jeudi 24 juillet 2008

Bergamotes

En ce moment, je croque des bergamotes. Mon neveu et ma nièce m'en ont offert une jolie boîte toute rouge, alors je croque, je croque...
Enfin, faut pas le dire à Colin que je croque car il m'a dit qu'il fallait attendre que la bergamote fonde dans la bouche et soit toute petite avant de croquer. Avant, on n'a pas le droit parce que ça abîme les quenottes. Alors moi j'ai dit : " oui, oui Colin, je ne croquerai pas ! " mais je croque quand même. S'il savait... Heureusement, il ne sait pas encore lire, et si ses parents ou sa grande soeur lui lisent ce blog (car monsieur est un mini-gourmand-gourmet), s'ils pouvaient sauter ces quelques lignes, je leur en serais reconnaissante. C'est que j'ai ma réputation de tatie parfaite à tenir. Je ne voudrais pas que Colin soit déçu et puis, croquer les bergamotes, moi j'aime ça !
Bon, en attendant de croquer le prochain bonbon de Nancy, je me suis préparé quelques crèmes qui ne croquent pas elles.




Crèmes à la bergamote
pour 2 ramequins
3 jaunes d'oeufs
30 g de sucre
170 g de crème fleurette
1 goutte d'huile essentielle de bergamote


Préchauffez le four à 100°C.
Fouettez les jaunes et le sucre.
Ajoutez l'huile essentielle et la crème.
Répartissez dans les ramequins.
Enfournez pour 55 minute à 1 heure.
Dégustez tiède ou frais.

Que grignotait-on il y a deux ans (déjà !) ?
des financiers vert et rose !

jeudi 17 juillet 2008

Merci Jean-Paul !

En me perdant dans les dizaines de bonnes idées que donne Jean-Paul (non, pas ce JP-ci, mais celui-là !) dans son livre sur les huiles, je suis immédiatement tombée sous le charme de sa panna cotta à l'huile de noisette. Elle m'a inspiré le dessert du jour qui risque de devenir le dessert de nombreux jours !




Petits flans d'avoine à l'huile de noix
Pour 3 personnes
30 cl de lait d'avoine
1/2 c. à c. d'agar agar
1 c. à c. de sucre en poudre
3 c. à s. de crème de marron
2 c. à s. d'huile de noix


Mélangez le sucre et l'agar agar dans une petite casserole.
Délayez avec le lait d'avoine.
Portez à ébullition et retirez du feu après quelques bouillons.
Hors du feu, ajoutez la crème de marron en mélangeant bien.
Laissez tiédir avant d'ajouter l'huile de noix en fouettant.
Versez dans de petits ramequins ou bols. Laissez refroidir.
Laissez prendre au frais au moins une heure.
Dégustez très frais avec une quenelle de ganache au chocolat (moitié crème fleurette, moitié chocolat).

Qu'est-ce qu'on grignotait l'année dernière ?
des biscuits abricot - girofle !

mardi 15 juillet 2008

Plat du jour

Il fallait bien que ça arrive un jour : les épinards sauvages du randonneur sont passés à la casserole ou plutôt au four !



Terrine d'oseille aux épinards (sauvages ou apprivoisés)
Pour un moule rectangulaire d'environ 26 x 10 cm
2 oeufs
4 grosses poignées d'épinards frais (sauvages ou...)
450 g d'oseille (j'ai eu recours à Sir Picard)
150 g de mozzarella
100 g de parmesan
1 gousse d'ail
quelques feuilles de thym frais
sel
poivre à queue

Faites blanchir les épinards et l'oseille (si vous utilisez de l'oseille fraîche, sinon laissez l'oseille congelée dégeler !) à l'eau bouillante salée 1 à 2 minutes.
Laissez égoutter et refroidir avant de presser les feuilles pour en extraire le maximum d'eau.
Hachez grossièrement.
Préchauffez le four à 200 °C.
Râpez le parmesan et découpez la mozzarella en petits morceaux.
Emincez l'ail.
Battez les oeufs, salez, poivrez et ajoutez le thym, l'ail, et les fromages.
Incorporez les épinards et l'oseille.
Répartissez dans le moule et enfournez pour environ 45 minutes (selon l'égouttage des feuilles, le temps de cuisson pourra varier).
Démoulez et dégustez tiède ou froid.

Salade de quinoa rouge aux courgettes niçoises
Pour 2 personnes
125 g de quinoa rouge
2 petites courgettes niçoises (fines, longues et vert clair)
8 - 10 radis
2 c. à s. de vinaigre de cidre
3 c. à s. d'huile de noix
1 c. à s. de sauce soja
poivre à queue

Lavez le quinoa. Versez-le dans 2 fois son volume d'eau froide et faites-le cuire 8 - 10 minutes à partir de l'ébullition. Laissez gonfler à couvert 5 minutes avant de l'égoutter.
Coupez les courgettes et les radis en fines rondelles.
Mélangez l'ensemble des ingrédients et assaisonnez.
Dégustez bien frais.

Qu'est-ce qu'on mangeait l'année dernière ?
des petits flans de thé aux framboises !

dimanche 13 juillet 2008

Les bricks du randonneur

C'est l'histoire d'un randonneur du lundi qui part en randonnée tôt, un matin (qui se trouve être un lundi), alors que sa non-randonneuse reste couchée.
Dans son sac à dos, le randonneur a de fabuleux sandwichs au jambon aux herbes du charcutier des halles et un petit pot d'hoummous maison préparé avec amour par sa non-randonneuse, sans oublier l'eau et la crème solaire, mais ça, c'est évident quand on part en rando (ce qui est moins évident, c'est de se souvenir de se tartiner de crème solaire une fois en haut alors qu'on est en admiration devant l'immensité du paysage ou qu'on est sous le charme des marmottes croisées au détour d'un bosquet de rhododendrons...).
Bref, la journée passe... dans la brume pour le randonneur et dans la chaleur écrasante de la ville pour la non-randonneuse qui maudit ses chaussures de randonnée restées à 500 km de là.
Le randonneur finit par redescendre de sa montagne, les bras chargés d'épinards sauvages, de thym et de serpolet, la bouteille d'eau vide et le tube de crème solaire plein (cherchez l'erreur).
Le randonneur n'a pas l'air dans son assiette. Il semblerait que celle-ci n'ait pas été assez remplie et que les fabuleux sandwich aussi fabuleux soient-ils n'aient pas suffi.
En attendant que le dîner subisse le traitement approprié à son statut d'herbes - cueillies - on - ne - sait - où - et - destinées - à - être - mangées, il faut agir vite et trouver quelque chose pour que notre randonneur ne tombe d'inanition.
Ouverture de frigo éclair - pour ne pas en faire monter sa température au-dessus de 14°C, et oui, lui aussi est au bord de l'inanition, mais là, on ne pourra rien pour lui, ni pour nous d'ailleurs !
On trouve deux ou trois bricoles qui vont bien et le tour est joué.
Ouf ! il était moins une ! le randonneur est sauvé !




Bricks triangulaires au carré (frais !)
Pour 8 bricks
4 feuilles de bricks
8 tranches de viande des grisons
8 carrés frais
8 tomates cerises
poivre noir
huile d'olive

Coupez les feuilles de brick en 2.
Sur chaque demie feuille, étalez une tranche de viande des grisons, posez un carré frais.
Poivrez généreusement.
Coupez les tomates cerises en deux et déposez-les sur les carrés frais.
Re-poivrez si vous voulez.
Pliez la feuille en triangle.
Faites dorer quelques minutes de chaque côté dans une poêle bien chaude avec un filet d'huile d'olive. Croquez !

Qu'est-ce qu'on mangeait l'année dernière ?
les galettes du déménageur !

jeudi 10 juillet 2008

Hyp' hyp' hyp'...

Hypoglycémie !
Voilà que je me suis laissée avoir comme une bleue, comme si je ne connaissais pas les effets pernicieux que peut avoir l'hypoglycémie sur mon pôvre petit organisme...
En plus, j'ai été prise en flag' par mon amie Flo qui en connaît un rayon à ce sujet. Autant dire qu'on ne m'y reprendra plus, c'est fini !
Mon arme pour la semaine : une petite tranche de pain de seigle et un smoothie (tiens, pour une fois, je suis la mode de près !) alliant glucides simples et glucides complexes, dégustés à l'heure stratégique pour éviter le coup de pompe qui met K.O. bien avant l'heure du déjeuner et ce, malgré le petit déjeuner solide (sans doute pas assez finalement !)... Au passage, j'en profite pour faire le plein de phosphore, potassium, magnésium, calcium et vitamines A, B et C, rien que ça ! M'en vais lui tordre le coup à cette fichue hypoglycémie. Et toc !




Smoothie pêche - banane au lait d'avoine
pour 1 grand verre
15 cl de "lait" d'avoine bien frais
1 petite banane mûre comme vous aimez
1 pêche jaune
fève de tonka
pas de sucre ajouté pour moi, merci ! Mais vous pouvez ajouter un trait de sirop d'agave, de miel ou de sirop d'érable...

Epluchez et coupez les fruits. Placez tout ça dans votre blender ou un récipient haut et étroit.
Versez le lait d'avoine.
Râpez un peu de fève tonka par-dessus (l'équivalent de quelques pincées).
Mixez.
Versez dans un verre et savourez !

mardi 8 juillet 2008

Anis et chocolat...

Une association qui marche bien et que j'ai eu envie de tester dans un cheesecake.




Cheesecake au chocolat et à l'anis
Pour un moule d'environ 24 cm de diamètre
pour la base :
160 g de beurre (60 + 100)
60 g de poudre d'amandes
40 g de sucre de canne complet
2 c. à s. de flocons d'avoine
60 g de farine T65
Pour la garniture :
500 g de ricotta
125 g de crème fleurette
75 g de sucre de canne complet
4 oeufs
125 g de chocolat noir
2 c. à c. d'anis vert réduit en poudre

Préchauffez le four à 180°C.
Préparer la base du cheesecake comme une pâte à crumble : mélangez du bout des doigts tous les ingrédients sauf 100 g de beurre.
Etalez la pâte à crumble en l'émiettant sur la plaque du four.
Enfournez pour 15 - 20 minutes en mélangeant de temps en temps.
Sortez du four et baissez le thermostat à 140°C.
Laissez refroidir le crumble pendant que vous préparez la garniture.

Recouvrez le fond d'un moule à charnière de papier sulfurisé.
Faites fondre 100 g de beurre dans une petite casserole et réservez.
Hachez grossièrement le chocolat.
Fouettez la ricotta avec la crème fleurette.
Ajoutez le sucre et l'anis.
Incorporez les oeufs un a un.
Ajoutez le chocolat.

Mélangez le crumble et le beurre fondu et répartissez ce mélange dans le moule. Tassez bien.
Versez la garniture dessus et enfournez à 140°C pour 55 minutes à 1 heure.
Laissez une heure dans le four après l'avoir éteint.
Une fois que le cheesecake a refroidi, réservez au frais. Démoulez et dégustez le lendemain.

samedi 5 juillet 2008

Encore des verrines ?!

Il paraît que les verrines, c'est has been !
Moi, j'aime bien les verrines, à la mode ou pas, je continuerai à en préparer !
Et puis, j'ai pour habitude de ne pas suivre les modes ou plutôt de les suivre de loin, une fois qu'elles sont passées ! c'est plutôt rigolo, essayez, vous verrez !
Ces petites verrines, à la mode ou pas, ont ravi les quelques dizaines de gourmands qui se sont arrêtés à mon stand lors de la dernière fête de la musique chez Satoriz.



Verrines de citron aux fruits de saison et crumble aux flocons d'avoine
Pour 5 - 6 verrines
pour la crème :
125 g de jus de citron (environ 4 citrons)
le zeste de 3 citrons
100 g de beurre
3 oeufs
125 g de sucre complet
10 g de farine de riz
200 g de fruits de saison mélangés ou pas
pour le crumble :
25 g de beurre
20 g de sucre complet
25 g de farine de riz
25 g de poudre d’amandes
30 g de flocons d’avoine


Préparez la crème :
Coupez le beurre en morceaux et faites-le fondre sur le feu dans le jus de citron.
Râpez les zestes de 3 citrons et mélangez-les avec le sucre.
Fouettez les œufs avec 125 g de sucre puis ajoutez 10 g de farine de riz.
A l’ébullition du jus de citron et du beurre, versez le liquide sur le mélange œufs – sucre et fouettez bien. Remettez le tout dans la casserole et faites cuire 3 minutes à compter de la reprise de l’ébullition.
La crème est encore assez liquide et s’épaissira en refroidissant. Réservez au frais.
Préchauffez le four à 200°C.
Préparez le crumble en mélangeant du bout des doigts le sucre, le beurre, la farine de riz avec la poudre d’amandes et les flocons d’avoine.
Etalez cette pâte en l’émiettant sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfournez pour 8 à 10 minutes (jusqu’à ce que le crumble soit bien doré). Mélangez à mi-cuisson.
Répartissez la crème refroidie dans les verrines, ajoutez les fruits et parsemez de crumble.
A déguster bien frais.

mercredi 2 juillet 2008

Les fonds de bouteilles

La semaine dernière, alors que l'on m'invitait à goûter un vin qui semblait être bon et choisi pour me plaire (donc sucré !), je répondais comme à chaque fois que je ne bois que très peu (voire très très très peu) et comme j'avais un peu de route à faire, je préférais m'abstenir...
Que n'avais-je pas dit !!!
Je me suis retrouvée 5 minutes plus tard avec une bouteille entamée (très très peu entamée !) dans les mains afin de pouvoir goûter ce vin tranquillement chez moi après être rentrée sans un milligramme d'alcool dans le sang.
Evidemment, qu'ai-je fait en arrivant : j'ai goûté le vin. Il m'a plu, c'était un muscat Petit grain de Bassac.
Le soir, j'ai re-goûté le vin. Il m'a encore plu.
Mais j'ai regardé la bouteille de plus près et là, oh stupeur ! J'ai constaté que de "très très peu" entamée, elle n'en était arrivée qu'au stade de "très peu" entamée, et cela malgré ma consommation presque excessive des dernières 24 heures...
Que faire ?!
Pour les vins rouges, j'ai toujours la solution vinaigre. Quoique je ne consomme pas suffisamment de vinaigre pour venir à bout de ces fonds de bouteilles de cette manière-là non plus... Une autre solution est de faire une sauce... mais bon, les sauces en ce moment, c'est pas trop mon truc.
Alors j'ai trouvé la solution gelée, avec quelques nèfles, et c'est pas mal du tout. Mais il me restait quand même un fond de bouteille...




Gelée de muscat aux nèfles
Pour 3 verrines
15 cl de muscat
4 cl d'eau
1/2 c. à c. d'agar agar
1 c. à s. de sucre
20 - 25 nèfles
quelques gouttes de jus de citron

Mélangez le sucre et l'agar agar dans une petite casserole.
Délayez avec l'eau et le vin. Portez à ébullition.
Après quelques bouillons, retirez du feu. Laissez tiédir un peu.
Epluchez les nèfles et mélangez-les à un peu de jus de citron pour éviter qu'elles ne noircissent.
Répartissez-les dans les verrines.
Versez le vin. Laissez refroidir et réservez 1 heure au frais avant de servir.