Le week-end dernier, j'ai déjeuné chez un " vieux copain " (un copain de l'école maternelle, c'est dire). Au cours du repas plus que copieux préparé par sa maman, un sujet fort épineux est arrivé sur le tapis. En effet, après avoir évoqué divers souvenirs d'enfance, regardé les photos de classe sur lesquelles nous étions toujours à côté l'un de l'autre et au fond pour ne pas cacher les plus petits, après avoir débité toute une panoplie de ragots sur machine et trucmuche, la discussion a dévié sur le pain aux céréales. Vous êtes certainement d'accord avec moi pour dire qu'aborder un tel sujet c'est comme s'aventurer en terrain glissant et que ça risque de déchaîner les passions des convives présents autour de la table. La discussion a très vite tourné au vinaigre, chacun prenant le parti du " boulanger du haut " ou du " boulanger du bas ".
Soucieuse de la bonne entente entre habitants et boulangers du quartier, j'ai décidé de ne pas me prononcer sur le sujet et je me suis dit que mon pain aux céréales, je le ferais moi-même. Et dans la foulée, je me suis dit que j'en profiterais pour faire une tartine pour une de mes copines qui les collectionne, vous voyez de qui je parle ?
Soucieuse de la bonne entente entre habitants et boulangers du quartier, j'ai décidé de ne pas me prononcer sur le sujet et je me suis dit que mon pain aux céréales, je le ferais moi-même. Et dans la foulée, je me suis dit que j'en profiterais pour faire une tartine pour une de mes copines qui les collectionne, vous voyez de qui je parle ?
Pour le pain, j'ai utilisé un mélange de farines et de céréales spéciales pain qui m'a gentiment été offert par la marque Francine. J'ai suivi les indications indiquées sur le paquet, sauf qu'au lieu de faire un gros pain, j'en ai fait plusieurs petits (avec des formes plus ou moins tarabiscotées) et au lieu d'huiler la plaque du four, j'ai déposé mes pains sur du papier sulfurisé. Mais ça a bien fonctionné quand même et mes pains sont bien montés. Si j'en ai le courage, je les soumettrai au jugement acéré de la famille de mon " vieux copain "...
Tartinade de pois cassés à l'ajowan*
Pour un petit bol
100 g de pois cassés
15 g de tomates confites (env. 3 demies tomates)
1/2 c. à c. de graines d'ajowan (+ un peu pour saupoudrer sur la tartine)
3 c. à s. d'huile de noisette
eau
2 pincées de sel
2 tours de moulin de poivre à queue
quelques feuilles de basilic
Versez les pois cassés dans 0,75 l d'eau froide et mettez sur feu moyen. A partir de l'ébullition, comptez 35 minutes de cuisson à couvert.
Coupez les tomates en petits morceaux.
Quand les pois sont cuits et égouttés, mixez-les avec le reste des ingrédients et 3 c. à s. d'eau.
Goûtez, rectifiez l'assaisonnement puis tartinez généreusement une belle tranche de pain grillé ou pas. Parsemez de basilic finement ciselé, saupoudrez de quelques graines d'ajowan et croquez à belles dents.
* pour ceux qui veulent en savoir plus : l'ajowan est une plante de la famille des ombellifères (comme le fenouil par exemple). On consomme ses graines qui ressemblent aux graines de cumin mais sont plus petites. Surtout utilisé en Inde, l'ajowan a un goût proche de celui du thym en beaucoup plus prononcé. On lui prête certaines propriétés médicinales comme celle de soulager de l'asthme ou encore un pouvoir antiseptique puissant. Enfin, on en extrait l'huile essentielle de thymol.
4 commentaires:
Je n'avais jamais entendu parler de l'ajowan, mais tu me donnes très envie de découvrir
Ohhhh la jolie tartine pour la petite souris Cléa...
Je ne connaissais pas non plus l'ajowan mais dans mon bled là je ne pense pas connaître de sitôt...
Bisous Aude et bonne soirée potage qui réchauffe...
oh ta tartine en forme de s , comme sahten , comme salwa :))
super original, j'adore cette tartine!
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