Non, non, je ne suis pas repartie en Allemagne, c'est l'Allemagne qui est venue jusqu'à moi. Comme quoi, ça sert de travailler dans une librairie - restaurant dotée d'un espace WIFI. Ce lieu attire beaucoup d'étrangers de passage et ça permet parfois de faire de belles rencontres (et parfois de mauvaises rencontres également, mais laissons ça de côté).
Dernièrement, j'ai eu la chance de faire la connaissance d'une jeune étudiante allemande sur mon lieu de travail, entre deux pâtisseries orientales et un jus de baobab au gingembre. Arrivée là grâce à un certain Erasme, elle était en quête d'un appartement en collocation en vue de la rentrée universitaire et d'un remake de l'Auberge espagnole à la lyonnaise mais sans Romain Duris (hélas !). Et moi, j'étais comme à l'accoutumée en quête de nouveaux cobayes pour mes essais de cuisine encore rares mais de moins en moins.
J'avoue que le fait que ma proie soit germanophone, intelligente, calme et apprentie médecin a aiguisé ma tentation de l'attirer dans mes filets, je veux dire, m'a décidée à lui apporter mon aide. Je me suis donc empressée de lui donner mes coordonnées détaillées et si j'avais eu un portable, nul doute que je lui en aurais communiqué le numéro en lui glissant qu'elle pouvait m'appeler jour et nuit !
Dernièrement, j'ai eu la chance de faire la connaissance d'une jeune étudiante allemande sur mon lieu de travail, entre deux pâtisseries orientales et un jus de baobab au gingembre. Arrivée là grâce à un certain Erasme, elle était en quête d'un appartement en collocation en vue de la rentrée universitaire et d'un remake de l'Auberge espagnole à la lyonnaise mais sans Romain Duris (hélas !). Et moi, j'étais comme à l'accoutumée en quête de nouveaux cobayes pour mes essais de cuisine encore rares mais de moins en moins.
J'avoue que le fait que ma proie soit germanophone, intelligente, calme et apprentie médecin a aiguisé ma tentation de l'attirer dans mes filets, je veux dire, m'a décidée à lui apporter mon aide. Je me suis donc empressée de lui donner mes coordonnées détaillées et si j'avais eu un portable, nul doute que je lui en aurais communiqué le numéro en lui glissant qu'elle pouvait m'appeler jour et nuit !
Quelques échanges de mails et plusieurs jours d'approche stratégique plus tard (en suivant scrupuleusement la méthode Assimil' consacrée à l'art de la manipulation franco-allemande - en vente dans toutes les librairies, sauf celle où je bosse car nous avons une éthique, nous !), la prédatrice que je suis est arrivée à ses fins, non sans une grande satisfaction personnelle ! La jeune innocente a très facilement accepté mon invitation à venir s'installer chez moi le temps de trouver mieux (si tant est qu'il soit possible de trouver mieux, surtout depuis que j'ai artistiquement repeint les murs et donné un coup de jeunesse à mes quelques mètres carrés).
Et voilà ma nouvelle amie qui s'installe chez moi. S'ensuivent des soirées agréables autour de Zwetschgenkuchen à converser en allemand, à se trouver des connaissances communes auxquelles on ne s'attendait vraiment pas...
Et un soir, parlant cuisine, voilà que ma colloc' par intérim me montre l'objet que vous voyez sur la photo. Je ne sais pas si vous avez une idée de ce que cela peut être, mais moi, je n'en avais aucune. D'ailleurs, j'y pense, cela pourrait faire l'objet d'une rubrique de l'émission Karambolage. Ils ont toujours des objets improbables à y présenter... Le dernier que j'ai découvert était un appareil à couper les haricots verts en tronçons tous de la même taille. Très allemand, n'est-ce pas ?!
La réponse pour la devinette du jour : il s'agit d'un Kloßsack.
Et cet hiver, ce petit sac en tissu nous servira à faire des Knödel, sortes de quenelles de pommes de terre en forme de sphères généralement accompagnées d'un Braten (rôti). Alors, peut-être à bientôt pour ce plat allemand typique et roboratif...
En cette période de rentrée scolaire, universitaire et littéraire, il semblerait que ce soit aussi la rentrée pour mon blog. J'en profite pour faire un petit clin d'oeil à ceux qui savent et qui m'ont secoué les puces pour que j'arrête d'affamer ce pôvre blog qui n'a rien demandé. Annick, Sophie, Bertrand, Véro et les autres... ;-)
Et un soir, parlant cuisine, voilà que ma colloc' par intérim me montre l'objet que vous voyez sur la photo. Je ne sais pas si vous avez une idée de ce que cela peut être, mais moi, je n'en avais aucune. D'ailleurs, j'y pense, cela pourrait faire l'objet d'une rubrique de l'émission Karambolage. Ils ont toujours des objets improbables à y présenter... Le dernier que j'ai découvert était un appareil à couper les haricots verts en tronçons tous de la même taille. Très allemand, n'est-ce pas ?!
La réponse pour la devinette du jour : il s'agit d'un Kloßsack.
Et cet hiver, ce petit sac en tissu nous servira à faire des Knödel, sortes de quenelles de pommes de terre en forme de sphères généralement accompagnées d'un Braten (rôti). Alors, peut-être à bientôt pour ce plat allemand typique et roboratif...
En cette période de rentrée scolaire, universitaire et littéraire, il semblerait que ce soit aussi la rentrée pour mon blog. J'en profite pour faire un petit clin d'oeil à ceux qui savent et qui m'ont secoué les puces pour que j'arrête d'affamer ce pôvre blog qui n'a rien demandé. Annick, Sophie, Bertrand, Véro et les autres... ;-)
13 commentaires:
oups mais que je suis contente de te retrouver ici et ailleurs ... suis toute emue de te relire ma belle... donc a tres tres bientot
bisous
Je ne connais pas la réponse à l'énigme, je suis juste RAVIE de te relire par ici, et aussi gaie en plus ;) Chouette idée, cette colocation temporaire !
Ah ! Quel plaisir de te savoir de retour en forme !
Très grosses bises.
Isabelle, Olivier et Géromine.
Endlich ! Je me demandais quand on allait avoir droit à un billet "épicé"... made in Deutschland, ça me va aussi !
C'est vrai que Karamabolage est une émission amusante et qui permet de mesurer le fossé parfois entre les cultures et modes de vie allemand et français !
Grands dieux, un sac à knôdel!!! On en apprend tous les jours, c'est certain.
Je suis heureuse de te retrouver dans ta cuisine. Bisous fort et plein.
Véro.
wow, ça existe?!
des mois que je rôde sur le blog, surveillant enfin le nouveau billet. Je suis ravie de te relire et attend tes recettes avec impatience
kashyle
je suis une lectrice lyonnaise ravie de retrouver vos billets... Je consultais régulièrement votre blog en espérant avoir le plaisir de vous relire...
Ah, la bonne surprise de voir un nouveau billet ici! J'attends avec impatience la suite; le sac à Knödel, je ne connaissais pas non plus.
Ravie de te retrouver enfin!
Bon, ben maintenant que j'ai vu un trucsac, je voudrais bien voir comment on s'en sert. Parce qu'obtenir des sphères à la patate avec ça, ben je vois pas trop comment... Et ça me laisse perplexe!
Bisous
Cath
welcome back!
Très contente de te relire...
je te cite : "Et cet hiver, ce petit sac en tissu nous servira à faire des Knödel"....donc tu compte bien la garder cette coloc provisoire nooon ??
Oui aux knödels mais aux épinards alors parce que la version pain ou pomme de terre, je dois avouer que j'ai toujours du mal, pourtant, je suis bien placée pour les tester!
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