jeudi 31 mai 2007

Chose promise...

J'ai promis la recette à quelques pralines et grattons. Alors la voici.




Tajine de lotte aux abricots
Pour 6 personnes
1,2 kg de filets de lotte
1 oignon
2 poivrons rouges
150 g de raisins secs
300 g d'abricots secs
100 g de pignons de pin
3 c. à c. de ras el hanout
1 c. à c. de cannelle en poudre
2 c. à c. de graines de moutarde
quelques filaments de safran
huile de pépins de raisin
huile d'argan (pour plus d'infos, un petit tour chez Requia...)
sel, poivre blanc



Faites tremper les raisins dans de l'eau tiède. Découpez les abricots en morceaux. Emincez l'oignon et les poivrons.
Coupez chaque filet de lotte en 2 ou 3 morceaux. Salez les morceaux.
Dans un tajine (ou à défaut une grande cocotte), faites revenir l'oignon, les poivrons, la cannelle, le ras el hanout et la moutarde dans un filet d'huile de pépins de raisin. Salez. Ajoutez les fruits secs. Couvrez d'eau et laissez cuire à couvert une vingtaine de minutes.
Ajoutez la lotte, le safran et laissez mijoter 20 - 25 minutes.
Torréfiez les pignons à sec dans une poêle bien chaude.
Versez un filet d'huile d'argan, poivrez et parsemez de pignons avant de servir.

mercredi 23 mai 2007

J'ai des séquelles...

Faire un stage chez Bio & Cie, ça laisse des traces. On n'en ressort pas indemne... Depuis, huiles essentielles et agar agar (entre autres) me poursuivent inlassablement.




Flans à l'huile essentielle d'ylang ylang
Pour 4 personnes ou 1 qui en mangera 4 fois
60 cl de lait
1 c. à c. d'agar agar
1 grosse c. à s. de miel d'acacia
3 c. à s. d'écorces d'oranges confites
1 goutte d'huile essentielle d'ylang ylang
quelques framboises
quelques gavottes


Hachez les écorces d'oranges en petits morceaux et répartissez-le au fond de verres ou de ramequins.
Délayez l'agar agar dans le lait et portez à ébullition. Retirez du feu après quelques bouillons.
Hors du feu, ajoutez le miel et l'huile essentielle. Mélangez et versez sur les écorces d'oranges.
Laissez refroidir complètement avant de réserver au frais 1 à 2 heures.
Au moment de servir, démoulez sur de petites assiettes, disposez les framboises autour des flans, coulez un filet de miel et parsemez de gavottes écrasées. Servez aussitôt.

samedi 19 mai 2007

Un peu de douceur...

... pour mettre du baume au coeur.



Verrines de tapioca à la framboise sur gelée de violette
Pour 6 verrines
5 cl de sirop de violette
1/2 c. à c. d'agar agar
18 framboises
3 c. à s. de sirop de canne
40 cl de lait
30 g de tapioca
25 gouttes d'extrait naturel de framboise
1 pointe de couteau de vanille en poudre
1 poignée de pistaches décortiquées


Disposez les framboises au fond des verrines.
Délayer l'agar agar dans 15 cl d'eau et portez à ébullition. Aux premiers bouillons, ajoutez le sirop de violette, mélangez et retirez du feu. Versez dans les verrines (laissez tiédir un peu si vos verrines sont fragiles), laissez refroidir avant de réserver au frais pendant 30 minutes.
Faites torréfier les pistaches à sec dans une poêle bien chaude pendant une minute. Retirez-les de la poêle et quand elles ont refroidi, hachez-les grossièrement.
Portez le lait à ébullition. Aux premiers bouillons, jetez-y le tapioca en pluie et ajoutez la vanille. Laissez cuire à feu doux pendant 15 minutes.
Hors du feu, ajoutez le sirop de canne et l'extrait naturel de framboise. Mélangez bien. Laissez tiédir puis versez cette préparation sur la gelée de violette.
Laissez refroidir complètement avant de réservez 2 - 3 heures au frais. (Plus vous attendrez, plus le tapioca gonflera et la crème sera épaisse, à vous de voir quelle consistance vous convient le mieux.)
Au moment de servir, parsemez de pistaches.



les mêmes avec des cerises

mercredi 16 mai 2007

Un livre d'un autre temps

Je ne sais pas exactement à quelle date ce livre a été édité, sans doute dans les années 1930. Il m'a été prêté par une de mes élèves d'anglais qui est déjà grand-mère et tient le livre de sa grand-tante (tout comme le livre d'anglais sur lequel nous travaillons ! c'est vous dire si je peux être à la page dans certains domaines...).



Ce livre nous vante les mérites du réfrigérateur qu'il définit comme le plus économe des domestiques (sic). En préface, G. Dumont-Lespine - l'auteur du livre qui était entre autre professeur de cuisine à la Compagnie Parisienne de Distribution d'Electricité et rédacteur en chef de Culina- s'adresse à la ménagère et lui dit qu'elle n'a sans doute pas encore exploité au maximum ce fabuleux appareil dont elle est l'heureuse détentrice. Heureusement, ses recettes de glaces et d'entremets viennent à la rescousse de notre chère ménagère ! Elle va enfin connaître la congélation.

Je ne vous donnerai pas de recettes de ce livre d'un autre temps, simplement, je voulais vous faire profiter de quelques illustrations. En voici un florilège...




(cliquez sur l'image pour la voir en grand format)

vendredi 11 mai 2007

En mai...

... fais ce qu'il te plaît ! Tu parles, mouais.
Cette année, ce serait plutôt " en mai 2007, range ta casquette et garde tes chaussettes " !
Et après, il y en a encore qui refusent d'admettre que le dérèglement climatique est une réalité et non pas une vue de l'esprit de certains météorologues catastrophistes et autres scientifiques allumés. Bref. Vous savez de quel côté je me place.
Jusqu'à maintenant, le mois de mai a été synonyme de soupes bien chaudes et plats d'hiver. Mes pulls, foulards et pyjamas d'hiver attendent désespérément d'être rangés au placard pour leurs vacances annuelles. Mes mains gelées en viendraient presque à s'impatienter de revivre les grosses chaleurs de l'été dernier parce qu'au moins en été, elles ne sont pas gelées mes mains, elles transpirent, mais elles ne sont pas gelées et là, elles en ont marre d'être gelées... (sans parler de mes petits petons !). Inutile de vous en dire plus, vous l'avez compris : J'AI FROID !
Au menu des plats d'hiver pour me réchauffer en ce beau mois de mai, nous avons le parmentier de fèves au magret de canard séché.


Parmentier de fèves au magret de canard séché
Pour 1 frigorifiée qui s'inquiète du dérèglement climatique
200 g de fèves
env. 60 g de magret de canard séché
1 poignée de pois gourmands
huile d'olive
sel
votre poivre préféré

Découpez le magret séché en petits morceaux.
Faites blanchir les pois gourmands à l'eau bouillante salée quelques minutes.
Faites blanchir les fèves 2 minutes à l'eau bouillante. Pelez-les puis mixez-les avec un filet d'huile d'olive, une pincée de sel et un chouia de poivre.
A l'aide d'un cercle d'environ 8 cm de diamètre (ou d'une boîte de conserve sans fond), dressez le parmentier : disposez une couche de magret de canard sur l'assiette, la purée de fèves par-dessus et déposez les pois gourmands dessus.

Au fait, je ne pense pas vous avoir encouragés à aller faire un tour ici. Donc je le fais aujourd'hui et si vous tombez sur une interview de moi, ne soyez pas étonnés.

lundi 7 mai 2007

L'esprit d'un siècle

En ce moment à Lyon, et ce jusqu'au 14 juillet, se déroule une série de manifestations qui ont pour thème Lyon au 19ème siècle.
Par le biais d'expos, de conférences, de spectacles et de concerts, les lyonnais (et les curieux venus d'ailleurs) ont la possibilité de se replonger dans une autre époque.
Vous trouverez le programme détaillé de L'esprit d'un siècle sur le site officiel de la ville de Lyon, mais je voulais attirer votre attention sur quelques événements susceptibles d'intéresser les gourmands que vous êtes.




Dans le cadre de cette manifestation, le musée des Beaux-Arts organise un cycle de conférences. Le 30 mai prochain à 18h30 dans l'amphitéâtre du musée, Bruno BENOÎT - historien et sans doute fin gastronome, nous expliquera comment on mangeait à Lyon au 19ème siècle.
L'entrée est libre et gratuite, mais il est conseillé de réserver au 04 72 10 17 52.

Toujours dans le même esprit, la cuisine bourgeoise du 19ème sera mise à l'honneur dans quelques restaurants prestigieux de la région. Dix chefs des Toques blanches lyonnaises ont choisi de mettre à leur carte un fruit ou un légume vedette pour illustrer la tradition gastronomique de chez nous. Vous trouverez leurs adresses sur le site des Toques blanches. Et si vous mourez d'envie d'aller tester une de ces tables mais ne savez vraiment pas avec qui y aller, faites-moi signe !

Et puis comme vous le savez, du jardin à l'assiette, il n'y a qu'un pas (surtout chez certains). On ne peut qu'aimer la nature quand on se régale de ce qu'elle nous offre. Ceux qui partagent cet avis auront peut-être envie d'aller faire un petit tour au jardin botanique du parc de la Tête d'or. Jusqu'au 24 juin est installée l'exposition Fleurs, fruits et légumes : l'épopée lyonnaise qui nous rappelle que Lyon était la capitale de l'horticulture à cette époque.
du lundi au dimanche 10h - 13h, 14h - 17h30 (18h les samedis et dimanches)
Entrée libre et gratuite, visites guidées les mercredis, samedis et dimanches à 14h30.
Bonnes balades dans un autre siècle...

samedi 5 mai 2007

Du rose pour elles

Il y a quelques temps, Requia nous parlait du blog de Sophie qui se met en 4 pour que les femmes atteintes de cancers continuent de voir la vie en rose. Touchée par l'initiative de l'une et de l'autre, j'ai eu envie d'apporter ma petite contribution à la chaîne de recettes roses lancée par Requia.

Contrairement à ce que j'avais prévu, ma recette n'est pas un dessert. Comme quoi, tout arrive !

Voici donc ma salade toute rose, pour Sophie, pour ses lectrices, pour toutes les femmes malades ou pas, pour mon amie Gudrun qui croquait la vie comme personne.




Salade toute rose
Pour 2 femmes pétillantes
1 petite betterave avec tiges et feuilles
1 poignée de radis roses
1/2 citron
huile d'olive
balsamique blanc
1/2 c. à c. de gingembre rose mariné finement haché (celui qui va bien avec les sushis)
sel

Séparez la betterave de ses tiges. Mettez de côté quelques tiges fines et petites feuilles pour la déco.
Pelez les grandes tiges (comme vous pèleriez de la rhubarbe), coupez-les en petits tronçons d'environ 1,5 cm.
Mélangez 2 c. à s. d'huile d'olive, le jus du demi citron, une pincée de sel, 1 c. à c. de balsamique blanc et le gingembre. Versez sur les tiges de betterave. Mélangez bien pour enrober chaque tronçon de marinade et réservez au frais 30 minutes.
Epluchez la betterave, coupez-la en petits bâtonnets ou râpez-la si vous préférez.
Coupez les radis en fines rondelles.
Répartissez sur les assiettes les tiges, les bâtonnets de betterave et les radis.
Recueillez la marinade des tiges dans une petite casserole et faites-la réduire de moitié.
Nappez les radis et les bâtonnets de betterave, décorez avec les tiges et feuilles réservées. C'est prêt.

mardi 1 mai 2007

Même Raoul adore !

C'est un peu " on prend les mêmes et on recommence " mais on dit bien qu'on ne change pas une équipe qui gagne, non ?! et puis je sais que les asperges ont leurs fans parmi nos amis blogueurs...




Bouchées lyonnaises aux asperges
Pour 16 à 20 bouchées
4 belles quenelles natures
une vingtaine d'asperges
piment d'Espelette en poudre et/ou en purée
fleur de sel
huile d'olive


Coupez les pointes d'asperges et réservez-les.
Avec les tiges, préparez une purée (la même que celle utilisée ici) : Epluchez les tiges si besoin, coupez-les en tronçons de 4 - 5 cm et faites-les blanchir 2 minutes à l'eau bouillante. Une fois égouttées, faites-les cuire à l'étouffée jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Ajoutez une demi cuillère à café de purée de piment d'Espelette et 2 pincées de sel. Mixez et réservez.

Coupez les quenelles en tranches de 1 à 1,5 cm d'épaisseur.
Versez un filet d'huile d'olive dans une sauteuse. Faites-y cuire les pointes d'asperges à l'étouffée quelques minutes. Elles doivent rester croquantes.
Découvrez et ajoutez les tranches de quenelles dans la sauteuse. Faites-les cuire deux à trois minutes sur chaque face afin d'obtenir des tranches de quenelles bien dorées. Ajoutez un peu d'huile d'olive si besoin.
Déposez une pointe d'asperge sur chaque tranche de quenelle. Saupoudrez de piment d'Espelette et servez immédiatement.
Suggérez à vos invités de déposer une petite cuillérée de purée d'asperges sur une bouchée et de saupoudrer de fleur de sel avant de déguster.

Pour ma part, je n'ai pas eu le temps de suggérer quoi que ce soit à mon invité ! il s'est approché dangereusement de la purée d'asperges au piment d'Espelette, j'ai eu peur pour ses moustaches, mais heureusement, il s'est contenté de regarder.