samedi 8 juillet 2006

Gâteau lyonnais pour des colonais

Le dernier gâteau que j’aie préparé avant de quitter Cologne était un gâteau lyonnais. Le choix de ce dessert pour ma soirée d’adieu reflétait-il un certain besoin de m’habituer en douceur avant mon retour imminent dans ma ville natale, ou bien tout simplement une envie irrépressible de pralines de la part d’une gourmande incorrigible ? je ne sais pas…
Quoi qu’il en soit, en enfournant ce petit délice, je savais pertinemment que tous mes invités allemands adoreraient et qu’ils auraient très envie d’en remanger. Comme il est quasiment impossible de trouver les fameuses pralines chez eux, ils seraient donc obligés de venir manger ce gâteau chez moi, à Lyon… (Quand on invite les gens chez soi, pour être sûr qu'ils viennent un jour pas trop lointain, il faut souvent avancer plusieurs arguments. Et les arguments culinaires sont généralement ceux qui marchent le mieux... L'avenir nous le dira, ça ne fait pas assez longtemps que je suis partie de Cologne et la coupe du monde aidant, les colonais sont restés chez eux jusqu'à maintenant...)
Aujourd’hui, j'ai refait ce gâteau pour d’autres invitées qui viennent de moins loin et qui j’espère reviendront !

La recette originale vient d’une fiche-recette bien ringarde découpée dans un magazine féminin des années 70 ou 80 (je dis ringarde à cause de la photo sur la fiche, vous savez avec l'arrière-plan chargé de fruits fraîchement cueillis au jardin et le joli petit pot de beurre en terre cherché à la ferme d'à-côté...). En tout cas, fiche ringarde ou pas, ce gâteau lyonnais est devenu un grand classique dans la famille. De très nombreux repas ou goûters se sont terminés en sa compagnie depuis de nombreuses années et on ne s'en lasse pas. Et comme dans la famille, on est dingue de pralines (toutes les générations sont concernées, les filles comme les garçons, c'est dire si le gêne est dominant !), on a tout simplement gonflé la dose de pralines.



Gâteau lyonnais mangé par les colonais en juin dernier, vu du dessus



Gâteau lyonnais bientôt mangé par des lyonnaises, vu du dessous, avec les jolies taches de pralines fondues


Gâteau lyonnais pour dingues de pralines

5 oeufs
250 g de beurre pommade
370 g de farine
225 g de sucre
1 pointe de couteau de vanille en poudre
2 c. à c. de levure
500 g d’abricots frais (en hiver, des abricots au sirop feront l’affaire)
2 poires (en juillet, c’est le début de la saison des poires Guyot, si vous en trouvez, n’hésitez pas, elles sont bien juteuses et parfumées. Sinon, les poires au sirop, ça marche aussi !)
24 pralines roses grossièrement concassées (soit env. 150 g)
1 moule à manqué d’env. 24 cm de diamètre

Préchauffez le four à 180°C.
Lavez et dénoyautez les abricots. Epluchez les poires. Ou bien ouvrez vos boîtes de fruits au sirop. Dans les deux cas, veillez à bien sécher les fruits au papier absorbant.
Mélanger le beurre et le sucre. Ajoutez les oeufs un à un. Incorporez la farine, la vanille et la levure.
Versez un peu de pâte dans le fond du moule beurré pour obtenir une couche d’env. 1,5 cm. Disposez les poires en tranches sur la pâte, parsemez de pralines.
Versez une seconde couche de pâte, recouvrez-la d’abricots posés sur la face concave. Parsemez à nouveau de pralines. Terminez par une couche de pâte et des pralines s’il vous en reste.
Enfournez. Au bout de 13-14 minutes, descendez la température du four à 160°C. Laissez cuire 17-18 min avant de descendre la température à 140°C.
Laissez à 140°C pendant env. 55 minutes puis coupez le feu et laissez le gâteau au four 10 min avant de le sortir. Démoulez tiède.

17 commentaires:

Anonyme a dit…

Même moi je mis suis mise à la tradition familiale. Il faut dire que quand tu coupes le gâteau et que tes invités découvrent au milieu un belle rangée d'abricots et les pralines, ils en restent baba !
Céline
PS : tu aurais pas mis une part de côté pour la semaien prochaine :8)

Reinefeuille a dit…

c'est vrai qu'il fait tres envie ton gateau !

Papilles et Pupilles a dit…

il est drolement beau !

Anonyme a dit…

Très attirant ce gâteau! (un peu riche peut-être...) Je ne connaissais pas les pralines lyonnaises jusqu'à récemment, c'est vrai que c'est tellement beau, bon et sucré!

Anonyme a dit…

il est super !! j'aurai bien aimé voir le milieu comme le decrit celine :o)

Anonyme a dit…

Hummm,il m'a l'air très appétissant.Il me plait beaucoup,je note

Fabienne a dit…

Il est sublime ce gâteau mais surtout il doit être très bon bien que le mélange soit assez surprenant : poires, abricots et pralines ...

Alhya a dit…

Je ne connaissais absolument pas cette version lyonnaise du gateau! bon, bien sur, je connais les pralines, et j'adore! mais je croyais qu'on ne les mangeait qu'en tarte, bêtement! je vais vite vite tester cette splendeur!

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour la dégustation Aude, nous reviendrons c'est promis ! Match retour bientôt !

Anonyme a dit…

Beau, et délicieux, vraiment. Le goût du biscuit qui contrebalance les saveurs très sucrées, le fondant des pralines mélangées aux fruits qui se confisent,... et au petit déjeuner le lendemain, encore meilleur (la gourmandise, c'est aussi une question de répétition). Merci !

Anonyme a dit…

Bien reçu ton message concernant le CD !
Remonte ton moral au maximum !
La vie, il faut la mordre à pleines dents, bon courage et qui sait bientôt,...
Bises

Anonyme a dit…

Hello ! ce gâteau me fait de l'oeil depuis longtemps, mais où trouves-tu tes pralines STP ?

Anonyme a dit…

Moi qui n'habite pas à Lyon j'en trouve assez souvent au rayon des bonbons/dragées à CARREFOUR. Mais il faut chercher.

Céline

Scribacchini a dit…

Chouette, j'avais les pralines - achetées lors du dernier séjour à la maison, mais pas la recette. Merci. Kat l'expat

Anonyme a dit…

mmm,ce gateau a l'aire délicieux...je vais surement le faire!!

Elvira a dit…

Ouh, la! Ce qu'il est beau!

aude a dit…

Audinette, comme te le disait Céline, tu peux trouver des pralines dans certains supermarchés, au rayon pâtisserie en général, sinon au rayon bonbons parfois. Si tu farfouilles chez certains petits épiciers, tu peux trouver aussi. Peut-être connais-tu un boulanger pâtissier sympa qui en as en réserve et qui accepterait de t'en vendre un peu... Si tu ne trouves pas, fais-moi signe par mail.