mardi 29 décembre 2009

Passage en caisse difficile

Journée terminée. Petit tour rapide au supermarché, je n'ai plus de mouchoirs et il me faut des oranges à jus d'urgence car mon capital vitamine est en chute libre.
Mon i-truc sur les oreilles, en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, j'entreprends mon petit tour et jette un oeil sur les chariots alentours par simple curiosité. Hmmm, le réveillon sera gras !
Je fais une escale au rayon fruits et légumes. Tiens, des crosnes. ça fait longtemps que je n'en ai pas mangé. En plus ils sont jolis, fermes et clairs comme il faut. Et si pour mon non-réveillon, je m'en prenais une poignée. Allez, adjugé !
Direction le rayon mouchoirs, vite à la caisse et rentrons au chaud.
Mes achats déposés sur le tapis, je dévisse mon i-truc par politesse.
Bonsoir.
Bonsoir. Vous avez la carte trucmuche ?
Non.
Vous la voulez ?
Non merci. Pensez-vous qu'à 19h55, une journée dans les pattes, avec ce froid de canard, j'ai envie de passer ne serait-ce que 2 minutes à remplir un formulaire pour être fichée dans votre base de données et recevoir des courriers avec vos offres exceptionnelles dont je n'ai rien à faire...
Ah bon !
Bip (les mouchoirs) bip (les oranges)
C'est quoi ça ?
Des crosnes. Sniff. Vite les mouchoirs, bon sang.
Ah ouiiiiii, des cônes ! On en vend tellement pas souvent. Bah, je trouve pas le prix... Peut-être avec les navets. Nooooon. Peut-être en tapant patates...
Je ne vois pas pourquoi en cherchant les patates elle trouverait le prix des crosnes. Quelque chose m'échappe...
Dis Pierrette, c'est quoi le code des cônes ?
C'est pas des cônes Michèle, c'est des crosnes.
Aaaah, c'est parce que la dame elle est enrhumée et j'ai compris des côôônes mais c'est des crrrrrosnes.
Bon, on va pas y passer la soirée. Elle commence à me casser les pieds. Je demande rien de plus que de payer mes mouchoirs, mais voilà qu'elle a envie de parler. Les gens qui tentent de discuter quand on n'en a ni le temps ni l'envie, ça m'agace. ça me fait penser à la dernière fois que je suis allée chez le coiffeur, séance de torture - physique pour ma chevelure - mais surtout mentale. Quelle innocente je fus en poussant la porte de ce salon de coiffure un jour où j'avais le temps et que j'étais exceptionnellement dans le quartier. Si vous habitez près de chez moi, envoyez-moi un mail, je vous donnerai l'adresse pour que surtout vous n'y alliez pas. Sauf si vous appréciez la conversation des femmes qui vous déroulent leur vie privée post-adolescence (l'âge estimé de cette mégère étant d'environ 45 ans, ça fait une belle période à couvrir) et celle de leur belle-mère en vous prenant à partie parce que quand même son ex-mari abuse et sa fille n'a que 13 ans, vous vous rendez compte. Non mais parce que vous comprenez...
Non, justement je ne comprends pas, c'est comme cette personne à la caisse qui fait siffler mes oreilles depuis 5 minutes. Si je pouvais payer mes mouchoirs, ça m'arrangerait. Au moins, chez la coiffeuse, j'avais été délivrée par Madame Bidulle qui venait présenter son nouveau chienchien mais là, pas de madame Bidulle à l'horizon. Pierrette, vous n'auriez pas quelque chose à demander à Michèle, je sais pas moi, le prix des popinambours ou de la courge potternut... A l'aide !

Enfin délivrée, de retour chez moi, au chaud, le nez bouché mais une provision de mouchoirs à disposition, j'ai passé un petit tête-à-tête avec mes petits crosnes et de leur ai trouvé un joli destin. La soirée s'est terminée en la charmante compagnie de Jean-Sébastien et de Jean-Guihen, le passage à la caisse fut vite oublié !



Poêlée de crosnes et de fenouil à la réglisse
Pour 2 portions
200 g de crosnes
150 g de fenouil
1 filet d'huile d'olive
4 c. à s. de vinaigre de riz
1 c. à c. de shoyu
1/3 de c. à c. de réglisse en poudre

Portez une casserole d'eau à ébullition. Faire blanchir les crosnes 2 minutes dans l'eau bouillante. Les égoutter.
Emincer le fenouil.
Faire revenir les crosnes dans une poêle avec un filet d'huile d'olive quelques minutes.
Ajouter le fenouil, mouiller avec le vinaigre et prolonger la cuisson à couvert quelques minutes sur feu moyen.
Ajouter la réglisse et le shoyu. Mélanger.
La cuisson est assez rapide, les crosnes sont encore assez fermes une fois cuits.

vendredi 18 décembre 2009

Stollen 2009

Dans la famille Stollen, je demande...
le grand-père (celui par qui tout a commencé)
le grand-oncle
le cousin germain
le grand-frère

Et voici le petit dernier... ses parfums sont un clin-d'oeil à mes choux de Bruxelles qui s'envolent bientôt pour l'Inde et qui vont se régaler avec de bons curries, les veinards.



Stollen à l'ananas, à la noix de coco et au curry
Pour trois petits Stollen ou un grand
120 ml de lait
40 g de levure de boulanger fraîche (ou 18 g de levure de boulanger bio déshydratée)
305 g de farine T55 (60 + 220 + 25) + un peu pour le plan de travail
40 g de sucre complet
125 g d'huile de coco vierge (cette huile se liquéfie seulement au-dessus de 25°C)
2 pincées de sel
1 jaune d'œuf
200 g de dés d'ananas séché
25 g d'écorces de citrons confites
25 g de raisins blonds
50 g d'amandes
90 g de noix de coco en poudre (40 + 50)
180 g de massepain (ou pâte d'amande à 50 %)
5 cl de rhum
1,5 c. à c. de curry doux en poudre
1 c. à c. de cannelle en poudre
les grains d'une gousse de vanille
sucre glace pour décorer


Cliquez ici pour quelques photos supplémentaires qui peuvent être bien utiles...

La veille, faire tremper les raisins et l'ananas dans le rhum additionné d'un peu d'eau.

Détailler les écorces de citron en petits morceaux.
Torréfier les amandes grossièrement hachées puis la noix de coco dans une poêle bien chaude. Réserver.

Préparer la pâte levée :
Faire tiédir le lait et y délayer la levure.
Dans une terrine, verser 60 g de farine, former un puits et y verser le lait et la levure. Mélanger et laisser reposer 20-25 minutes dans un endroit tiède.

Dans une seconde terrine ou dans le bol d'un mixeur, mélanger 220 g de farine, le sucre, l'huile de coco, le sel, la vanille, la cannelle, une demie c. à c. de curry et le jaune d'œuf.

Incorporer la pâte levée à l'autre pâte et pétrir l'ensemble.
Prélever environ un tiers de la pâte, ajouter 25 g de farine, pétrir, former une boule. Étaler cette pâte finement (2-3 mm) en ovale (ou en 3 ovales pour les petits stollen), sur le plan de travail fariné.

Incorporer 3 c. à s. du liquide dans lequel ont trempé les fruits secs et 40 g de noix de coco au massepain.

Dans les 2/3 de pâte restante, incorporer les fruits secs et confits. Répartir cette pâte au centre de la pâte étalée (divisez en 3 si vous avez choisi l'option petits stollen). Enfoncer le centre de la pâte aux fruits pour former un creux dans lequel loger le boudin de massepain. Rabattre la pâte aux fruits sur le massepain.

Envelopper la pâte aux fruits en veillant à ce que ce soit bien étanche.
Retourner le Stollen et lui donner sa forme bien particulière en enfonçant légèrement la pâte sur un côté, sur toute la longueur.

Déposer le Stollen sur la plaque du four garnie de papier sulfurisé. Laisser reposer une heure dans un endroit tiède à l'abri des courants d'air.
Préchauffer le four à 200°C et enfourner pour environ 35 minutes pour un grand stollen ou environ 25 minutes pour les petits (les stollen doivent être bien colorés).
A la sortie du four, laisser refroidir sur une grille avant de saupoudrer de sucre glace.

mercredi 16 décembre 2009

Coup de fouet

J'avoue que je commençais à me lasser de faire des smoothies à la pelle pour les clients ou pour les minis gourmands du mercredi sans jamais pouvoir y goûter. Et voilà que le site Rue du Commerce m'a offert un robot multi-fonctions muni d'un blender, un vrai. Vous allez me dire "qu'est-ce que tu avais besoin d'un robot, tu as déjà quelque chose qui y ressemble ?!" Bah oui, mais je n'avais pas de blender. Et puis avec deux machines, on peut préparer deux choses en même temps, voire trois ou quatre si on est organisé et qu'on a suffisamment de place dans sa cuisine. Par exemple, grâce à ce nouveau robot, j'ai pu faire deux Stollen différents en même temps tout en me pressant des agrumes pour me donner des forces !
Bref, tout ça pour justifier que ce billet est sponsorisé, une fois n'est pas coutume, mais j'assume. Et puis c'est Noël. J'aime pas Noël, mais j'aime les cadeaux parfois, surtout quand ils sont utiles !
Si vous avez envie de jeter un oeil aux ustensiles de cuisine proposés par mon sponsor du moment, cliquez !
Et si vous avez besoin d'un coup de fouet, comme les vilains microbes qui m'habitent depuis quelques semaines, qui ont fait mine de prendre le large quelques jours puis qui sont revenus illico, cette boisson est pour vous !



Smoothie coup de fouet hivernal
Pour un grand verre
1 petite banane
2 clémenvillas
1 c. à s. de rhum arrangé (et oui, il y a du rhum chez moi, arrangé de surcroît ! mais vous savez... à consommer avec modération)
3 pointes de couteau de gingembre en poudre

Presser les clémenvillas.
Mettre tous les ingrédients dans le blender.
Mixer.
Déguster.

vendredi 11 décembre 2009

Ne le dites à personne...

Une boutique G. Detou vient d'ouvrir à Lyon, au 4 rue du Plat, soit à quelques dizaines de mètres de mon principal lieu de travail...Va falloir que je file tout droit sans regarder, voire que je change de trottoir si je ne veux pas m'y arrêter tous les jours en sortant du boulot.
On y trouve du chocolat de couverture, toutes sortes de fruits secs, fruits confits, des purées de fruits, du praliné, de l'agar agar et une multitude d'autres ingrédients utiles en pâtisserie... Une vraie caverne d'Ali Baba.
En plus, les jeunes gens qui tiennent la boutique sont agréables. C'est sûr, ils me verront souvent !

G. Detou
4, rue du Plat
69002 Lyon

mardi 8 décembre 2009

Carottes et pommes pour une salade

J'aime toujours autant éplucher mes carottes mais j'adore encore plus laisser mon ami Kitchen Aid les râper pour moi ! C'est bon la flemme... Et l'amchoor aussi c'est bon ! Pour les curieux, sachez que cette poudre de mangue séchée est légèrement acidulée car obtenue à partir de fruits cueillis avant maturité. On l'utilise beaucoup en Inde pour parfumer les currys, chutneys et marinades.



Salade de carottes et pomme
Pour 2 entrées
150 g de carottes (après épluchage)
1 pomme (Gala ce jour-là)
1/2 c. à c. d'amchoor
2 pincées de cannelle
1 c. à c. de balsamique blanc
2 c. à s. de pignons de pin
1 c. à s. de raisins secs
sel
jus de citron

Faire tremper les raisins dans un peu d'eau tiède.
Faire dorer les pignons à sec à la poêle ou au four.
Râper les carottes et la pomme. Ajouter quelques gouttes de jus de citron. Mélanger.
Ajouter les épices.
Égoutter les raisins avant de les ajouter. Réserver au frais.
Ajouter les pignons et le balsamique blanc au moment de servir.

mardi 1 décembre 2009

Carotte, girofle et noisette





Cupcakes à la carotte et aux noisettes
Pour environ 12 cupcakes
150 g de beurre pommade
150 g de sucre
3 oeufs
150 g de farine
3 c. à c. de levure chimique
250 g de carottes
2 c. à c. rases de clou de girofle en poudre
75 g de noisettes en poudre
pour le glaçage :
300 g de ricotta
225 g de beurre pommade
60 g de sucre glace
quelques noisettes

Tamiser la farine et la levure.
Eplucher et râper les carottes.
Préchauffer le four à 180°C.
Disposer des caissettes en papier dans des moules à muffins.
Fouetter le beurre pommade et le sucre.
Incorporer les oeufs un à un.
Ajouter le mélange farine / levure, puis les carottes râpées et les noisettes en poudre.
Répartir la pâte dans les caissettes en papier.
Enfourner pour 15 minutes environ (la pointe d’un couteau doit ressortir sèche).
Laisser refroidir sur grille.
Hacher quelques noisettes.
Pour le glaçage, fouetter le beurre pommade, la ricotta et le sucre glace.
A l’aide d’un couteau ou d’une petite spatule, répartir sur les cupcakes refroidis et parsemer de noisettes concassées.