

Coupez les oignons en rondelles et la viande en morceaux d'environ 5 cm de côté. Faites revenir la viande dans le beurre. Quand elle est légèrement colorée, retirez-la de la cocotte.
Faites revenir les oignons dans la cocotte puis remettez-y la viande.
Ajoutez la moutarde, le vinaigre, le bouillon de volaille déshydraté, le miel d'arbousier, le laurier et le romarin. Salez, poivrez.
Versez la bière, mélangez et laissez mijoter 2 heures à feu doux et à couvert.
Au bout de 2 heures, ajoutez le pain d'épices émietté pour épaissir la sauce. Mélangez pour bien enrober la viande.
Servez avec des frites pour faire plus vrai, ou avec des pommes de terre à l'eau, du riz... des féculents quoi !

La carbonade, c'est très bon réchauffé, je précise car vous vous doutez que la recette étant pour 8 personnes, la même personne en mangera plusieurs fois.

Pain d'épices au miel d'arbousier

Je vous préviens tout de suite, ce pain d'épices n'est pas du genre de ceux que je tartine de beurre au petit déjeuner pour tremper dans mon chocolat au lait. Non, ce pain d'épices-là a un petit goût amer qui lui vient du miel que j'ai utilisé pour le réaliser. Du coup, ce pain d'épices-là serait plutôt du genre de ceux qu'on utilise en cuisine... La suite au prochain numéro !





le fameux miel...


Pain d’épices adapté pour l’occas’
Pour un moule à cake de 20 cm de longueur
250 g de farine
90 g de cassonade
2 c. à c. bombées de levure chimique

2 c. à c. d’anis en grains
3 c. à c. de cannelle en poudre
2 c. à c. de mélange 4 épices (poivre, gingembre, girofle et muscade)
0,2 l de lait
5 c. à s. de miel d'arbousier
1 pincée de sel

Mélangez tout ça et laissez reposer au frais pendant 2 heures. Ajoutez un œuf et 5 grosses cuillérées à soupe de miel d’arbousier. Versez la pâte dans un moule à cake beurré. Faites cuire 45 minutes à four préchauffé à 180° C.

jeudi 22 février 2007

Mardi-gras, c'était mardi !

Comme j'avais manqué la Chandeleur, j'ai rattrapé le coup en faisant des crêpes pour Mardi-gras et j'ai commencé dès le p'tit déj' ! Ma petite blondinette de nièce était ravie de cette envie subite de sa tatie, même si elle m'a avoué en chuchotant qu'elle préférait les bugnes.
J'avais évidemment envie de faire plaisir à la mistinguette, mais de là à transformer ma cuisine en bac à friture géant au saut du lit... non merci !
Au saut du lit justement, il valait mieux que je me fie à une recette car mon pifomètre met généralement un certain temps à se réveiller. J'ai donc utilisé la recette 4-3-2-1 de Francine qu'on m'avait soufflée à l'époque de la Chandeleur. Résultat : impeccable (enfin, hormis la première crêpe, mais c'est normal, non ?!).

Vous vous doutez bien qu'une tatie à l'enthousiasme débordant dès le matin - malgré un réveil très matinal à cause de vilains cauchemars ayant réveillé ladite blondinette - fait toujours plus de crêpes qu'il n'en faut. Il a donc fallu trouver une utilisation à toutes ces crêpes que l'estomac de moineau n'a pas pu engloutir.
J'ai donc préparé une ribambelle de ficelles picardes pour épuiser les stocks. La moitié nourrira la tatie enthousiaste pendant une bonne semaine et le reste a filé au congélo pour les soirs de flemme.




Pour les crêpes, voici la fameuse recette 4-3-2-1 :
Avec un verre de 30 cl comme mesure et des oeufs moyens, vous obtiendrez environ 22 crêpes.
4 verres de lait
3 oeufs
2 verres de farine fluide
1 pincée de sel
Mélangez les oeufs, le sel et la farine avant d'ajouter le lait peu à peu en mélangeant bien. Laissez reposer la pâte 30 minutes au frais avant de faire cuire les crêpes et de les réserver pour préparer les ficelles.

Ficelles picardes
Pour 16 ficelles (comptez 2 ficelles par personne)
16 crêpes
8 tranches de jambon blanc
5 échalotes
1 blanc de poireau
350 g de champignons de Paris
60 g de farine
80 g de beurre + un peu pour le plat
90 g de fromage râpé (gruyère, parmesan ou fromage sans nom)
60 cl de lait
25 cl de crème fleurette
1 pointe de couteau de noix de muscade râpée
sel
poivre de votre choix


Emincez les champignons, le blanc de poireau et les échalotes. Faites suer les échalotes dans 20 g de beurre. Ajoutez le poireau puis les champignons. Salez, poivrez et ajoutez une pointe de couteau de noix de muscade. Laissez cuire 15 minutes à feu doux et à couvert.
Préparez une béchamel : faites fondre le reste de beurre, incorporez la farine au fouet en laissant sur le feu 2 minutes. Hors du feu, incorporez le lait peu à peu. Remettez sur feu doux et faites cuire 10 - 12 minutes en fouettant et en veillant à ce que le fond n'accroche pas. Salez et poivrez.
Ajoutez la crème fleurette à la béchamel puis le mélange de champignons, d'échalotes et de poireau.
Garnissez chaque crêpe d'une grosse cuillérée à soupe de sauce. Déposez dessus une demi-tranche de jambon et un peu de fromage râpé. Recouvrez de sauce. Roulez la crêpe et déposez-la dans un plat à gratin beurré. Recommencez pour les autres crêpes. Quand le plat est rempli de crêpes, nappez de sauce et répartissez le reste de fromage râpé sur les ficelles. Passez 15 minutes au four préchauffé à 200°C puis une petite minute sous le grill pour terminer. Servez aussitôt.

mardi 13 février 2007

La grande rue de Vaise

Les lyonnais (et les autres) qui connaissent Vaise seront d'accord pour dire que c'est un quartier qui a bien changé ces dernières années. Avant, c'était pas très joli, un peu triste, gris et pas très animé. Aujourd'hui, c'est plus lumineux, plus dynamique, avec une superbe médiathèque encore flambant neuve, des boutiques sympas... Y a même un Monop' tout neuf, c'est dire ! Malgré ça, on dirait que les lyonnais n'ont pas encore pris leurs petites habitudes dans ce quartier en pleine croissance. C'est pour ça que j'ai choisi de vous en parler en espérant que vous irez y faire un tour pour constater le changement de vos propres mirettes...



J'espère d'ailleurs que ce changement amorcé il y a quelques années va se poursuivre et permettre notamment aux 2 jeunes libraires sympathiques qui viennent de s'installer de fidéliser les gens du coin et des environs. L'endroit s'appelle Au Bonheur des Ogres (comme le roman de Pennac que j'ai dû lire un jour), un nom qui devrait parler à l'oreille de tous les voraces de littérature, de bouquins pour bambins, de livres de cuisine et d'autres belles choses. Si vous tombez au bon moment, vous aurez peut-être en plus la chance de voir une expo photo ou de rencontrer une illustratrice (ou une bloggueuse !).
Je n'aurais pas eu le plaisir de découvrir cette boutique si des espionnes postées dans le 9ème arrondissement ne m'avaient alertée. Maintenant, à chaque fois que je passe dans le quartier (pour aller voir ma mamie ou faire des échanges de chocolat et autres matériels de pâtisserie avec ma copine Flo, par exemple !), je m'arrête Au Bonheur des Ogres.
Quand vous irez (car vous irez, hein ?), je vous recommande vivement d'y aller en fin de matinée. Comme ça, vers midi, quand vous sortirez les bras chargés de bouquins et le sourire aux lèvres, vous n'aurez qu'à traverser la rue et pousser la porte d'un autre bel endroit pour rassasier vos appétits d'ogres.
Dans la Grande rue de Vaise, à quelques numéros de là, se trouve un joli restaurant, pas trop grand où l'on mange divinement bien. Le cadre est sobre, mais chaleureux. Grâce à la cuisine ouverte, on voit le chef s'affairer tout en ayant l'air très calme : il gère bien le chef ! D'ailleurs l'épouse du chef gère tout aussi bien et assure un service discret et attentionné.
Encore une fois, je n'aurais jamais découvert cet endroit sans l'aide de mes espionnes précédemment citées (oui, bon, j'ai une excuse, je n'étais pas là pendant les années de transformation de Vaise, j'ai loupé un épisode, alors j'étais loin de me douter... et puis j'habite à au moins 20 minutes en transports en commun !).
En sortant du restaurant, une dernière suggestion : remontez la grande rue de Vaise en direction de la place Valmy et avant de vous engouffrer dans le métro (ne me dites pas que vous aviez l'intention de prendre votre voiture quand même ?), arrêtez-vous à la médiathèque pour prendre votre carte "Lire, écouter, voir". C'est pas cher et elle est valable dans toutes les bibliothèques de Lyon. Vous pourrez ainsi emprunter un tas de bouquins, revues, CD et DVD pour parfaire votre grande culture générale pour seulement 35 € par an !

Si on récapitule, à Vaise, j'ai donc 3 adresses préférées : la librairie Au Bonheur des Ogres, le restaurant le Verre et l'Assiette et la médiathèque (mais si on compte le Monop', ça fait 4, et si on compte chez Flo, ça fait 5 !).

Au bonheur des ogres
9, grande rue de Vaise
69 009 Lyon
tel : 04 78 83 38 71
horaires :
lundi 11h - 19h
mardi au samedi 10h - 19h


Le Verre et l'Assiette
20, grande rue de Vaise
69 009 Lyon
tel : 04 78 83 32 25
ouvert à midi : du lundi au vendredi (entrée - plat - dessert autour de 21 €, si mes souvenirs sont bons, et ils sont très bons ! Mmmmmm)
le soir : jeudi et vendredi


Pour vous donner une petite idée de la cuisine d'Olivier Delbergues, voici ce que j'ai eu la chance de manger en septembre dernier : filet de bar, purée de potimarron et émulsion de jus d'arêtes à l'estragon, et en dessert, mousse de riz au lait, trait de mangue et crème glacée au chocolat et piment d'Espelette.



Médiathèque de Vaise
Place Valmy
69 009 Lyon
tel : 04 78 83 32 25
Horaires :
mardi, mercredi, vendredi : 10 - 12h, 13 - 19h (et oui, il faut bien que les employés puissent aller manger au Verre et l'Assiette aussi !)
jeudi : 14 - 19h
samedi : 10 - 17h

vendredi 9 février 2007

Surveillez le ciel dans les prochains jours...

... si vous observez dans vos lunettes (g)astronomiques une boîte blanche avec des voyants rouges en orbite autour de notre chère planète, n'y voyez aucun signal envoyé par les petits hommes verts. Il s'agira juste de ma Livebox que j'aurai envoyée valser au fin fond de l'Univers. Y en a marre de cet engin... si je croise un employé d'Orange, il va comprendre qu'une blogueuse privée d'internet, c'est dangereux !
A bientôt... enfin, j'espère.