Je ne suis restée que 2h30, mais les plus courageux y sont encore.
Pieds et mains gelés m’ont fait battre en retraite, à grands regrets car c’était vraiment très convivial. L’année prochaine, il faudra que j’apprenne quelques chansons typiques pour être vraiment dans le coup.
Convivial, je disais, enfin pas tout le temps. J’ai pu m’en rendre compte quand j’ai eu le malheur de convoiter la même tablette de chocolat que ma voisine. J’ai vu son doux regard de grand-mère se transformer en celui d’une tigresse qui défend ses petits. Elle m’a bousculée sans pitié et m’a envoyée direct au trottoir ! Elle tenait une forme olympique la mamie, je vous le dis ! Inutile de vous dire qui a eu la tablette…
Je ne suis tout de même pas revenue bredouille. Il faut dire que j’avais une armée de lascars experts en rattrapage de bonbons qui oeuvraient pour moi.
La récolte fut donc très satisfaisante.
la moitié de la récolte
Il pourrait y avoir une pénurie de chocolat, bonbons, gaufrettes et autres friandises pendant des mois, on serait à l’abris et on pourrait fournir tout l’immeuble !
Mais, bon, les bonbons, c’est bien bon, mais y a pas trop de vitamines là-dedans…
Pour requinquer mes 3 carnavaleux et afin qu’ils soient d’attaque pour les dernières festivités, j’ai préparé une petite soupe avec tout ce qu’il faut dedans.
Dans la lignée des soupes orange, blanche et verte d’Estelle, voici une soupe marron. Si on fait abstraction de son aspect un peu rebutant, je pense qu’elle se place dans le top 10 des meilleures soupes d’hiver. Toute en douceur avec un petit parfum de pain d’épices (j’en avais mis un peu de côté car je savais bien qu’il allait y passer !).
La recette vient d’un magazine féminin (Avantages, pour ne pas le nommer) que j’ai feuilleté à la gare il y a quelques semaines (je fais souvent ça sans les acheter après, car les prix des magazines étrangers sont exorbitants ici).
Comme nous rentrions à pied de la gare, Francis et moi nous sommes partagé la recette en deux et l’avons répétée jusqu’à la maison pour ne pas en oublier une miette. Normalement, elle est complète. La mémoire, c’est pas mon fort, mais quand il s’agit de cuisine, je suis imbattable !
Soupe de lentilles et de carottes
Pour 4 bols :
150 g de lentilles vertes
400 g de carottes
100 g de pain d’épices de mamie (voir recette du 3 février 2005)
1 c. à c. de cumin moulu
2 pincées de sel
Faites cuire les lentilles 3 minutes dans l’eau bouillante puis égouttez-les.
Dans une grande casserole, versez 75 cl d’eau. Salez.
Avec cette quantité d’eau, vous obtiendrez une soupe onctueuse assez épaisse. Rien ne vous empêche de la faire plus liquide, mais je trouve que comme ça elle est parfaite.
Ajoutez les carottes en morceaux et les lentilles.
Couvrez et laissez cuire 20 minutes après le début de l’ébullition.
Pendant ce temps, faites des petits croûtons de pain d’épices à la poêle (inutile de mettre de matière grasse).
Au bout des 20 minutes, ajoutez la moitié des croûtons dans la soupe. Laissez cuire 5 minutes supplémentaires.
Moulinez votre soupe.
Servez-la saupoudrée de cumin et parsemée du reste des croûtons.
En enfin, savourez !
PS : le lapin est toujours là, toujours mignon, mais il sent toujours aussi fort !
3 commentaires:
Comment ça, mon lapin pue???
Ta soupe a l'air delicieuse ! Si tu en as l'occasion, je te conseille de gouter des lentilles rouges. On en mange beaucoup en Turquie ou en Inde, ca cuit tres vite et c'est delicieux en soupe par exemple, avec des tomates... Miam !
Aude, MERCI pour les beks et le choc!!!
Enregistrer un commentaire