mercredi 30 août 2006

Pralines toujours...

Vous vous souvenez peut-être de mon gâteau pour dingues de pralines et de ma tarte aux pralines. Et bien, pour les inconditionnels de cette petite confiserie toute rose bien de chez nous, voici la confiture pour dingues de pralines. En cette fin de mois d’août qui se prend pour un début d'octobre, un peu de couleur et quelques fruits d’été en confiture ne nous feront pas de mal…




Confiture pour dingues de pralines
Pour 5 - 6 pots moyens
1,5 kg d'abricots dénoyautés
225 g de pralines roses concassées par vos soins ou pas
800 g de sucre
10 cl d'eau
1/2 citron non traité

Coupez les abricots en morceaux.
Dans une bassine à confiture ou une grande cocotte, versez le sucre et le demi citron après l'avoir pressé pour humidifier le sucre. Versez l'eau. Placez sur feu moyen.
Ajoutez les abricots au sucre et mélangez.
Dès les premiers petits bouillons, comptez 15 minutes de cuisson en baissant le feu si l'ébullition est trop forte et en mélangeant de temps en temps.
Au bout de 10 minutes, ajoutez les pralines, mélangez.
Ecumez si nécessaire et mettez en pots.

lundi 28 août 2006

Caviar de lentilles corail

Qu'est-ce qu'on fait quand on a envie de tremper des bâtonnets de carotte dans quelque chose et qu'on n'a ni pois chiches pour faire de l'hoummous, ni fromage blanc à assaisonner, ni avocats pour préparer un guacamole express, mais qu'on a des lentilles corail qui attendent sagement dans un coin de placard ???
On fait du caviar de lentilles au pif avec ce qui nous tombe sous la main. Ensuite, on fait trempette avec des bâtonnets de carotte et on croque.



Caviar de lentilles corail
Pour un petit bol
125 g de lentilles corail
2 feuilles de cari séchées (épiceries indiennes)
le jus d'un demi citron
1 c. à s. de tahin (pâte de sésame)
1 c. à c. de graines de moutarde
1 c. à s. bombée d'amchoor (poudre de mangue - accentue le petit côté acidulé de ce caviar)
sel
un peu d'eau de cuisson des lentilles

Faites cuire les lentilles à l'eau bouillante salée pendant le temps indiqué sur le paquet (les miennes cuisent 7 min. environ). Egouttez, gardez un peu d'eau de cuisson et laissez refroidir un peu. Emiettez les feuilles de cari et mélangez-les aux lentilles.
Ecrasez grossièrement les graines de moutarde et mélangez-les aux lentilles.
Ajoutez le reste des ingrédients. Mixez le tout en délayant avec un peu de jus de cuisson pour obtenir une consistance crémeuse.
Goûtez, rectifiez l'assaisonnement.
Servez frais accompagné de crudités et de pain.

mercredi 23 août 2006

Blog Appétit : 9ème édition

Si vous voulez que votre poissonnier se souvienne de vous pendant un moment, demandez-lui s’il peut vous préparer des sardines pour un tartare…
Un dimanche matin, lors d’une virée aux Halles de Lyon, j’ai repensé à l’édition de Blog Appétit sardines-tomates qui approchait à grands pas. C’est là que j’ai croisé le regard d’un poissonnier qui m’avait l’air fort sympathique et qui m’a paru prêt à entendre n’importe quelle demande saugrenue d’une cliente qui maîtrise totalement les poissons d'avril mais ignore tout des autres poissons, des gros comme des petits, des poissons d’eau douce, comme des poissons de mer et même de ceux d’aquarium… Toute en confiance que j’étais face à ce poissonnier bienveillant, je me suis lancée.
J'avais dans l'idée de faire un tartare de sardines à la tomate. D'habitude, on fait plutôt du tartare avec des poissons un peu plus gros qui ont donc des arêtes un peu plus faciles à retirer, mais bon, j'avais une idée et j'avais la ferme intention de m'y tenir.
Et le gentil poissonnier m’a dit que : « Oui, un tartare de sardines, pourquoi pas ??? ». Alors il m’a choisi 3 belles sardines et les a emmenées dans l’arrière-boutique pour leur faire subir le début de leur aventure tartaresque.
Comme je m’y attendais (et lui aussi certainement), ces demoiselles ont eu la peau et les arêtes tenaces. Mon gentil poissonnier a d’ailleurs appelé quelques collègues à la rescousse pour mettre en commun tout leur savoir-faire dans le but de satisfaire la cliente exigeante et à l'esprit un peu tordu que j'étais en ce dimanche matin estival (voyez-vous, la chaleur de l'été a de drôles d'effets sur moi...). Et au bout de quelques minutes (pendant lesquelles je jetais des regards un peu navrés, mais admiratifs à la fine équipe pour les encourager), j’ai récupéré mes sardines en tout petits morceaux, presque sans peau et presque sans arêtes. Chapeau les gars ! je n’en demandais pas tant !
Après avoir réglé mes 88 centimes d’euros à mon gentil poissonnier (ce n’est pas avec moi qu’il va faire fortune…), je l’ai bien remercié et m’en suis retournée à la maison avec mes sardines de toute fraîcheur pour concocter mon petit tartare.



Tartare de sardines à la tomate
Entrée pour 2 ou plat pour une personne
3 belles sardines presque sans peau et sans arêtes
le jus d’un demi-citron
1/2 c. à c. de graines de coriandre
1 c. à s. de feuilles de coriandre fraîche ciselées
1 petite tomate à chair ferme
un filet d’huile d’olive
un trait de vinaigre balsamique
sel, poivre noir

Si vous êtes miro comme moi, chaussez vos binocles afin de repérer le plus grand nombre possible de petites arêtes au cours de la préparation. C’est pas qu’on s’étoufferait avec, mais moins il y en a, plus c’est plus confortable pour le palais.
Mélangez les sardines coupées en petits morceaux au jus de citron. Ajoutez les graines de coriandre grossièrement écrasées.
Réservez au frais. Vous pouvez laisser macérer 1 h ou plus longtemps si vous craignez un peu la texture du poisson tout cru et si vous voulez que la chair soit cuite par le citron.
Pendant ce temps, pelez, épépinez et coupez la tomate en petits morceaux. Arrosez-la d’un trait de vinaigre balsamique et laissez la tomate rendre un peu d’eau.
Ciselez la coriandre fraîche.
Sortez les sardines du réfrigérateur, ajoutez-y la tomate sans le jus qu’elle a rendu, la coriandre, mélangez. Arrosez d’un filet d’huile d’olive.
Rectifiez l’assaisonnement et servez.

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dimanche 6 août 2006

De drôles de petites pêches

Ce matin, sur l’étal du primeur j’ai vu de drôles de petites pêches à la forme inhabituelle. C'était des pêches blanches et plates. Je n’en avais jamais vu avant, alors j’ai demandé à mon primeur d’où venaient ces fruits étranges. Comme il s’attendait certainement à cette question et qu’il avait dû y répondre des dizaines de fois depuis le matin, il m’a débité un petit topo bien ficelé sur ses petites pêches plates. Et voilà les infos que j’ai réussi à retenir jusqu'à mon retour à la maison. Je m'empresse de vous en faire profiter avant d'oublier…



Les pêches que j'ai achetées viennent d’Espagne, mais au tout début, il paraît qu’elles sont venues de Chine avec les caravanes ou bien d’Amérique du Sud (avec des bateaux, je suppose). On ne sait plus trop parce qu’il paraît que les Incas en consommaient déjà. Du coup, ça sème le doute chez les passionnés d’histoire de la pêche.
Ces pêches se font parfois appeler Paraguay. Il paraîtrait aussi qu’elles ont été importées en France sous Louis XIV et qu’elles ont donné les pêches blanches toutes rondes qu’on connaît aujourd’hui. Ça, je veux bien le croire. Ce dont je suis sûre, moi, c’est qu’elles sont très parfumées et qu’elles s’empilent mieux que les pêches rondes ! Je les ai mangées toutes crues, un vrai régal.


Le primeur qui vendait des pêches plates se trouve aux Halles de Lyon, pour ceux que ça intéresse...

Maison Favre - Primeurs
Halles de Lyon
102, cours Lafayette
69 003 Lyon